Bien que le nombre de demandes d’emploi ait augmenté, le taux d’obtention d’un emploi reste relativement inchangé, tandis que le taux de cessation d’emploi a considérablement diminué. Nous démontrons que plutôt que d’accroître la probabilité de trouver un emploi, la hausse des demandes d’emploi augmente la probabilité de trouver de bons appariements, comme le montre la baisse du taux de cessation d’emploi.
Le sous-gouverneur Timothy Lane parle de la décision annoncée par la Banque hier de laisser le taux directeur inchangé. Il explique aussi comment l’adoption des technologies numériques a soutenu la résilience durant la pandémie de COVID-19.
Le sous-gouverneur Tim Lane parle de la plus récente annonce de la Banque concernant le taux directeur et explique comment la transformation numérique a soutenu la résilience durant la pandémie et pourrait accroître le potentiel de croissance de l’économie.
Depuis le milieu des années 2000, la productivité du travail ralentit au Canada malgré les énormes avancées technologiques qui étaient censées la faire progresser. L’étude cherche à déterminer si la sous-évaluation des retombées de l’économie numérique peut expliquer ce paradoxe.
Nous utilisons des données appariées entre les employeurs et les employés canadiens couvrant une période de quatre décennies pour étudier l’évolution des inégalités et de la dynamique des revenus individuels au fil du temps au Canada. Nous examinons aussi la relation entre la croissance de la rémunération des travailleurs et celle des entreprises qui les emploient.
La croissance de la production potentielle devrait être plus forte que celle prévue lors de la réévaluation d’octobre 2020. D’ici 2024, elle sera légèrement supérieure à la croissance moyenne observée de 2010 à 2019. D’après notre évaluation, le taux nominal neutre au Canada se situe toujours dans une fourchette allant de 1,75 à 2,75 %.
La croissance de la production potentielle mondiale devrait augmenter pour atteindre 3 % en 2022 : nos estimations pour toutes les régions ont été revues à la hausse par rapport à notre évaluation précédente, publiée en octobre 2020. Quant à la fourchette des estimations du taux neutre aux États-Unis, elle est restée inchangée depuis l’évaluation de l’automne 2020.
La libéralisation des échanges commerciaux entraîne une augmentation des achats d’intrants et des ventes des entreprises plus productives par rapport à leurs concurrentes moins productives du même pays. Cette réaffectation influe sur le pouvoir de marché des entreprises quant aux produits et aux intrants. Je quantifie l’effet que le pouvoir des employeurs sur le marché du travail exerce sur la répartition et la taille des gains découlant des échanges.