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  • 23 décembre 2003

    L'évolution comparative des prix des services et des biens

    Depuis plusieurs décennies, les prix des services au Canada et dans les autres grands pays industrialisés augmentent plus rapidement que ceux des biens. En 2002, l'écart entre les taux d'accroissement des prix des composantes services et biens de l'IPC s'est fortement creusé, ce qui a porté les chercheurs à se demander s'il s'agissait du début d'une tendance. L'analyse révèle toutefois que cet élargissement résulte d'une dynamique de court terme et qu'il semble indépendant de la tendance de l'évolution du niveau général des prix. L'expérience montre également qu'un tel écart finit par se résorber. Les auteurs examinent diverses explications possibles du renchérissement plus vif des services par rapport à ceux des biens, notamment, le rythme plus rapide des gains de productivité dans le secteur des biens, la plus grande ouverture de ce secteur aux échanges extérieurs et la croissance plus forte de la demande de services.
  • 22 décembre 2003

    Les déséquilibres des paiements courants : quelques-uns des principaux enjeux touchant les grands pays industrialisés

    Ces dernières années, l'apparition d'importants déséquilibres de la balance courante dans les grandes économies de la planète, particulièrement aux États-Unis où le déficit a triplé, a ravivé les débats théoriques et les discussions publiques sur la viabilité de ces déséquilibres. Le principal objectif de l'auteur est de démontrer que la balance courante est le simple résultat de l'interaction de certaines forces structurelles et cycliques entre partenaires commerciaux. Pour ce faire, il examine les déterminants qui sous-tendent l'évolution de la balance courante des trois principales économies industrielles (les États-Unis, le Japon et la zone euro). Deux facteurs se dégagent nettement : l'accroissement plus rapide de la productivité aux États-Unis par rapport aux autres économies dominantes et, plus récemment, l'assouplissement de l'orientation budgétaire dans ce pays. L'auteur passe aussi en revue diverses évaluations des déséquilibres faites par des sources externes, comme l'OCDE et le FMI ainsi que des chercheurs universitaires, afin de déterminer les risques que ceux-ci peuvent faire peser sur la stabilité macroéconomique et financière.
  • 21 décembre 2003

    Motivations et conséquences de la cotation à l'étranger

    Les progrès technologiques et la libéralisation des flux de capitaux ont tous deux contribué à la modification sensible des marchés boursiers mondiaux au cours des dernières décennies. Cependant, il existe toujours des obstacles qui entravent les mouvements internationaux des capitaux. La segmentation des marchés qui en résulte incite les dirigeants d'entreprise à adopter des mesures telles que l'intercotation internationale. Après avoir examiné les coûts et les avantages liés à cette pratique, les auteurs concluent que les bourses américaines attirent une proportion grandissante des entreprises intercotées. D'après les études empiriques qu'ils ont analysées, une société qui s'inscrit en bourse à l'étranger voit le coût de ses fonds propres diminuer, par suite d'une réduction des coûts de transaction ou d'une hausse de la qualité et de la quantité des renseignements la concernant qui sont mis à la disposition des investisseurs. Par ailleurs, en raison de la présence d'asymétries d'information entre les pays, les prix ne sont pas déterminés simultanément sur les différentes places boursières.
  • 23 novembre 2003

    Une évaluation du régime des dates d'annonce préétablies

    Lorsqu'elle a adopté en décembre 2000 un nouveau régime pour la communication régulière de ses décisions au sujet du taux du financement à un jour, la Banque du Canada visait un certain nombre d'objectifs clés. Elle cherchait d'abord à réduire l'incertitude sur les marchés financiers, à faire porter l'attention davantage sur la conjoncture économique canadienne que sur la situation aux États-Unis, à mieux mettre en lumière la perspective à moyen terme de la politique monétaire et à accroître la transparence à l'égard des décisions relatives aux taux d'intérêt qu'elle prend. Les données recueillies à ce jour semblent indiquer que ces quatre objectifs ont tous été atteints en grande partie. Le régime des dates d'annonce préétablies donne à la Banque l'occasion de communiquer régulièrement ses vues sur l'état de l'économie canadienne. Il aide à se faire une meilleure idée de l'orientation générale de la politique monétaire et à mieux comprendre les motifs qui expliquent les décisions de la Banque en la matière, même si les décisions elles-mêmes ne sont pas toujours pleinement attendues.
  • 22 novembre 2003

