14 décembre 1997
Publication
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13 décembre 1997
Le marché du financement à un jour au Canada
Le marché du financement à un jour permet aux opérateurs disposant d'un surplus temporaire de liquidités de prêter des capitaux jusqu'au jour ouvrable suivant et à ceux qui accusent un manque temporaire de fonds d'en emprunter. Le taux du financement à un jour a toujours été étroitement lié aux mesures de politique monétaire prises par la Banque du Canada. Les autours décrivent le développement de ce marché depuis ses débuts dans les années 50, l'évolution des opérations de politique monétaire que la Banque y mène et la façon dont il fonctionne actuellement. Les auteurs examinent également les perspectives qui s'ouvrent au marché du financement à un jour, en particulier les répercussions qu'aura le nouveau système de transfert des paiements de grande valeur. -
12 décembre 1997
Quelques projections à long terme concernant la croissance de la production potentielle
Les auteurs de cet article examinent les facteurs qui ont influencé la croissance de la production depuis les années 50 et exposent trois scénarios possibles pour l'avenir. Ils prévoient pour conclure une décélération marquée de la croissance de la production potentielle tenant à la faible croissance de la population et à une baisse du taux d'activité liée au vieillissement de la population. -
11 décembre 1997
Résumé du colloque sur la stabilité des prix, les cibles en matière d'inflation et la politique monétaire
Cet article constitue un résumé des actes d'un colloque que la Banque du Canada a tenu en mai 1997. La Banque a tenu un premier colloque sur ce sujet en 1993, soit deux ans après l'adoption de cibles en matière d'inflation au Canada. Le colloque de 1997 est revenu sur un grand nombre des questions de nature analytique concernant la stabilité des prix qui avaient été abordées lors du premier colloque, mais s'est également intéressé à plusieurs autres questions. Cette fois-ci, le prolongement des cibles de maîtrise de l'inflation au delà de 1998 étant à l'étude, une importance particulière a été accordée au rôle et aux caractéristiques de ces cibles. Le colloque a également réuni dans une table ronde des spécialistes de la politique monétaire venus de trois pays ayant adopté des cibles en matière d'inflation, soit la Nouvelle-Zélande, la Suède et le Royaume-Uni. Les observations de ces spécialistes, qui étaient centrées sur l'expérience vécue à ce chapitre dans leurs pays respectifs, font ressortir très clairement les défis que doivent relever tous les responsables de la politique monétaire dans les économies ouvertes. -
20 novembre 1997
Rapport sur la politique monétaire – Novembre 1997
Au cours des six derniers mois, l’expansion économique s’est implantée solidement au Canada, à la faveur d’un faible taux d’inflation, de conditions monétaires très expansionnistes et de la vigueur de l’économie américaine. -
14 novembre 1997
L'Union économique et monétaire européenne : Généralités et implications
L'Union européenne, qui se compose actuellement de 15 États, occupe une place importante parmi les économies avancées. La phase finale de l'Union économique et monétaire (UEM) européenne devrait s'amorcer en janvier 1999 avec l'adoption d'une monnaie unique, l'euro. Une décision relative aux pays qui se joindront à la zone euro en 1999 sera prise au printemps 1998, en fonction notamment de la réalisation des critères économiques exposés dans le Traité de Maastricht. Après avoir tracé la genèse des événements, les auteurs de l'article traitent des aspects institutionnels de l'UEM, de la formulation et de la mise en oeuvre de la politique économique au sein de la structure à venir ainsi que des effets que le parachèvement de l'UEM aura en Europe et à l'étranger. Pour le Canada, les implications directes du passage à l'euro semblent relativement modestes, du moins à court terme. -
14 novembre 1997
Revue de la Banque du Canada - Automne 1997
Page couverture
Les Puffin de Lundy
La pièce fait partie de la Collection nationale de monnaies de la Banque du Canada.
Photographie : James Zagon.
