Les auteurs procèdent à une analyse empirique des facteurs qui ont poussé les pays émergents à assouplir leurs restrictions sur les sorties de capitaux ces dernières décennies. La libéralisation des flux sortants est un moyen pour les économies de marché émergentes de réduire la pression des entrées nettes de capitaux, mais elle prive l’État des recettes fiscales générées par la répression des flux financiers transfrontières.