L’article passe en revue les travaux effectués sur la contrefaçon en vue de favoriser une meilleure compréhension de ce phénomène et de ses conséquences pour les politiques publiques. En raison du manque de données et, partant, de statistiques connexes, rares sont les études empiriques portant sur le faux-monnayage. C’est pourquoi les auteurs s’intéressent tout particulièrement aux travaux théoriques dans lesquels le comportement des agents économiques en présence est directement modélisé. Ils dégagent d’abord certains faits stylisés concernant la contrefaçon afin de cerner le problème dans ses grandes lignes. Ils présentent ensuite sommairement quelques modèles de la contrefaçon ainsi que les conclusions qu’ils en tirent, en s’attachant à ce que ces modèles permettent d’inférer en ce qui concerne les encouragements à la contrefaçon, les politiques destinées à lui faire échec et le bien-être collectif. Les auteurs concluent que les implications de ces études confirment la pertinence de la stratégie globale anti-contrefaçon de la Banque.