Évaluation des actifs
-
-
Forecasting Inflation and the Inflation Risk Premiums Using Nominal Yields
Les auteurs proposent de décomposer les taux de rendement nominaux en trois éléments – taux réels, inflation anticipée et primes de risque d’inflation – lorsqu’il n’existe pas d’obligations ou de swaps indexés sur l’inflation ou que les données ne sont pas fiables en raison de l’illiquidité relative de ces instruments. -
The Economic Value of Realized Volatility: Using High-Frequency Returns for Option Valuation
De nombreuses études ont montré que les estimations de la volatilité réalisée quotidienne qui se fondent sur les rendements intrajournaliers permettent d’aboutir à des prévisions de la volatilité plus justes que les projections faites uniquement à partir des rendements quotidiens. Les auteurs cherchent à déterminer si une telle amélioration prévisionnelle se traduit par une plus-value économique. -
Systematic Risk, Debt Maturity and the Term Structure of Credit Spreads
À l’aide d’un modèle dynamique de la structure de capital, les auteurs étudient le lien entre l’exposition des entreprises au risque systématique et l’échéance de leur dette, ainsi que les incidences conjointes de ces deux facteurs sur la structure par terme des écarts de crédit. Dans leur modèle, la structure des échéances peut varier dans le temps et être irrégulière. Les obligations à long terme sont moins sensibles au risque de refinancement que les titres à court terme, mais leur illiquidité a pour effet d’alourdir les coûts d’emprunt. -
16 août 2012
Primes de risque mondiales et transmission de la politique monétaire
La relation entre les taux directeurs à court terme et les taux d’intérêt à long terme constitue un important canal de transmission de la politique monétaire. À l’aide d’un nouveau modèle de la structure par terme, les auteurs montrent qu’au fil du temps, les taux longs varient en fonction de deux éléments : d’une part, les anticipations des investisseurs quant au niveau futur des taux directeurs; de l’autre, une prime de risque liée à la structure par terme qui rémunère l’investisseur pour la détention d’un actif risqué. Cette prime de risque évolue de façon contracyclique et est largement déterminée par la conjoncture macroéconomique mondiale. Ainsi, les taux à long terme sont poussés à la hausse durant les récessions et à la baisse en période d’expansion. Ce phénomène important doit être pris en compte par les banques centrales lorsqu’elles utilisent les taux à court terme pour mettre en œuvre la politique monétaire. -
The U.S.-Dollar Supranational Zero-Coupon Curve
L’auteur explique la façon dont il a construit la courbe de rendement coupon zéro des obligations supranationales libellées en dollars É.-U. pour la période 1995-2010 – soit en estimant le modèle de structure par terme de Svensson (1995) au moyen de données sur les rendements d’un éventail d’obligations émanant d’entités supranationales notées AAA. -
House Price Dynamics: Fundamentals and Expectations
Les auteures tentent de déterminer si l’évolution des prix des maisons et du ratio de ces prix aux loyers aux États-Unis peut s’expliquer par le fait que les anticipations ne soient pas entièrement rationnelles. -
Risk Premium, Variance Premium and the Maturity Structure of Uncertainty
Les rendements espérés varient lorsque les occasions de placement qui s’offrent aux investisseurs ne sont pas constantes dans le temps. Les modèles avec risque de long terme (Bansal et Yaron, 2004) et les modèles affines basés sur l’absence d’arbitrage (Duffie, Pan et Singleton, 2000) mettent l’accent sur des sources de risque qui échappent à l’observation de l’économètre. -
Central Bank Communication or the Media’s Interpretation: What Moves Markets?
L’étude a pour but d’examiner quel type d’information véhiculée dans les communications de la Banque du Canada, ou les commentaires ultérieurs des marchés, a une incidence significative sur la volatilité ou le niveau des rendements sur le marché des taux d’intérêt à court terme. -
23 février 2012
Les fluctuations à moyen terme des prix des maisons au Canada
L’article s’appuie sur la théorie et des travaux empiriques pour étudier un certain nombre de facteurs qui contribuent à expliquer les variations des prix des maisons au Canada. Peterson et Zheng analysent d’abord brièvement l’évolution de ces prix au moyen de données régionales afin de mettre en lumière les variables qui influent sur les prix dans le long terme. Puis, ils passent au sujet central de leur étude, soit l’incapacité des facteurs de long terme à rendre compte de la totalité des mouvements à moyen terme des prix du logement. S’inspirant de récents travaux réalisés à la Banque du Canada, les auteurs examinent plusieurs déterminants de ces mouvements, dont les taux d’intérêt, les plus-values anticipées et la liquidité du marché du logement. Ils proposent, en conclusion, des pistes de recherche susceptibles d’aider à mieux comprendre la dynamique du prix des maisons.