Inflation : coûts et avantages
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20 décembre 2006
L'importance de la politique monétaire : une perspective canadienne
L'auteur s'emploie à répondre à plusieurs grandes questions au sujet de la politique monétaire canadienne. Il décrit d'abord en quoi consiste la politique monétaire. Ensuite, il explique pourquoi la Banque du Canada se concentre sur la maîtrise de l'inflation plutôt que sur d'autres variables macroéconomiques. En troisième lieu, il aborde la manière dont les mesures prises par la banque centrale influencent le taux d'inflation. Finalement, il analyse comment la politique monétaire peut procurer des avantages réels et significatifs à la société. -
22 mai 2003
Cibles d'inflation et planification à moyen terme : quelques règles empiriques simples
La poursuite de cibles d'inflation, un contexte macroéconomique stable et un taux de croissance moyen de la production potentielle peu susceptible de varier de façon importante dans les quelques années à venir sont autant de facteurs qui aident les ménages, les entreprises et les administrations publiques à dresser leurs plans économiques et financiers à moyen terme. Plusieurs règles empiriques simples peuvent servir à faciliter cette planification. En particulier, le régime de cibles d'inflation a permis de maintenir, en moyenne sur plusieurs années, la plupart des principales mesures de l'inflation très près du point médian de la fourchette cible. Ce régime, combiné à un cadre budgétaire bien défini, a favorisé la création d'un contexte macroéconomique plus stable, dans lequel la production fluctue moins autour de son niveau potentiel. Le taux d'accroissement de la production potentielle devrait s'établir en moyenne à 3 % environ au cours des prochaines années. Compte tenu de ces facteurs et des relations observées par le passé, il est probable que le revenu du travail, les profits et les dépenses de consommation progresseront en moyenne de quelque 5 % à moyen terme. Les taux d'intérêt réels et nominaux à long terme devraient continuer d'être stables, les rendements réels à 30 ans, osciller vraisemblablement autour de 3,5 ou 4,0 %, et les rendements nominaux, se tenir aux alentours de 5,5 ou 6,0 %. -
21 mai 2002
Inflation et macroéconomie : changements survenus entre les années 1980 et 1990
Le niveau de l'inflation au Canada a été nettement plus bas au cours des dix dernières années que durant les deux décennies précédentes. Parallèlement, le comportement de l'inflation s'est profondément transformé. À partir des données et des travaux existants, l'auteur examine d'abord les changements que la variabilité, les taux de croissance et les autres propriétés de certaines variables macroéconomiques importantes ont connus durant les années 1980 et 1990. Il se penche ensuite sur la mesure dans laquelle ces changements sont liés à la réorientation de la politique monétaire pendant cette période. Enfin, il passe en revue les avantages économiques que le Canada a tirés de ces changements. -
On Inflation and the Persistence of Shocks to Output
Les auteurs cherchent à établir empiriquement si l'incidence des chocs de production varie selon le niveau de l'inflation. Ils prolongent l'analyse d'Elwood (1998) en intégrant au modèle un seuil d'inflation susceptible d'influer sur les propriétés stochastiques de la production. -
Implications of Uncertainty about Long-Run Inflation and the Price Level
L'auteur passe en revue les travaux théoriques et empiriques qui ont récemment été consacrés aux conséquences économiques de l'incertitude entourant les perspectives à long terme en matière d'inflation. Au cours de la dernière décennie, des progrès importants ont été accomplis dans la compréhension des liens entre l'inflation, l'incertitude liée à celle-ci en longue période et l'activité économique dans les économies industrielles. -
Inflation and the Tax System in Canada: An Exploratory Partial-Equilibrium Analysis
L'étude présente les résultats de l'application aux données canadiennes, à titre expérimental, d'une approche proposée initialement par Feldstein (1997 et 1999). Ce dernier constate que, même à de bas taux d'inflation, l'interaction de l'inflation et de l'imposition des revenus tirés de placements (gains en capital, dividendes et intérêts) dans un régime fiscal imparfaitement indexé entraîne des distorsions coûteuses. -
Capital Gains and Inflation Taxes in a Life-cycle Model
L'inflation exerce des distorsions de toutes sortes dans l'économie. Dans cette étude, les auteurs mettent en lumière l'interaction qui existe entre l'inflation et l'imposition des gains en capital ainsi que les distorsions que ces deux facteurs créent dans l'économie par le truchement des marchés financiers. Leur analyse s'appuie sur plusieurs observations. Premièrement, la formation du […] -
A Non-Paradoxical Interpretation of the Gibson Paradox
L'auteur de l'étude montre qu'il est possible de calculer le taux d'intérêt réel en combinant le niveau des prix avec le taux d'intérêt nominal dans le cadre d'un régime monétaire où le niveau des prix est stationnaire par rapport à sa tendance. Il constate en effet que, sous un tel régime, le niveau des prix […] -
14 décembre 1998
La rigidité à la baisse des salaires
La capacité de l'inflation de faciliter l'ajustement des prix et des salaires, donc d'améliorer la tenue de l'économie, a fait couler beaucoup d'encre récemment. Le débat s'est focalisé plus précisément sur la question de savoir si les salaires sont rigides à la baisse. On dit que les salaires sont « rigides à la baisse » quand le taux de rémunération de certains travailleurs résiste aux pressions à la baisse qu'exerce une modification de l'offre et de la demande. Certains auteurs ont laissé entendre que, lorsque la rigidité à la baisse des salaires nominaux est généralisée, il vaut mieux adopter une politique monétaire visant un taux d'inflation positif. Dans cet article, les auteurs évaluent l'hypothèse de la rigidité des salaires. Ils se penchent d'abord sur les observations empiriques afin d'évaluer le degré de rigidité à la baisse des salaires au Canada. Ils analysent ensuite quelques éléments fondamentaux de l'hypothèse de rigidité et ses implications pour l'emploi et voient si la combinaison d'une rigidité des salaires et d'une faible inflation a effectivement réduit l'emploi.