    L'évolution récente du marché du travail au Canada

    Au cours de l'année et demie qui s'est écoulée jusqu'au milieu de 2003, l'emploi et le taux d'activité global ont tous deux progressé à un rythme exceptionnellement rapide comparativement à l'activité économique intérieure. La progression de l'emploi a été anormalement vigoureuse par rapport à celle de la production, ce qui n'a pas été le cas du nombre total d'heures travaillées. La cause en est la montée du taux d'activité des personnes de 55 ans et plus, qui ont choisi pour bon nombre d'entre elles un emploi à temps partiel. Cette modification de la composition de l'emploi a contribué à la réduction de la durée moyenne de la semaine de travail en 2002. L'apport de travail a donc progressé bien plus lentement que l'emploi et de façon plus conforme à sa relation passée avec la production. Les auteurs prévoient que les hommes et les femmes de 55 ans et plus continueront de prendre une part active à l'activité globale, mais sous l'effet de la relance de l'économie et de la réduction de l'incertitude, la composante cyclique de la croissance de l'emploi à temps partiel devrait diminuer et celle de l'emploi à temps plein augmenter. Nous devrions donc observer une progression plus modérée de l'emploi par rapport à la production. Nous pourrions en outre être témoins d'un redressement cyclique de la croissance de la productivité du travail, étant donné que le nombre total d'heures travaillées pourrait s'accroître lentement dans les premiers stades de la reprise de l'activité économique.
  • 21 novembre 2003

    Les paiements de détail : éléments nouveaux, enjeux et initiatives

    Les innovations en matière de technologies de base de l'information, d'applications propres aux paiements et d'accès au marché international ainsi que les modifications notables apportées à la réglementation du secteur financier ont profondément modifié le fonctionnement du système de paiement des transactions de détail au Canada. Ces transformations se sont principalement traduites par l'augmentation du volume et de la variété des paiements électroniques et par la participation accrue de divers groupes d'institutions financières et non financières à la fonction de fournisseurs de services de paiement de détail. L'enjeu qui en découle, pour les exploitants de systèmes de paiement, consiste à déterminer la meilleure façon de tirer parti des gains d'efficience tout en gérant les risques liés aux paiements. M. O'Connor examine les conséquences que les modifications de nature technologique et législative et les initiatives lancées par les secteurs public et privé ont eues dans certains domaines, tels que les modalités de l'offre de services; les risques et les coûts que suppose pour les clients le règlement des paiements de détail de grande valeur; la sécurité de l'information relative aux paiements et l'efficience de la transmission de cette information; et les effets de régimes de réglementation différents sur la concurrence entre fournisseurs de services de paiement de détail.
  • 20 novembre 2003

    Note technique : L'élimination du règlement rétroactif dans le SACR

    Le 1er novembre 2003, la Banque du Canada a cessé d'antidater le règlement des paiements effectués par l'entremise du Système automatisé de compensation et de règlement (SACR). Elle a plutôt adopté un mode de « règlement pour valeur le lendemain » selon lequel les résultats du processus de règlement figureront dans les livres de la banque centrale le jour où les effets sont effectivement réglés dans le SACR. Depuis juillet 1986, le règlement de ces effets s'effectuait à midi le lendemain du jour où ils étaient présentés à la compensation, mais les résultats étaient comptabilisés dans les livres de la Banque le jour qui précédait, conformément au mode de règlement « rétroactif ». Le nouveau mode de règlement devrait simplifier le processus de paiement et permettre de mieux rendre compte du risque de non-règlement; il devrait également favoriser l'efficience des systèmes de paiement. Les participants au SACR se sont entendus sur l'introduction d'une formule de compensation fondée sur le versement d'intérêts afin de ne pas imposer à nouveau des frais de flottant à leur clientèle.
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