Rapport financier trimestriel - Troisième trimestre de 2017
Rapport financier trimestriel - Troisième trimestre de 2017 - Pour la période close le 30 septembre 2017
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Rapport financier trimestriel - Troisième trimestre de 2017 - Pour la période close le 30 septembre 2017
Les prix du pétrole ont fortement baissé ces trois dernières années. Tant des facteurs d’offre que des facteurs de demande ont contribué à la chute marquée des prix du pétrole en 2014, mais la croissance de l’offre mondiale semble avoir été le facteur prédominant. Selon toute vraisemblance, les principaux facteurs auraient été la croissance étonnante de la production de pétrole de schiste aux États-Unis, les décisions relatives à la production de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et la croissance mondiale plus faible que prévu à la suite de la crise financière mondiale en 2009.
Tous les commerçants acceptent l’argent comptant. Les consommateurs en gardent communément sur eux, mais ont aussi des cartes de débit et de crédit dans leur portefeuille. Les coûts d’utilisation d’un mode de paiement n’ont qu’une faible influence sur le choix des consommateurs au point de vente. L’acheteur peut choisir n’importe quel mode de paiement dans les grands établissements commerciaux, mais seuls les deux tiers des commerçants de petite ou moyenne taille acceptent les cartes de crédit. Entre les cartes de crédit, les cartes de débit et l’argent comptant, ce sont les premières qui représentent le mode de paiement le plus coûteux pour les commerçants. Toutefois, les coûts ne sont pas les seuls éléments à prendre en compte. L’acceptation de la carte de crédit chez les commerçants explique le grand nombre d’utilisateurs de ce mode de paiement. On qualifie d’externalités de réseau cette interaction entre consommateurs et commerçants.
Le taux d’intérêt neutre sert d’indice de référence pour évaluer le degré de détente monétaire et représente un point d’arrimage à moyen et à long terme pour le taux directeur réel. Les estimations du taux neutre mondial sont en recul depuis quelques décennies. Sous l’influence de facteurs comme le vieillissement démographique, la forte épargne des sociétés et la faible croissance tendancielle de la productivité, le taux neutre mondial continuera vraisemblablement de se maintenir à un bas niveau. Ces facteurs internationaux, de même que des facteurs nationaux, exercent des pressions à la baisse sur le taux neutre réel canadien, qui s’inscrit dans une fourchette estimative allant de 0,5 à 1,5 %. Ce bas niveau a d’importantes conséquences pour la politique monétaire et la stabilité financière.
La Banque du Canada a apporté des changements à plusieurs instruments qui composent le cadre régissant ses opérations et l’octroi de liquidités. Ces modifications sont intervenues à l’issue d’un examen approfondi du cadre. Elles visent à permettre à la Banque d’atteindre plus aisément ses objectifs, qui consistent à renforcer le taux cible du financement à un jour et à favoriser le bon fonctionnement des marchés financiers canadiens dans des conditions normales de marché.
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