L’efficacité de la politique monétaire dépend, dans une large mesure, des attentes des marchés à l’égard des décisions futures des autorités monétaires. En recourant à un modèle néo-keynésien standard du cycle économique à anticipations rationnelles, les auteurs établissent que la cohérence des mesures de politique monétaire permet de réduire d’au moins deux tiers la variance de l’inflation et de l’écart de production.