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Greater Transparency in Monetary Policy: Impact on Financial Markets

Rapport technique n° 86 Philippe Muller, Mark Zelmer
La Banque du Canada a pris des mesures afin d'accroître la transparence de la politique monétaire canadienne. L'étude examine si cette plus grande transparence a aidé les marchés financiers à mieux comprendre la conduite de la politique monétaire.

Why Canada Needs a Flexible Exchange Rate

Document de travail du personnel 1999-12 John Murray
L’auteur de l’étude analyse les arguments pour ou contre une union monétaire entre le Canada et les États-Unis et tente de déterminer si celle-ci procurerait des avantages importants au Canada par comparaison avec le régime actuel de changes flottants. L’auteur passe d’abord en revue les arguments théoriques avancés en faveur des changes fixes et des changes flottants dans la littérature économique. Il commente ensuite l’expérience vécue par le Canada en matière de changes fixes et flottants avant d’effectuer un survol des travaux empiriques publiés sur l’opportunité pour ce pays d’adhérer dans l’immédiat ou dans l’avenir à une forme quelconque d’union monétaire avec les États-Unis. La dernière partie de l’étude porte un regard critique sur un certain nombre d’inquiétudes que soulève le comportement du régime actuel de changes flottants.
15 mai 1999

L'évolution récente des agrégats monétaires et son incidence

Dans le cadre des responsabilités qui lui incombent en matière de politique monétaire, la Banque du Canada suit de près le rythme d'expansion de la masse monétaire afin d'y déceler des indications permettant d'évaluer les perspectives en matière d'inflation et d'activité économique. Ces dernières années, un certain nombre de facteurs ont faussé le profil de croissance des agrégats traditionnels larges et étroits. Dans le présent article, les auteurs font voir que l'élimination des réserves obligatoires et les innovations financières ont entraîné un flottement dans le classement des comptes de dépôt. Ils annoncent l'ajout de deux nouvelles mesures des encaisses de transaction, les agrégats M1+ et M1++ (décrits de manière plus approfondie dans une note technique publiée dans la présente livraison de la Revue), qui sont corrigés d'une partie de l'effet de la substitution qui s'est opérée entre les instruments financiers. Ils attribuent le ralentissement de la croissance de M1 observé en 1998 à l'influence moindre de facteurs spéciaux, à une réaction retardée aux hausses de taux d'intérêt survenues en 1997 et au début de 1998 et à un resserrement passager des modalités de crédit opéré à l'automne 1998. L'agrégat au sens large M2++, qui comprend l'ensemble des dépôts d'épargne des particuliers, les rentes des sociétés d'assurance vie et les fonds communs de placement, a progressé à un rythme soutenu en 1998, ce qui laisse entrevoir une expansion de la dépense totale d'environ 4 à 5 % et le maintien de l'inflation dans les limites de la fourchette cible.

Real Effects of Collapsing Exchange Rate Regimes: An Application to Mexico

Document de travail du personnel 1999-10 Patrick Osakwe, Lawrence L. Schembri
Les auteurs de l'étude examinent les répercussions sur la production d'un régime de change susceptible de s'effondrer, dans le cadre d'une économie ouverte où les flux de capitaux et les exportations sont soumis à des chocs fréquents. À l'aide d'un modèle fondé sur des attentes rationnelles et des prix rigides, les auteurs comparent la variabilité […]

Measuring Potential Output within a State-Space Framework

Document de travail du personnel 1999-9 Maral Kichian
Comme l'écart de production estimatif est un indicateur de l'intensité des pressions inflationnistes au sein de l'économie, l'auteure de l'étude cherche à évaluer si le recours aux modèles espace d'états pour estimer la production potentielle et, partant, l'écart de production peut être d'une quelconque utilité dans la mise en oeuvre de la politique monétaire. Le […]

Monetary Rules When Economic Behaviour Changes

Document de travail du personnel 1999-8 Robert Amano, Donald Coletti, Tiff Macklem
Les auteurs examinent les conséquences des changements de comportement des agents économiques pour l'application de règles monétaires simples reposant sur la prévision de l'inflation, du genre de celles actuellement utilisées par deux banques centrales ayant établi des cibles en matière d'inflation. Ils analysent trois types de changement de comportement causés par l'évolution des politiques monétaire […]

The Exchange Rate Regime and Canada's Monetary Order

Document de travail du personnel 1999-7 David Laidler
On aurait tort d'examiner les mérites respectifs, pour le Canada, de différents régimes de change sans égard aux autres aspects du régime monétaire. Pour qu'un régime monétaire soit cohérent, il doit répondre à trois critères : i) la banque centrale doit avoir un objectif bien défini en matière de politique monétaire; ii) elle doit être en mesure de […]

Forecasting GDP Growth Using Artificial Neural Networks

Document de travail du personnel 1999-3 Greg Tkacz, Sarah Hu
Les variables financières et monétaires sont reconnues depuis longtemps comme des indicateurs fiables de l'activité économique future. Dans cette étude, les auteurs tentent de déterminer si le recours à des réseaux neuronaux permet d'améliorer les prévisions réalisées à l'aide de ces variables. Ils constatent qu'à l'horizon d'un trimestre, les réseaux neuronaux ne produisent pas de […]
15 décembre 1998