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13 novembre 1997
Mesures statistiques du taux d'inflation tendanciel
La plupart des banques centrales utilisent comme guide dans la conduite de leur politique monétaire un indice de l'inflation tendancielle semblable à celui de la Banque du Canada, l'IPC hors aliments, énergie et effet des impôts indirects. Quelques-unes d'entre elles publient régulièrement, en plus de leur indice de référence, quelques mesures statistiques du taux d'inflation tendanciel. Ces mesures ont été établies à partir d'une méthode fondée sur l'hypothèse que les variations extrêmes de prix traduisent généralement les chocs temporaires que subit le taux d'inflation et non sa tendance fondamentale. Dans cet article, l'auteure reprend les grandes lignes des travaux sur la mesure de l'inflation tendancielle qui ont été publiés par la Banque du Canada et expose les résultats des travaux plus récents réalisés sur le sujet. Elle y consacre une attention particulière à deux mesures statistiques que la Banque va suivre de plus près que les autres, soit l'IPCX, un indice de prix dont on a exclu huit des composantes les plus volatiles et qu'on a corrigé de l'incidence des impôts indirects, et l'IPCP, une mesure qui conserve toutes les composantes de l'indice global mais accorde moins de poids aux plus volatiles. -
12 novembre 1997
Les systèmes de compensation et de règlement et la Banque du Canada
Les systèmes de compensation et de règlement sont indispensables au bon fonctionnement d'une économie de marché moderne comme celle du Canada. Au cours de la dernière décennie, le Canada et divers pays étrangers se sont employés à améliorer les systèmes électroniques de compensation et de règlement qui traitent les obligations de paiement, soit individuellement soit conjointement avec des opérations liées à l'achat et à la vente d'une foule d'instruments financiers tels que titres de dette, actions, devises ou produits dérivés. L'article passe en revue certains des risques que ces systèmes posent aux participants et aux utilisateurs finals et examine le rôle de la Banque du Canada à l'égard de ces systèmes. Depuis un certain nombre d'années, la Banque participe de façon informelle à la mise au point de grands systèmes de compensation et de règlement pour être sûre que le risque systémique est géré de façon appropriée. Promulguée en juillet 1996, la Loi sur la compensation et le règlement des paiements officialisait le rôle de la Banque en matière de surveillance des systèmes de compensation et de règlement aux fins de maîtrise du risque systémique. L'article décrit les responsabilités de la Banque à ce chapitre, ainsi qu'un certain nombre de nouveaux pouvoirs dont elle a été investie par la Loi et qu'elle pourrait exercer à l'égard des systèmes de compensation et de règlement. -
14 août 1997
L'incidence de la privatisation sur la situation des finances publiques au Canada
La privatisation, qui consiste dans le transfert d'activités du secteur public au secteur privé, s'est fortement développée sur la scène internationale dans les années 80 en raison de la nécessité de réduire les déficits budgétaires et des préoccupations croissantes au sujet de l'efficience des sociétés d'État et des bureaucraties gouvernementales. Cet article traite de la privatisation au Canada et de son incidence sur la situation financière des administrations publiques nationales. La privatisation a été en général moins rapide et moins étendue au Canada qu'à l'étranger, en partie à cause de la taille relativement réduite du secteur public canadien. Néanmoins, le gouvernement fédéral, les provinces et les municipalités ont réduit de plus en plus leur participation directe aux activités économiques en vendant des sociétés d'État, en sous-traitant la fourniture de services publics par des entreprises privées et en transférant au secteur privé la mise en oeuvre de projets d'infrastructure publique. L'incidence de la privatisation de sociétés d'État sur les finances publiques varie selon certains facteurs tels que la rentabilité de la société concernée, l'importance de l'investissement initial du gouvernement et les réductions de valeur passées. Normalement, lorsqu'elles s'inscrivent dans un objectif plus vaste d'assainissement des finances publiques, les privatisations contribuent à l'amélioration de la situation financière de l'État en réduisant ses besoins de financement et son endettement. Lorsqu'il y a privatisation de services et de projets d'infrastructure, on s'attend à ce qu'une gestion plus efficiente par le secteur privé entraîne une réduction des dépenses publiques. Par exemple, un groupe privé peut être en meilleure position que le secteur public pour gérer les risques financiers inhérents aux grands travaux d'infrastructure, tels que les dépassements de coût ou le retrait de certains entrepreneurs. Toutefois, le facteur clé qui détermine les gains d'efficience et la baisse des coûts est la concurrence, et non la privatisation en soi. Par conséquent, les économies pouvant résulter de la privatisation de services et de travaux publics dépendent très fortement des modalités des contrats. Dans l'ensemble, lorsqu'elles sont structurées de façon à encourager l'efficience économique, les privatisations sont de nature à améliorer la tenue de l'économie et, partant, à produire des gains à long terme sur les plans économique et budgétaire.