E58 - Les banques centrales et leurs politiques
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17 novembre 2016
Récentes modifications à la politique d’octroi d’une aide d’urgence de la Banque du Canada
L’aide d’urgence est un prêt ou une avance de dernier ressort que la Banque du Canada accorde, à sa discrétion et moyennant garantie, aux institutions financières et aux infrastructures de marchés financiers admissibles aux prises avec de graves problèmes de liquidité. En décembre 2015, la Banque a révisé sa politique d’octroi d’une aide d’urgence afin de : 1) remplacer le critère de solvabilité de l’institution financière par une nouvelle exigence, à savoir la mise en place d’un cadre de redressement et de résolution crédible; 2) inclure les créances hypothécaires dans les garanties acceptables; 3) clarifier les critères d’admissibilité imposés aux infrastructures de marchés financiers et aux institutions de dépôt provinciales. -
17 novembre 2016
Opérations sur les marchés et octroi de liquidités à la Banque du Canada
Le cadre de la Banque du Canada régissant les opérations sur les marchés et l’octroi de li-quidités décrit comment et quand la banque centrale peut octroyer des liquidités aux fins de la conduite de sa politique monétaire et du renforcement de la stabilité du système financier canadien. Ce cadre permet ainsi aux acteurs du marché de planifier leurs transac-tions en sachant que la Banque est prête à contribuer à la gestion des liquidités du système, dans le but d’appuyer ces objectifs en matière de politiques. -
17 novembre 2016
Réinventer le rôle des banques centrales en matière de stabilité financière
Les banques centrales contribuent de façon importante à favoriser la stabilité financière compte tenu de leur perspective macrofinancière systémique et de leurs fonctions actuelles de prêteur de dernier ressort et de surveillant des systèmes de paiement d’importance systémique. Depuis la crise financière mondiale, les banques centrales ont élargi leur rôle au regard du système financier afin de mettre davantage l’accent sur la prévention des tensions et des crises financières. C’est ainsi qu’elles travaillent de concert avec les autres autorités compétentes pour renforcer la résilience du système financier de même qu’évaluer et atténuer les vulnérabilités financières et le risque systémique. -
Leaning Within a Flexible Inflation-Targeting Framework: Review of Costs and Benefits
Cet article examine l’intérêt que présentent les modifications de la politique monétaire en réaction aux préoccupations liées à la stabilité financière, compte tenu de l’évolution de l’état des connaissances depuis le renouvellement de l’entente relative à la cible de maîtrise de l’inflation en 2011. L’une des principales vulnérabilités du système financier au Canada est l’endettement élevé des ménages : l’accroissement du nombre de ménages approchant leur capacité maximale d’endettement s’accompagne d’une hausse de la probabilité et de la gravité potentielle d’une correction négative marquée des marchés du logement. -
Starting from a Blank Page? Semantic Similarity in Central Bank Communication and Market Volatility
Les communiqués de presse annonçant et expliquant les décisions en matière de politique monétaire jouent un rôle essentiel dans la stratégie de communication des banques centrales. Étant donné l’influence que ces communiqués peuvent avoir sur les marchés, la façon dont ils sont rédigés revêt une importance particulière. -
On the Nexus of Monetary Policy and Financial Stability: Effectiveness of Macroprudential Tools in Building Resilience and Mitigating Financial Imbalances
L’objet de cette note est d’évaluer, à partir de données canadiennes et internationales, l’efficacité des politiques macroprudentielles pour renforcer la résilience et réduire les déséquilibres financiers. L’analyse permet de conclure que ces mesures ont atteint l’essentiel des objectifs assignés : augmenter la résilience globale du système financier face aux déséquilibres accrus et accroître sa capacité à résister aux chocs négatifs. -
16 mai 2016
Estimation de la valeur plancher au Canada
Récemment, la Banque du Canada a estimé à environ -50 points de base la valeur plancher de son taux directeur. Cet article expose l’analyse sur laquelle repose cette estimation en quantifiant les coûts de stockage et d’usage des espèces au Canada. Il se penche aussi sur la manière dont certains marchés dans le monde se sont adaptés à des taux d’intérêt négatifs, sur les difficultés entourant leur mise en œuvre et sur leur transmission aux autres taux d’intérêt dans l’économie. Enfin, l’article aborde des considérations théoriques quant à la façon de réduire davantage la valeur plancher. -
16 mai 2016
Une ère nouvelle pour les banques centrales : les politiques monétaires non traditionnelles
Quand le taux directeur est près d’atteindre sa limite inférieure, les banques centrales peuvent accentuer la détente monétaire au moyen de mesures non traditionnelles. À ce jour, l’application de ces mesures dans le monde, par exemple l’assouplissement quantitatif et les taux d’intérêt négatifs, a eu des résultats largement positifs. Il est fréquent que les mesures non traditionnelles se renforcent mutuellement lorsqu’elles sont appliquées simultanément. Cependant, elles présentent aussi des limites potentielles et leur utilisation intensive et prolongée pourrait en faire grimper les coûts. -
16 mai 2016
Évolution récente des cadres de conduite de la politique monétaire dans le monde
Les régimes de ciblage de l’inflation ont relativement peu évolué ces dernières années malgré un contexte difficile, notamment la faiblesse prolongée de l’inflation, le choc de grande ampleur des prix des produits de base et les préoccupations grandissantes au sujet de la stabilité du système financier dans certaines économies. En revanche, les outils dont se servent les banques centrales ont, eux, nettement changé. Cet article fait le point sur l’évolution des régimes de ciblage de l’inflation de dix banques centrales d’économies avancées en ce qui a trait aux trois domaines dans lesquels la Banque du Canada mène des recherches en vue du renouvellement de l’entente sur la cible d’inflation, en 2016, à savoir : le niveau de la cible d’inflation, la mesure de l’inflation fondamentale et les considérations de stabilité financière dans la formulation de la politique monétaire.