Inflation et prix
-
-
13 mai 1997
Contraintes de capacité, ajustement des prix et politique monétaire
La courbe de Phillips à court terme exprime une relation positive à court terme entre le niveau de l'activité économique et l'inflation. Lorsque le niveau de la demande au sein de l'économie est supérieur à celui de la production potentielle à court terme, les pressions sur les prix s'intensifient et l'inflation augmente. L'article fait état des premiers travaux qui ont été effectués sur la courbe de Phillips à court terme et s'intéresse tout particulièrement à la vieille thèse selon laquelle cette courbe aurait une forme non linéaire, c'est-à-dire que l'inflation serait plus sensible aux variations de la production lorsque l'économie se trouve au sommet que lorsqu'elle se trouve au bas du cycle. Le caractère non linéaire de la courbe de Phillips à court terme, qui s'explique généralement par l'existence de contraintes de capacité qui limitent l'expansion de l'économie à court terme, suscite depuis quelque temps un regain d'intérêt. L'auteur passe en revue les résultats de travaux récents qui donnent à penser que la courbe de Phillips est non linéaire dans le cas du Canada et analyse les conséquences qui pourraient en découler pour la politique monétaire. -
Mesures du taux d'inflation tendanciel
Dans ce travail, l'auteure établit de nouvelles mesures du taux d'inflation tendanciel à partir des variations des composantes de l'IPC total, dans l'hypothèse où les variations extrêmes de certains prix traduisent des chocs d'offre temporaires et non la tendance fondamentale des prix. -
La courbe de Phillips au Canada : un examen de quelques hypothèses
La présente étude, qui s'inspire de diverses recherches effectuées sur la dynamique des prix au Canada, examine certaines hypothèses susceptibles d'expliquer la piètre qualité des prévisions réalisées récemment à l'aide de la courbe de Phillips traditionnelle. -
14 décembre 1996
L'incidence des fluctuations du taux de change sur les prix à la consommation
Dans le premier volet, plutôt théorique, l'auteure analyse les facteurs qui influencent le mécanisme par lequel les variations du taux de change se transmettent aux prix à la consommation. Dans le second, elle examine l'expérience canadienne récente en la matière à partir de 1992. Plus précisément, elle utilise l'analyse de la première partie pour expliquer pourquoi la dépréciation de près de 20 % du dollar canadien entre 1992 et 1994 ne s'est pas traduite par une hausse du taux d'inflation aussi forte qu'on l'aurait prévu à la lumière des estimations traditionnelles de l'incidence des variations du taux de change sur les prix. L'auteure explique ce phénomène d'abord par les facteurs énumérés dans le volet théorique, à savoir la conjoncture de la demande, les coûts d'ajustement des prix et la perception de la durée de la dépréciation, et ensuite, par des facteurs plus particuliers tels que l'abolition des droits de douane entre le Canada et les États-Unis et la restructuration du marché de la vente au détail. Ces derniers éléments ont sans doute contribué à neutraliser l'effet de la dépréciation du dollar sur les prix. -
11 août 1996
La mesure et l'interprétation des taux d'intérêt réels à court terme et de l'inflation attendue
Dans cet article, l'auteur compare différentes mesures des taux d'intérêt réels à court terme pour le Canada pour la période comprise entre 1956 et 1995. Pour mesurer le taux d'intérêt réel prévu, il a recours à une variable d'approximation de l'inflation attendue qui se fonde sur les caractéristiques de l'inflation passée. Lorsqu'on examine le comportement de l'inflation au Canada au fil du temps, on est porté à croire que ses caractéristiques ont changé considérablement avec le temps. L'inflation passée peut être considérée selon trois scénarios différents, à savoir que l'inflation moyenne est faible et les chocs n'ont que des effets temporaires sur elle; l'inflation est modérée et s'accompagne de perturbations plus persistantes; et l'inflation s'emballe et les chocs ont des effets permanents sur son niveau. La variable d'approximation de l'inflation attendue s'appuie sur un modèle statistique, le modèle à changement de régime de Markov, pour prendre en compte les changements de comportement de l'inflation au fil du temps. On s'est rendu compte que l'incertitude découlant de la variabilité du comportement de l'inflation rejaillit sur l'estimation des attentes d'inflation et, par voie de conséquence, sur la mesure des taux d'intérêt réels. Les fourchettes cibles servant à maintenir à un bas niveau le taux d'inflation devraient contribuer à réduire l'incertitude entourant le comportement de l'inflation. On est porté à croire, lorsqu'on examine la façon dont celle-ci et les taux d'intérêt évoluent, que la crédibilité des objectifs de maîtrise de l'inflation visés par la Banque du Canada va s'accroissant. Cela devrait contribuer à réduire l'incertitude entourant l'inflation et mener à la longue à de faibles taux d'intérêt nominaux. -
Does Inflation Uncertainty Vary with the Level of Inflation?
L'objectif des auteurs est de tester l'hypothèse que l'incertitude entourant l'inflation s'accroît lorsque le taux d'inflation augmente. Ils fondent leur analyse sur l'utilisation de modèles autorégressifs conditionnellement hétéroscédastiques généralisés (GARCH), lesquels permettent à la variance conditionnelle du terme d'erreur de fluctuer dans le temps. Comme cette variance constitue une approximation de l'incertitude entourant l'inflation, la détection d'une relation positive entre elle et l'inflation viendrait étayer l'hypothèse examinée. -
Inflation, Learning and Monetary Policy Regimes in The G-7 Economies
Dans cette étude, les auteurs présentent des estimations de modèles de Markov à changement de régime comportant deux et trois états pour représenter l'inflation, mesurée par les indices des prix à la consommation des pays du groupe des Sept. Les tests effectués révèlent que les modèles à deux états sont supérieurs à ceux à état […] -
Changes in the Inflation Process in Canada: Evidence and Implications
L'économie canadienne est en transition entre une phase de désinflation et une période caractérisée par un taux d'inflation très bas et relativement stable. Dans ce contexte, l'auteur se demande s'il faut s'attendre à ce que les paramètres d'une équation de forme réduite soient insensibles aux changements qui s'opèrent dans le processus d'inflation. Deux questions empiriques […] -
Deriving Agents' Inflation Forecasts from the Term Structure of Interest Rates
À l'aide de la structure par terme des taux d'intérêt nominaux, l'auteur établit sur plusieurs horizons de prévision à moyen terme des estimations des anticipations d'inflation que forment les agents économiques. L'hypothèse d'anticipations de la courbe de rendement est retenue conjointement avec celle selon laquelle les taux d'intérêt réels futurs anticipés sont donnés par les […]