Évolution économique et financière récente
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The Liquidity Trap: Evidence from Japan
L'activité économique piétine au Japon depuis l'éclatement de la bulle spéculative survenu sur les marchés financiers en 1990, en dépit d'une politique monétaire fortement expansionniste qui a fait baisser les taux d'intérêt à des niveaux records. -
11 mai 1996
L'évolution récente des agrégats monétaires et ses conséquences
En 1995, l'agrégat au sens large M2+ a progressé à un taux annuel de 4,5 % – presque deux fois plus qu'en 1994 –, la concurrence des fonds mutuels ayant eu moins d'incidence, en termes de déplacement de fonds, sur les dépenses d'épargne des particuliers. L'agrégat M2+ corrigé de l'effet de la substituabilité étroite qui existe, par exemple, entre les OEC et certains fonds mutuels n'a progressé que de 3,4 %. L'agrégat M1 brut a augmenté de 8,2 % durant l'année, en raison de l'accroissement de la demande d'encaisses de transaction attribuable au repli des taux du marché et aux taux de rendement plus attrayants offerts par les banques sur les dépôts à vue des sociétés. La croissance vigoureuse de M1 brut au deuxième semestre de 1995 fait présumer que l'activité économique devrait progresser à un rythme modéré durant la première moitié de 1996, alors que la modeste croissance des agrégats au sens large indique un rythme d'expansion monétaire compatible avec le maintien d'un taux d'inflation bas. À l'occasion de cet examen annuel de l'évolution des agrégats monétaires, les auteurs présentent un nouveau modèle, fondé sur les écarts de M1 par rapport à son niveau de long terme, selon lequel le taux d'inflation devrait se maintenir juste au-dessous du point médian de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation au cours des deux ou trois prochaines années. -
The Electronic Purse: An Overview of Recent Developments and Policy Issues
Les futurologues parlent depuis longtemps déjà de l'avènement possible d'une société sans numéraire, et les prédictions à ce sujet se sont multipliées depuis le lancement des cartes à puce (cartes auxquelles est intégrée une puce électronique) au milieu des années 70. -
9 novembre 1995
L'analyse à l'aide du MTP des répercussions des chocs de demande étrangère sur l'économie canadienne
Par le passé, les hausses rapides et insoutenables de la demande de biens et services chez les principaux partenaires commerciaux du Canada ont eu des répercussions importantes sur l'économie nationale. Ces phénomènes se sont en général caractérisés par des hausses des prix des produits de base et par un durcissement des conditions monétaires à l'étranger visant à contenir les pressions inflationnistes. L'auteur de cet article utilise le Modèle trimestriel de prévision de la Banque (décrit dans la livraison d'automne 1994 de la Revue) en vue de déterminer les mécanismes de transmission de ces événements d'origine étrangère à l'ensemble de l'économie canadienne. Il fait aussi ressortir comment les autorités monétaires au Canada doivent réagir pour maintenir un taux cible d'inflation. -
10 août 1995
Quelques aspects de la restructuration économique au Canada de 1989 à 1994
Le mode de production des biens et des services utilisé par les entreprises canadiennes a changé considérablement dans les années 90. Une importante caractéristique de la restructuration qui s'est opérée a été le recours accru aux biens d'équipement, en particulier aux technologies automatisées par rapport au travail dans les processus de production. L'auteur analyse ce phénomène du point de vue macroéconomique, en cernant les principaux facteurs qui expliquent l'évolution tendancielle de l'investissement et de l'emploi depuis la fin des années 80. L'analyse porte en particulier sur les coûts relatifs du capital et du travail pendant la période en question et sur leurs conséquences pour la production et l'emploi. -
7 mai 1995
Le phénomène de la désinflation dans le monde industrialisé au cours des années 90
Le Canada n'est pas le seul pays ayant réalisé des progrès substantiels dans la voie de la stabilité des prix. Le taux moyen d'inflation dans les pays industrialisés a fortement diminué durant la première moitié des années 90, qui représentait la troisième période de désinflation généralisée observée au cours des vingt dernières années. À la fin de 1994, les taux d'inflation de nombreux pays avaient reculé à des niveaux qu'on n'avait pas vus depuis le début des années 60 et oscillaient généralement entre 1 et 3 %. En dépit du recul de l'inflation aux mêmes bas niveaux, on a constaté des différences intéressantes d'un pays à l'autre. Par exemple, le taux d'inflation a baissé beaucoup plus rapidement en moyenne dans les pays non européens. Dans un grand nombre de pays, le rythme de désinflation s'est nettement ralenti après 1992, en dépit de l'atonie persistante de la demande. Les pays où la monnaie nationale a fortement baissé au cours de la première moitié des années 90 n'ont pas connu un taux d'inflation moyen plus élevé qu'ailleurs. L'auteur de l'article signale différents facteurs qui agissent sur l'inflation dans les pays industrialisés. Parmi ceux-ci, on trouve des facteurs spéciaux comme les modifications apportées aux impôts indirects, ainsi que des déterminants plus fondamentaux de l'inflation comme le niveau des capacités inutilisées dans l'économie. L'importance de ces facteurs et, peut-être, la façon dont l'inflation y a réagi ont varié d'un pays à l'autre. Un dénominateur commun est, toutefois, la résolution de plus en plus ferme des autorités monétaires des différents pays industrialisés de réaliser et de maintenir la stabilité des prix. -
8 décembre 1994
Quelques répercussions macroéconomiques d'un endettement croissant des administrations publiques
Depuis le milieu des années 70, la dette publique n'a cessé d'augmenter au Canada par rapport au produit intérieur brut. Le Canada n'a pas été le seul pays où augmentait la dette publique, mais il se classe maintenant nettement dans le groupe des pays les plus endettés. L'auteur de l'article évalue les effets de la hausse de la dette publique sur la situation macroéconomique et fait certains calculs qui visent à illustrer l'incidence que le niveau élevé de la dette peut avoir à long terme sur l'économie canadienne. L'analyse, qui est fondée sur un modèle de l'économie canadienne utilisé à la Banque du Canada, donne à penser qu'un niveau élevé d'endettement public a un effet négatif à la fois sur la production et sur la portion de la production destinée à la consommation intérieure. La principale conclusion en matière de politique économique est qu'il serait très avantageux de mettre un terme à la hausse de la dette publique, afin d'éviter que les possibilités de consommation continuent de s'amenuiser. -
Les provinces canadiennes et la convergence : une évaluation empirique
Cette étude a pour but de déterminer si l'hypothèse de convergence économique s'applique aux provinces canadiennes. En utilisant les données du produit intérieur brut réel par habitant et de la productivité des facteurs de production entre 1966 et 1992, l'étude montre, à l'aide de deux méthodes distinctes, que l'on ne peut rejeter cette hypothèse. -
An Empirical Investigation into Government Spending and Private Sector Behaviour
We examine whether there is a significant relationship between government and private consumption for Canada. We derive estimating equations between the two types of consumption under both cointegration and no-cointegration assumptions.