Nous modélisons l’entrée des institutions financières non bancaires sur les marchés de titres à revenu fixe et l’octroi de liquidités en fonction de la conjoncture. Les institutions financières non bancaires améliorent davantage la liquidité en temps normal qu’en période de turbulences. L’octroi de liquidités de la part des banques pourrait devenir moins fiable pour les clients marginaux, ce qui amplifierait la disparité entre les niveaux de liquidité en temps normal et en période de tensions. Les prêts consentis par les banques centrales pourraient limiter cette disparité nuisible en période de tensions.
En 2023, la proportion des actifs et passifs étrangers dans le bilan des banques canadiennes était d’environ 50 %. Au pays, les banques canadiennes traitent surtout avec des ménages et des sociétés non financières, alors qu’à l’étranger, leurs contreparties sont principalement des institutions financières non bancaires.
La Banque du Canada se sert d’un ensemble de données amélioré qui permet de suivre l’encours des prêts hypothécaires en cours de remboursement et des marges de crédit garanties par l’avoir propre foncier consentis par des prêteurs sous réglementation fédérale. La présente étude met en lumière quelques-uns des nouveaux éléments compris dans cet ensemble de données et la façon dont ils font évoluer la connaissance qu’a la Banque du marché des prêts hypothécaires.