G2 - Institutions et services financiers
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15 novembre 2012
Accès, concurrence et risques sur les marchés à compensation centralisée
Parce qu’elles atténuent le risque de contrepartie et en assurent la gestion, les contreparties centrales peuvent rendre les marchés de gré à gré plus résilients et réduire le risque systémique. Ces avantages sont maximisés quand les services de la contrepartie centrale sont accessibles à un large éventail de participants. On observe, dans les marchés de gré à gré, un important arbitrage entre risque et concurrence. Les auteurs modélisent un tel marché pour examiner comment, lorsqu’une contrepartie centrale est présente, les incitations des participants peuvent influer sur le risque et la concurrence. Si la compensation est centralisée, la participation d’un nombre élevé d’opérateurs peut faire diminuer le risque. Voilà notamment pourquoi les autorités de réglementation ont établi des exigences afin que les critères d’accès à la contrepartie centrale soient équitables, non discriminatoires et fondés sur les risques.
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15 novembre 2012
La politique monétaire et le canal de la prise de risque : éclairage apporté par le comportement de prêteur des banques
La crise financière de 2007-2009 et le maintien ultérieur des taux d’intérêt réels à des niveaux historiquement bas ont ressuscité le débat autour de la propension des agents économiques à accepter des risques plus importants lorsque les taux d’intérêt restent longtemps bas. Cet appétit accru pour le risque, qui pousse les agents à rechercher des placements et des stratégies d’investissement plus lucratifs, constitue ce qu’on appelle le canal de la prise de risque liée à la politique monétaire. De récents travaux semblent indiquer que les politiques de prêt suivies par les banques dans un contexte de faibles taux d’intérêt ne sont pas incompatibles avec l’existence d’un tel canal en Europe, en Amérique du Sud, aux États-Unis et au Canada. Plus précisément, ces travaux donnent à voir que les conditions des prêts accordés aux emprunteurs à risque sont moins contraignantes lorsque les taux d’intérêt sont bas. Le canal de la prise de risque amplifie peut-être la transmission des effets de la politique monétaire par les canaux traditionnels, aboutissant à une offre excessive de crédit.
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15 novembre 2012
Le monde changeant du paiement de détail au Canada et ses répercussions sur la demande de numéraire
Depuis vingt ans, les instruments de paiement sur support papier – billets de banque et chèques – cèdent de plus en plus la place aux moyens électroniques, tels que les cartes de débit et de crédit. Selon des travaux effectués récemment à la Banque du Canada sur les préférences des consommateurs en matière d’instruments de paiement, le numéraire demeure fréquemment utilisé pour les petits achats parce que ce mode de règlement est rapide et commode et qu’il est largement accepté par les commerçants; les cartes de débit et de crédit sont plus souvent choisies pour les transactions de montant plus élevé où les caractéristiques de sécurité et la possibilité de garder un historique des dépenses sont perçues comme des avantages. Les innovations en voie d’introduction au Canada dans le domaine du paiement de détail pourraient entraîner un autre recul de l’utilisation des espèces à long terme, mais on mesure mal les effets que pourraient avoir sur celle-ci certains des changements d’ordre structurel et réglementaire en cours.
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The Role of Credit in International Business Cycles
L’auteure examine le rôle du crédit bancaire dans la modélisation et la prévision des fluctuations économiques. À l’aide d’un modèle mondial de type GVAR (pour Global Vector Autoregressive) dans lequel chaque économie est décrite par un modèle à correction d’erreurs qui lui est propre, elle étudie la transmission aux autres pays des chocs de crédit provenant des États-Unis. -
Canadian Bank Balance-Sheet Management: Breakdown by Types of Canadian Financial Institutions
Les auteurs étudient les ratios de levier, de fonds propres et de liquidité des banques au Canada. Ces ratios sont d’importants indicateurs des différents types de risques du point de vue de la gestion des bilans bancaires. Les auteurs prêtent une attention particulière aux observations concernant différents types d’établissements, notamment les banques de petite taille auxquelles on est historiquement moins attentif. -
Price Negotiation in Differentiated Products Markets: Evidence from the Canadian Mortgage Market
Les auteurs mesurent le pouvoir de marché dans un marché décentralisé où les conditions contractuelles sont déterminées à l’issue d’un processus de recherche et de négociation. Le secteur hypothécaire possède de nombreuses caractéristiques qui dénotent la compétitivité : homogénéité des contrats, taux négociables et, pour un consommateur donné, coûts des prêts communs à tous les prêteurs. -
Efficiency and Bargaining Power in the Interbank Loan Market
À l’aide de données détaillées sur les transactions relatives aux prêts, les auteurs examinent l’efficience du marché du financement interbancaire à un jour ainsi que le pouvoir de négociation de ses participants. L’analyse repose sur ce concept d’équilibre qu’est le coeur, qui impose un ensemble de conditions de non-arbitrage aux opérations du marché. -
Does the Buck Stop Here? A Comparison of Withdrawals from Money Market Mutual Funds with Floating and Constant Share Prices
En vue de réduire le risque de ruée, des propositions de réforme récentes appellent à l’interdiction des fonds communs de placement monétaires à valeur liquidative (VL) constante. Dans plusieurs pays en dehors des États-Unis, les fonds monétaires à VL variable et constante coexistent. -
16 août 2012
Une analyse des indicateurs de risque de bilan au sein des institutions financières canadiennes
Cet article examine l’évolution dans plusieurs types d’institution financière au Canada de quatre indicateurs de risque de bilan – les ratios de levier, de fonds propres, de liquidité de l’actif et de financement – au cours des trois dernières décennies. Les changements apportés à la réglementation du secteur bancaire qui pourraient avoir contribué à la dynamique observée y sont aussi décrits. Les auteurs constatent que les divers indicateurs de risque de bilan ont reculé dans la plupart des institutions autres que les six grandes banques, mais qu’ils sont demeurés relativement inchangés dans ces dernières. Ils notent par ailleurs une hétérogénéité croissante de ces indicateurs parmi les institutions financières. Le repli général et l’accentuation de l’hétérogénéité sont survenus dans la foulée de changements d’ordre réglementaire, comme l’entrée en vigueur en 1995 de lignes directrices sur la liquidité de financement et l’imposition aux banques, en 2000, d’exigences individualisées en matière de levier. En resserrant la gestion des risques de bilan, ces règlements ont vraisemblablement contribué à rendre le secteur bancaire plus résilient.