Le gouverneur Macklem parle de l’importance du commerce et des exportations pour la reprise économique du Canada. Il présente aussi des mesures que les pouvoirs publics et les entreprises pourraient prendre pour attirer les investissements et améliorer la compétitivité.
Les exportations, clé d’une reprise durable
L’économie canadienne va connaître une reprise à la fois longue et en dents de scie, et nous avons besoin des exportations pour l’aider à se rétablir complètement. Le commerce a rebondi depuis les premières fermetures au début de la pandémie, mais des obstacles subsistent. Les entreprises et les pouvoirs publics doivent agir ensemble pour établir une meilleure trajectoire de croissance pour les échanges commerciaux.
Une stratégie digne de ce nom ne peut reposer sur l’espoir. Nous devons réfléchir de manière stratégique pour augmenter nos chances d’un solide redressement des échanges commerciaux. »
Plus de produits sous-entend plus de marchés
Il existe au Canada une forte tradition en matière d’exportation de matières premières et de produits manufacturés vers quelques marchés de prédilection, comme les États-Unis. Plus récemment, nous avons tiré parti des exportations de services, dans les domaines de l’éducation, des technologies numériques et du tourisme. Pour que notre économie se rétablisse complètement, nous devons continuer d’élargir l’éventail des produits que nous exportons et développer de nouveaux marchés pour nos biens et services.
Il faut développer de nouveaux marchés à croissance rapide pour nos produits, mais aussi développer de nouveaux produits à croissance rapide pour nos marchés. »
Une meilleure productivité dynamisera notre compétitivité
Le Canada doit améliorer sa productivité pour être compétitif et gagner sur les marchés mondiaux. Pour dynamiser leur productivité, les entreprises doivent investir en machines et matériel, en recherche-développement et dans la formation de leurs employés. Les pouvoirs publics peuvent les aider en supprimant les obstacles aux investissements des entreprises et en améliorant les infrastructures et l’éducation.
Nous ne pourrons pas tirer pleinement parti des possibilités qui s’offrent à nous si nous ne prenons pas des mesures pour améliorer notre productivité et notre compétitivité. »
La Banque du Canada continuera d’aider
Pour soutenir la reprise, la Banque a abaissé les taux d’intérêt, qui se situent maintenant à des creux historiques. Cela signifie que les coûts d’emprunt n’ont jamais été aussi faibles. La Banque continuera de soutenir le climat d’investissement en maintenant les taux d’emprunt à un bas niveau jusqu’à ce que les capacités inutilisées de l’économie soient résorbées.