Agrégats monétaires
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14 août 1999
La monnaie comme variable passive ou active et la politique monétaire
Cet article, rédigé par un économiste invité, porte sur le rôle de la monnaie dans le mécanisme de transmission de la politique monétaire. L'auteur réfute la thèse voulant que la monnaie soit une variable passive qui réagit aux variations des prix, des taux d'intérêt et de la production, sans avoir d'effet direct sur ces derniers. Il fait valoir que les résultats empiriques étayent plutôt le point de vue selon lequel la monnaie joue un rôle actif dans le mécanisme de transmission. Bien qu'il convienne que des agrégats monétaires particuliers peuvent être difficiles à interpréter en raison de l'instabilité de la fonction de demande de monnaie, il soutient que les agrégats monétaires, en particulier ceux basés sur la monnaie de transaction, devraient occuper une place plus importante dans la hiérarchie des variables prises en compte par la Banque au moment de la formulation de la politique monétaire. -
15 mai 1999
L'évolution récente des agrégats monétaires et son incidence
Dans le cadre des responsabilités qui lui incombent en matière de politique monétaire, la Banque du Canada suit de près le rythme d'expansion de la masse monétaire afin d'y déceler des indications permettant d'évaluer les perspectives en matière d'inflation et d'activité économique. Ces dernières années, un certain nombre de facteurs ont faussé le profil de croissance des agrégats traditionnels larges et étroits. Dans le présent article, les auteurs font voir que l'élimination des réserves obligatoires et les innovations financières ont entraîné un flottement dans le classement des comptes de dépôt. Ils annoncent l'ajout de deux nouvelles mesures des encaisses de transaction, les agrégats M1+ et M1++ (décrits de manière plus approfondie dans une note technique publiée dans la présente livraison de la Revue), qui sont corrigés d'une partie de l'effet de la substitution qui s'est opérée entre les instruments financiers. Ils attribuent le ralentissement de la croissance de M1 observé en 1998 à l'influence moindre de facteurs spéciaux, à une réaction retardée aux hausses de taux d'intérêt survenues en 1997 et au début de 1998 et à un resserrement passager des modalités de crédit opéré à l'automne 1998. L'agrégat au sens large M2++, qui comprend l'ensemble des dépôts d'épargne des particuliers, les rentes des sociétés d'assurance vie et les fonds communs de placement, a progressé à un rythme soutenu en 1998, ce qui laisse entrevoir une expansion de la dépense totale d'environ 4 à 5 % et le maintien de l'inflation dans les limites de la fourchette cible. -
The Quantity of Money and Monetary Policy
Dans cette étude, l'auteur traite brièvement des relations existant entre la théorie quantitative de la monnaie, le monétarisme et les régimes de politique fondés sur la poursuite de cibles en matière d'expansion monétaire et d'inflation, puis il examine différentes hypothèses relatives au rôle de la monnaie dans le mécanisme de transmission de la politique monétaire. […] -
14 mai 1998
L'évolution récente des agrégats monétaires et ses conséquences
Cet article examine l'évolution des agrégats monétaires au cours de l'année 1997 et les conséquences qu'elle a pour l'activité économique future. L'agrégat au sens étroit M1 a progressé rapidement au premier semestre de 1997, mais son rythme s'est quelque peu ralenti au second semestre. La forte croissance de cet agrégat au cours des dernières années s'explique, en majeure partie, par une augmentation de la demande d'encaisses de transaction découlant de la baisse des taux d'intérêt et de la reprise de l'activité économique. Un certain nombre de facteurs spéciaux qui ont également joué un rôle sont aussi examinés. La Banque s'attend à ce que la croissance de M1 se ralentisse légèrement au cours de 1998 et 1999, ce qui serait compatible avec un taux de l'inflation tendancielle se situant à l'intérieur de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation, qui est de 1 à 3 % pour les deux prochaines années. Le taux de croissance de l'agrégat au sens large M2+ continue d'être faussé par le déplacement vers les fonds mutuels de l'épargne investie dans des dépôts à terme fixe. Un agrégat plus étoffé qui comprend M2+, les OEC et les fonds mutuels de toutes les catégories et qui constitue ainsi un meilleur indicateur de la croissance des agrégats au sens large, a augmenté à un rythme modéré en 1997. Le comportement récent des agrégats monétaires au sens large continue de laisser croire que l'inflation demeurera faible dans les années à venir. -
Forecasting Inflation with the M1-VECM: Part Two
La banque centrale se préoccupe essentiellement de l'orientation générale que prendra l'inflation à l'avenir et non des fluctuations passagères qu'elle affiche. Les auteurs de l'étude ont donc choisi de se pencher sur la prévision d'une mesure simple de la tendance de l'inflation, le taux d'augmentation de l'IPC sur huit trimestres. Leur objectif principal est d'améliorer […] -
11 mai 1996
L'évolution récente des agrégats monétaires et ses conséquences
En 1995, l'agrégat au sens large M2+ a progressé à un taux annuel de 4,5 % – presque deux fois plus qu'en 1994 –, la concurrence des fonds mutuels ayant eu moins d'incidence, en termes de déplacement de fonds, sur les dépenses d'épargne des particuliers. L'agrégat M2+ corrigé de l'effet de la substituabilité étroite qui existe, par exemple, entre les OEC et certains fonds mutuels n'a progressé que de 3,4 %. L'agrégat M1 brut a augmenté de 8,2 % durant l'année, en raison de l'accroissement de la demande d'encaisses de transaction attribuable au repli des taux du marché et aux taux de rendement plus attrayants offerts par les banques sur les dépôts à vue des sociétés. La croissance vigoureuse de M1 brut au deuxième semestre de 1995 fait présumer que l'activité économique devrait progresser à un rythme modéré durant la première moitié de 1996, alors que la modeste croissance des agrégats au sens large indique un rythme d'expansion monétaire compatible avec le maintien d'un taux d'inflation bas. À l'occasion de cet examen annuel de l'évolution des agrégats monétaires, les auteurs présentent un nouveau modèle, fondé sur les écarts de M1 par rapport à son niveau de long terme, selon lequel le taux d'inflation devrait se maintenir juste au-dessous du point médian de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation au cours des deux ou trois prochaines années. -
A Distant-Early-Warning Model of Inflation Based on M1 Disequilibria
Les auteurs de la présente étude sont parvenus à la conclusion qu'un modèle de correction des erreurs qui prévoit l'évolution du taux d'inflation entre le trimestre de la prévision et les huit trimestres subséquents fournit d'importants renseignements avancés sur l'évolution de l'inflation. -
Long-Run Demand for M1
Dans cette étude, l'auteur procède à l'analyse et à l'estimation des relations à long terme entre M1, les prix, la production et les taux d'intérêt, en vue de déterminer s'il y a entre ces variables une relation stable qui peut être interprétée comme une fonction de demande de monnaie à long terme. À cette fin, […] -
The Canadian Experience with Weighted Monetary Aggregates
Dans cette étude, les auteurs comparent les agrégats monétaires pondérés (en particulier, les agrégats idéaux de Fisher) aux agrégats traditionnels obtenus par sommation en termes de leur contenu informatif et leur capacité de prédire les prix, la production réelle et la dépense nominale sur la période allant du premier trimestre de 1971 au troisième trimestre […]
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