Marchés financiers
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Fads or Bubbles?
Les auteurs de l'étude ont recours à une nouvelle approche empirique, fondée sur l'emploi de méthodes de régression avec changement de régime, en vue de différencier deux modèles d'évaluation des actifs, soit le modèle des bulles et le modèle des engouements. -
12 décembre 1996
Le marché canadien des obligations coupon zéro
Une obligation classique est un titre de dette assorti d'un certain nombre de coupons d'intérêt payables périodiquement et d'un montant en principal remboursable à l'échéance. Comme l'indique son nom, l'obligation coupon zéro ne comporte pas de coupons d'intérêt périodiques; elle est remboursable in fine. L'obligation coupon zéro est vendue à un prix inférieur à sa valeur nominale et remboursée à sa valeur nominale à l'échéance. Le rendement obtenu est équivalent à la différence entre la valeur nominale de l'obligation et son coût d'acquisition, qui est inférieur à cette valeur. Dans cet article, l'auteur examine les caractéristiques, à titre d'instrument de placement, de l'obligation coupon zéro. L'auteur s'intéresse en particulier à un type d'obligation coupon zéro, l'obligation coupons détachés, que les courtiers en valeurs mobilières créent en séparant des obligations classiques les coupons d'intérêt. Le marché des obligations coupons détachés s'est considérablement développé au Canada depuis les années 80 et il constitue maintenant un compartiment à part entière du marché canadien des titres à revenu fixe. Son dynamisme accroît la liquidité et l'efficience du marché des valeurs à revenu fixe, ce qui contribue à réduire le coût global du financement pour le gouvernement. -
10 novembre 1996
Le marché des contrats à terme sur acceptations bancaires canadiennes
La Bourse de Montréal a lancé en 1988 le contrat à terme sur acceptations bancaires canadiennes à trois mois dénommé BAX. L'auteure explique dans cet article la nature de ce nouvel instrument financier, lequel se négocie sur le parquet de la Bourse de Montréal et est utilisé à des fins de couverture, de spéculation et d'arbitrage. Elle passe brièvement en revue les aspects techniques du marché et explique la différence entre les BAX et les accords de taux futurs. L'auteure fait en outre l'examen de la croissance rapide du marché des BAX et de l'incidence de celle-ci sur le marché des bons du Trésor. -
Speculative Behaviour, Regime-Switching and Stock Market Crashes
Les auteurs utilisent des méthodes de régression avec changement de régime pour étudier les krachs et examiner la validité de deux thèses très différentes qui pourraient expliquer ceux qui sont survenus dans le passé. La première repose sur une description des épisodes antérieurs de folie spéculative et de panique. Son argument central est que la « surévaluation » accroît la probabilité et l'ampleur attendue des krachs. -
Provincial Credit Ratings in Canada: An Ordered Probit Analysis
L'auteure utilise la méthode des probits ordonnés pour estimer les relations entre les cotes de solvabilité octroyées aux provinces par Standard & Poor's et un certain nombre de variables économiques. Les résultats s'avèrent significatifs dans le cas de toutes les variables estimées. En particulier, l'auteure constate, sur la foi d'un échantillon regroupant les données de neuf provinces, que les déclassements se produisent à peu près au même rythme à différents niveaux du ratio de la dette au PIB. -
Switching Between Chartists and Fundamentalists: A Markov Regime-Switching Approach
Depuis le début des années 80, les modèles fondés sur les facteurs économiques fondamentaux n'ont guère contribué à expliquer les variations du taux de change (Messe 1990). Devant ce problème, Frankel et Froot (1988) ont élaboré un modèle dans lequel ils ont utilisé deux approches de prévision du taux de change : l'approche fondamentaliste, dans laquelle la prévision repose sur des facteurs économiques fondamentaux, et l'approche technique, où la prévision s'appuie sur le comportement passé du taux de change. -
9 décembre 1995
Enquête sur l'activité des marchés des changes et des produits dérivés au Canada
Depuis 1983, la Banque du Canada mène des enquêtes triennales sur l'activité du marché des changes au Canada. La dernière, qui a eu lieu en avril 1995, s'est étendue aux produits dérivés. Les banques centrales de la plupart des autres pays industrialisés ayant des marchés des changes et de produits dérivés actifs ont également effectué des enquêtes similaires. C'est la première fois que les banques centrales menaient une enquête systématique et approfondie sur les opérations hors bourse visant les produits dérivés. Même si dans l'ensemble le volume quotidien de l'activité sur le marché canadien des changes, y compris les produits dérivés de change, a continué de croître rapidement (d'environ 36 % ou 30 milliards de dollars É.-U.) depuis la dernière enquête, il n'en reste pas moins que l'activité progresse moins vite qu'au cours des années 80. Les contrats de change et de taux d'intérêt ont dominé l'activité sur les marchés des produits dérivés, alors que les contrats d'actions et de marchandises ont été relativement négligeables. Au cours du mois d'avril 1995, le volume quotidien de l'activité sur les marchés des contrats de change et des contrats de taux d'intérêt au Canada, constitués en majeure partie d'opérations à terme et de swaps, a avoisiné en moyenne 19 milliards de dollars É.-U. et 15 milliards de dollars É.-U. respectivement. -
10 novembre 1995
Le marché des obligations du gouvernement canadien depuis 1980
Cet article rédigé traite des obligations négociables du gouvernement canadien, qui constituent une composante clé du programme fédéral de gestion de la dette. Il brosse d'abord un large tableau des caractéristiques de ces obligations et passe en revue les divers aspects du fonctionnement du marché intérieur de ces titres, en l'occurrence la formulation d'une stratégie de gestion de la dette, l'émission des obligations, le processus de règlement et de livraison et les opérations sur le marché secondaire. Il traite également des évolutions récentes qui se sont traduites par une amélioration de l'efficience globale du marché. Il fait partie d'une série d'articles décrivant et analysant les particularités du secteur financier canadien. -
7 décembre 1994
Les opérations de pension et les prêts de valeurs mobilières au Canada
Les cessions ou mises en pension, les prises en pension et les prêts de valeurs mobilières donnent la possibilité à diverses institutions de mener de manière efficiente un large éventail d'opérations financières. Ils permettent en outre aux opérateurs du marché d'accroître le rendement de leur trésorerie et de leurs portefeuilles de titres. Les marchés des pensions et des prêts de valeurs mobilières ont enregistré une forte croissance au Canada au cours des dernières années, dans le sillage de l'expansion observée sur les grandes places financières à l'étranger. Le volume des transactions au Canada oscille maintenant en moyenne entre 35 et 50 milliards de dollars par jour. L'auteur de l'article fait remarquer que cette croissance a été largement favorisée par des modifications de nature structurelle et réglementaire. La grande majorité des opérations de pension et des prêts de valeurs mobilières portent sur des titres d'État, principalement des obligations émises par le gouvernement canadien.