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Predicting Canadian Recessions Using Financial Variables: A Probit Approach

Document de travail du personnel 1998-5 Joseph Atta-Mensah, Greg Tkacz
Les auteurs étudient la faculté de certaines variables financières d'aider à prévoir les récessions au Canada. Sur le plan méthodologique, ils s'inspirent étroitement d'Estrella et Mishkin (1998), qui utilisent un modèle probit pour prédire les récessions de l'économie américaine jusqu'à huit trimestres à l'avance. Leur principale conclusion est que l'écart entre le rendement des obligations […]

The Benefits of Low Inflation: Taking Stock

Rapport technique n° 83 Brian O'Reilly
L'auteur examine les recherches empiriques consacrées aux avantages d'un bas niveau d'inflation, en particulier les études menées depuis 1990, en faisant appel à la grille d'analyse retenue dans la section qui traitait de ces avantages dans le Rapport annuel du gouverneur de la Banque du Canada pour l'année 1990.

Food Aid Delivery, Food Security and Aggregate Welfare in a Small Open Economy: Theory and Evidence

Document de travail du personnel 1998-1 Patrick Osakwe
L'auteur modélise une petite économie ouverte pour examiner la façon dont le mode de remboursement de l'aide alimentaire agit, dans les pays bénéficiaires, sur l'emploi, la sécurité alimentaire et le bien-être global, dans un environnement où les entreprises du secteur privé paient des salaires d'efficience en vue d'encourager l'effort. Il prend en considération deux formes […]
14 décembre 1997

L'évolution économique et financière récente

L'économie canadienne a progressé à un taux annuel moyen de 4 % au deuxième semestre de 1996 et au cours des trois derniers trimestres de 1997, à la faveur de la détente des conditions monétaires, des gains importants au chapitre de l'emploi, de la faiblesse de l'inflation, de l'amélioration des finances publiques et de la vigueur de la demande aux États-Unis. Ces facteurs continueront d'étayer le scénario d'une croissance durable de la production et de l'emploi dans les mois à venir. La situation en Asie continuant d'évoluer, il est difficile d'évaluer avec précision l'incidence globale qu'elle aura sur l'économie canadienne. Parallèlement, la tenue plus vigoureuse que prévu des économies des États-Unis, du Mexique et de l'Europe ainsi que la réduction des taux d'intérêt à plus long terme dans la plupart des pays industriels ont été des surprises favorables. Le taux d'inflation mesuré par l'indice de référence est tombé tout juste en deçà de la fourchette de maîtrise de l'inflation, qui est de 1 à 3 %, au cours des derniers mois de 1997. Avec l'atténuation de l'effet de quelques-uns des facteurs spéciaux qui ont contribué à cette baisse, le taux d'inflation mesuré par l'indice de référence devrait retourner à l'intérieur de la fourchette au cours des prochains mois.
11 décembre 1997

Résumé du colloque sur la stabilité des prix, les cibles en matière d'inflation et la politique monétaire

Cet article constitue un résumé des actes d'un colloque que la Banque du Canada a tenu en mai 1997. La Banque a tenu un premier colloque sur ce sujet en 1993, soit deux ans après l'adoption de cibles en matière d'inflation au Canada. Le colloque de 1997 est revenu sur un grand nombre des questions de nature analytique concernant la stabilité des prix qui avaient été abordées lors du premier colloque, mais s'est également intéressé à plusieurs autres questions. Cette fois-ci, le prolongement des cibles de maîtrise de l'inflation au delà de 1998 étant à l'étude, une importance particulière a été accordée au rôle et aux caractéristiques de ces cibles. Le colloque a également réuni dans une table ronde des spécialistes de la politique monétaire venus de trois pays ayant adopté des cibles en matière d'inflation, soit la Nouvelle-Zélande, la Suède et le Royaume-Uni. Les observations de ces spécialistes, qui étaient centrées sur l'expérience vécue à ce chapitre dans leurs pays respectifs, font ressortir très clairement les défis que doivent relever tous les responsables de la politique monétaire dans les économies ouvertes.
14 novembre 1997

L'Union économique et monétaire européenne : Généralités et implications

L'Union européenne, qui se compose actuellement de 15 États, occupe une place importante parmi les économies avancées. La phase finale de l'Union économique et monétaire (UEM) européenne devrait s'amorcer en janvier 1999 avec l'adoption d'une monnaie unique, l'euro. Une décision relative aux pays qui se joindront à la zone euro en 1999 sera prise au printemps 1998, en fonction notamment de la réalisation des critères économiques exposés dans le Traité de Maastricht. Après avoir tracé la genèse des événements, les auteurs de l'article traitent des aspects institutionnels de l'UEM, de la formulation et de la mise en oeuvre de la politique économique au sein de la structure à venir ainsi que des effets que le parachèvement de l'UEM aura en Europe et à l'étranger. Pour le Canada, les implications directes du passage à l'euro semblent relativement modestes, du moins à court terme.
13 novembre 1997

