14 décembre 1996
Inflation et prix
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11 août 1996
La mesure et l'interprétation des taux d'intérêt réels à court terme et de l'inflation attendue
Dans cet article, l'auteur compare différentes mesures des taux d'intérêt réels à court terme pour le Canada pour la période comprise entre 1956 et 1995. Pour mesurer le taux d'intérêt réel prévu, il a recours à une variable d'approximation de l'inflation attendue qui se fonde sur les caractéristiques de l'inflation passée. Lorsqu'on examine le comportement de l'inflation au Canada au fil du temps, on est porté à croire que ses caractéristiques ont changé considérablement avec le temps. L'inflation passée peut être considérée selon trois scénarios différents, à savoir que l'inflation moyenne est faible et les chocs n'ont que des effets temporaires sur elle; l'inflation est modérée et s'accompagne de perturbations plus persistantes; et l'inflation s'emballe et les chocs ont des effets permanents sur son niveau. La variable d'approximation de l'inflation attendue s'appuie sur un modèle statistique, le modèle à changement de régime de Markov, pour prendre en compte les changements de comportement de l'inflation au fil du temps. On s'est rendu compte que l'incertitude découlant de la variabilité du comportement de l'inflation rejaillit sur l'estimation des attentes d'inflation et, par voie de conséquence, sur la mesure des taux d'intérêt réels. Les fourchettes cibles servant à maintenir à un bas niveau le taux d'inflation devraient contribuer à réduire l'incertitude entourant le comportement de l'inflation. On est porté à croire, lorsqu'on examine la façon dont celle-ci et les taux d'intérêt évoluent, que la crédibilité des objectifs de maîtrise de l'inflation visés par la Banque du Canada va s'accroissant. Cela devrait contribuer à réduire l'incertitude entourant l'inflation et mener à la longue à de faibles taux d'intérêt nominaux. -
Does Inflation Uncertainty Vary with the Level of Inflation?
L'objectif des auteurs est de tester l'hypothèse que l'incertitude entourant l'inflation s'accroît lorsque le taux d'inflation augmente. Ils fondent leur analyse sur l'utilisation de modèles autorégressifs conditionnellement hétéroscédastiques généralisés (GARCH), lesquels permettent à la variance conditionnelle du terme d'erreur de fluctuer dans le temps. Comme cette variance constitue une approximation de l'incertitude entourant l'inflation, la détection d'une relation positive entre elle et l'inflation viendrait étayer l'hypothèse examinée.