Jean-Sébastien Fontaine - Dernières parutions
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15 novembre 2012
Accès, concurrence et risques sur les marchés à compensation centralisée
Parce qu’elles atténuent le risque de contrepartie et en assurent la gestion, les contreparties centrales peuvent rendre les marchés de gré à gré plus résilients et réduire le risque systémique. Ces avantages sont maximisés quand les services de la contrepartie centrale sont accessibles à un large éventail de participants. On observe, dans les marchés de gré à gré, un important arbitrage entre risque et concurrence. Les auteurs modélisent un tel marché pour examiner comment, lorsqu’une contrepartie centrale est présente, les incitations des participants peuvent influer sur le risque et la concurrence. Si la compensation est centralisée, la participation d’un nombre élevé d’opérateurs peut faire diminuer le risque. Voilà notamment pourquoi les autorités de réglementation ont établi des exigences afin que les critères d’accès à la contrepartie centrale soient équitables, non discriminatoires et fondés sur les risques.
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Forecasting Inflation and the Inflation Risk Premiums Using Nominal Yields
Les auteurs proposent de décomposer les taux de rendement nominaux en trois éléments – taux réels, inflation anticipée et primes de risque d’inflation – lorsqu’il n’existe pas d’obligations ou de swaps indexés sur l’inflation ou que les données ne sont pas fiables en raison de l’illiquidité relative de ces instruments. -
When Lower Risk Increases Profit: Competition and Control of a Central Counterparty
Les auteurs modélisent le comportement des courtiers sur des marchés de dérivés de gré à gré dans lesquels un petit nombre de courtiers traitent avec un éventail de clients hétérogènes. La concurrence imparfaite et le risque de défaut (endogène) donnent lieu à un arbitrage bien connu entre concurrence et risque. -
Risk Premium, Variance Premium and the Maturity Structure of Uncertainty
Les rendements espérés varient lorsque les occasions de placement qui s’offrent aux investisseurs ne sont pas constantes dans le temps. Les modèles avec risque de long terme (Bansal et Yaron, 2004) et les modèles affines basés sur l’absence d’arbitrage (Duffie, Pan et Singleton, 2000) mettent l’accent sur des sources de risque qui échappent à l’observation de l’économètre.