Mesures statistiques du taux d'inflation tendanciel

La plupart des banques centrales utilisent comme guide dans la conduite de leur politique monétaire un indice de l'inflation tendancielle semblable à celui de la Banque du Canada, l'IPC hors aliments, énergie et effet des impôts indirects. Quelques-unes d'entre elles publient régulièrement, en plus de leur indice de référence, quelques mesures statistiques du taux d'inflation tendanciel. Ces mesures ont été établies à partir d'une méthode fondée sur l'hypothèse que les variations extrêmes de prix traduisent généralement les chocs temporaires que subit le taux d'inflation et non sa tendance fondamentale. Dans cet article, l'auteure reprend les grandes lignes des travaux sur la mesure de l'inflation tendancielle qui ont été publiés par la Banque du Canada et expose les résultats des travaux plus récents réalisés sur le sujet. Elle y consacre une attention particulière à deux mesures statistiques que la Banque va suivre de plus près que les autres, soit l'IPCX, un indice de prix dont on a exclu huit des composantes les plus volatiles et qu'on a corrigé de l'incidence des impôts indirects, et l'IPCP, une mesure qui conserve toutes les composantes de l'indice global mais accorde moins de poids aux plus volatiles.

A Measure of Underlying Inflation in the United States

Document de travail du personnel 1997-20 Iris Claus
Une banque centrale ayant pour objectif premier de préserver la stabilité des prix doit pouvoir distinguer les chocs temporaires qui frappent les prix et les chocs persistants qui touchent le taux d'inflation. Il importe donc qu'elle dispose d'une mesure de l'inflation sous-jacente susceptible de la guider dans la conduite de la politique monétaire.

Les marchés du travail régionaux : une comparaison entre le Canada et les États-Unis

Document de travail du personnel 1997-17 Mario Lefebvre
Cette étude a pour but de comparer l'évolution des marchés régionaux de l'emploi au Canada et aux États-Unis. L'étude démontre que le degré de persistance du chômage dans les provinces canadiennes est nettement plus élevé que dans les régions américaines.
14 août 1997

L'incidence de la privatisation sur la situation des finances publiques au Canada

La privatisation, qui consiste dans le transfert d'activités du secteur public au secteur privé, s'est fortement développée sur la scène internationale dans les années 80 en raison de la nécessité de réduire les déficits budgétaires et des préoccupations croissantes au sujet de l'efficience des sociétés d'État et des bureaucraties gouvernementales. Cet article traite de la privatisation au Canada et de son incidence sur la situation financière des administrations publiques nationales. La privatisation a été en général moins rapide et moins étendue au Canada qu'à l'étranger, en partie à cause de la taille relativement réduite du secteur public canadien. Néanmoins, le gouvernement fédéral, les provinces et les municipalités ont réduit de plus en plus leur participation directe aux activités économiques en vendant des sociétés d'État, en sous-traitant la fourniture de services publics par des entreprises privées et en transférant au secteur privé la mise en oeuvre de projets d'infrastructure publique. L'incidence de la privatisation de sociétés d'État sur les finances publiques varie selon certains facteurs tels que la rentabilité de la société concernée, l'importance de l'investissement initial du gouvernement et les réductions de valeur passées. Normalement, lorsqu'elles s'inscrivent dans un objectif plus vaste d'assainissement des finances publiques, les privatisations contribuent à l'amélioration de la situation financière de l'État en réduisant ses besoins de financement et son endettement. Lorsqu'il y a privatisation de services et de projets d'infrastructure, on s'attend à ce qu'une gestion plus efficiente par le secteur privé entraîne une réduction des dépenses publiques. Par exemple, un groupe privé peut être en meilleure position que le secteur public pour gérer les risques financiers inhérents aux grands travaux d'infrastructure, tels que les dépassements de coût ou le retrait de certains entrepreneurs. Toutefois, le facteur clé qui détermine les gains d'efficience et la baisse des coûts est la concurrence, et non la privatisation en soi. Par conséquent, les économies pouvant résulter de la privatisation de services et de travaux publics dépendent très fortement des modalités des contrats. Dans l'ensemble, lorsqu'elles sont structurées de façon à encourager l'efficience économique, les privatisations sont de nature à améliorer la tenue de l'économie et, partant, à produire des gains à long terme sur les plans économique et budgétaire.
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