En 2009, la Banque du Canada a fixé la valeur plancher du taux directeur à 25 points de base. À la lumière de l’expérience récente de la Suède, du Danemark, de la Suisse et de la zone euro eu égard aux taux d’intérêt négatifs, nous examinons les aspects économiques des taux d’intérêt négatifs et avançons que ce sont principalement les coûts d’entreposage des espèces qui sont à l’origine de la limite inférieure négative des taux d’intérêt.
Le présent article analyse certaines mesures récentes en matière de réglementation bancaire, qui sont susceptibles d’influer sur les activités des intermédiaires financiers et sur l’efficacité des cadres de conduite de la politique monétaire des banques centrales. Si, dans la plupart des cas, il est possible d’anticiper les effets de règles considérées séparément, les répercussions de la réglementation prise globalement demeurent incertaines. Les banques centrales devraient être en mesure de composer avec les incidences du nouvel environnement réglementaire dans le contexte des cadres de politique monétaire en place.
Dans cet article, l’auteure examine le risque de réputation dans le contexte des banques centrales et explique en quoi celui-ci est important pour ces institutions. Elle commence par brosser un portrait général du risque de réputation à la lumière d’un cadre de gestion des risques plus large.
Les indications prospectives font partie des instruments de politique monétaire qu’une banque centrale peut mettre en place si elle souhaite procéder à un nouvel assouplissement de la politique monétaire dans un contexte où le taux directeur se situe à sa valeur plancher. Leur utilisation s’est généralisée durant et après la crise financière mondiale.
Le gouverneur Poloz se penche sur la récente hausse de la volatilité des marchés financiers et les faibles coûts d’emprunt à long terme, ainsi que sur les conséquences de ces deux facteurs pour la crédibilité des banques centrales.
Cette étude examine la manière dont les banques gèrent simultanément l’actif et le passif de leur bilan ainsi que les conséquences de ce mode de gestion sur la prise de risque des banques et sur l’activité économique réelle. Notre analyse porte d’abord sur la manière dont les changements dans le financement influent sur l’offre de prêts bancaires.