Depuis 1995, les acquisitions d'entreprises étrangères par des résidents canadiens et celles d'entreprises canadiennes par des résidents d'autres pays ont augmenté. Durant la majeure partie de cette période, même si le dollar s'est déprécié, le solde net des flux d'investissements directs étrangers est demeuré pratiquement nul. La récente tendance à la hausse des flux d'acquisitions bilatéraux s'inscrit dans le processus de la mondialisation, qui incite les entreprises à regrouper et à rationaliser leurs opérations, et n'est pas liée au cours du dollar canadien.
Selon les modèles types d'équilibre des actifs internationaux, il n'existerait aucune relation entre le taux de change du dollar canadien et les prises de contrôle d'entreprises canadiennes par des intérêts étrangers puisqu'une variation du taux de change ne confère pas d'avantage systématique aux acheteurs étrangers par rapport aux acheteurs nationaux.
Les acquisitions d'entreprises canadiennes par des non-résidents se traduisent vraisemblablement par une amélioration du bien-être. Ces prises de contrôle reposent sur le consentement mutuel des parties et supposent que les acheteurs étrangers s'estiment en mesure de faire fructifier davantage l'actif de l'entreprise.