Les chocs peuvent, comme cela a été souvent observé, avoir une incidence asymétrique sur les régions d’une zone monétaire et provoquer des disparités entre les marchés du travail lorsqu’il n’y a pas de mobilité parfaite de la main-d’oeuvre : en témoignent par exemple les répercussions de la récession des années 2008-2009 et de la crise financière subséquente en Europe sur la dispersion des taux d’emploi dans la zone euro et, dans une moindre mesure, aux États-Unis.