L'évolution économique et financière récente

Cet article, rédigé à la mi-janvier, traite de l'évolution économique et financière observée au Canada depuis la parution de la livraison de novembre du Rapport sur la politique monétaire. La situation s'est améliorée sur les marchés financiers internationaux depuis novembre, mais l'incertitude continue de caractériser la conjoncture mondiale. L'économie japonaise, qui demeure en récession, en est la principale cause. Toutefois, si les réformes envisagées pour remettre sur les rails le secteur bancaire au Japon et les mesures budgétaires visant à stimuler l'économie sont mises en oeuvre de façon efficace dans ce pays, une reprise graduelle devrait débuter en 1999. On prévoit que l'expansion se poursuivra à un rythme soutenu dans les économies des autres grands pays industrialisés, lesquelles sont à l'origine de plus de la moitié de la production mondiale. L'économie américaine en particulier fait de nouveau mieux que prévu et continuera vraisemblablement de tourner à un régime élevé, même si on s'attend à un ralentissement de la croissance. Au Canada, les indicateurs de la progression de la demande intérieure demeurent relativement vigoureux, bien que le rythme d'expansion des agrégats de la monnaie et du crédit ait fléchi. La Banque prévoit toujours que notre économie continuera de croître en 1999. L'inflation devrait se maintenir dans la moitié inférieure de la fourchette cible, qui va de 1 à 3 %. Mise à jour le 23 février 1999 : La conjoncture économique internationale dans laquelle le Canada évolue est toujours incertaine. Au Japon, on remarque encore peu de signes que l'économie soit sur le point de redémarrer, tandis qu'en Europe, les dernières données laissent entrevoir un ralentissement de l'activité. La situation est tout autre aux États-Unis, où l'économie continue de faire mieux que prévu; la production a augmenté de 5,6 % (en taux annuel) au quatrième trimestre de 1998, soit à un rythme beaucoup plus rapide que ce à quoi on s'attendait. Malgré l'incertitude qui persiste sur la scène économique, les marchés financiers mondiaux sont bien plus calmes qu'ils ne l'étaient l'automne dernier et ne paraissent pas avoir été ébranlés sérieusement par les événements survenus au Brésil. Il semble que cette sérénité relative soit liée aux réductions des taux d'intérêt directeurs opérées de par le monde depuis l'automne et aux progrès que certains pays à marché émergent ont réalisés dans la résolution de leurs problèmes. Les investisseurs et les marchés internationaux ont, selon toute apparence, regagné leur capacité d'évaluer et de départager entre eux les pays débiteurs et autres emprunteurs. Au Canada, même si l'on tient compte de l'incidence des facteurs temporaires (comme le retour à la normale dans les secteurs d'activité touchés par d'importants arrêts de travail), l'économie demeure fondamentalement robuste. Les recettes tirées des exportations de produits de base restent faibles, mais les exportations d'autres biens, en particulier celles de produits de l'industrie automobile, ont connu un essor marqué pendant les derniers mois de 1998, grâce au dynamisme soutenu de la demande aux États-Unis et à l'amélioration de la position concurrentielle du Canada. La croissance des dépenses de consommation s'est ralentie durant les derniers mois de l'année, en raison surtout des répercussions de la tourmente financière de l'automne dernier sur la confiance et de la fin des mesures d'incitation à l'achat de véhicules automobiles. La disparition de ces facteurs devrait avoir un effet bénéfique sur la demande des ménages tôt en 1999. Les mises en chantier de logements ont repris au quatrième trimestre, à la suite du règlement d'importants conflits de travail, et les investissements des entreprises ont continué de s'accroître à un rythme modeste. La progression vigoureuse et généralisée de l'emploi observée au dernier trimestre s'est poursuivie en janvier 1999. Tout compte fait, les données récentes semblent indiquer que le PIB en termes réels s'est accru de 4 % environ (en taux annuel) au quatrième trimestre, ce qui correspond à la limite supérieure de la fourchette prévue au moment de la rédaction du commentaire sur l'évolution économique et financière récente. Selon les derniers chiffres, l'inflation mesurée par l'indice de référence oscillerait autour de la limite inférieure de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation, qui va de 1 à 3 %. La dépréciation passée du taux de change continue d'exercer des pressions à la hausse sur le niveau des prix, mais le maintien d'une vive concurrence dans le commerce de détail, la présence d'une offre excédentaire sur le marché des produits et la progression lente des coûts unitaires de main-d'oeuvre ont eu pour effet de modérer l'inflation et de la maintenir à un niveau légèrement inférieur à ce qui était prévu. L'amélioration du climat sur les marchés financiers, la vigueur générale de l'économie canadienne selon les derniers chiffres et les perspectives d'évolution un peu meilleures pour les prix des produits de base ont favorisé un raffermissement du dollar canadien depuis la rédaction du commentaire. Aussi les conditions monétaires se sont-elles légèrement durcies depuis la mi-janvier. Les marchés financiers mondiaux ayant retrouvé un calme relatif, les craintes suscitées par l'incidence éventuelle de la volatilité des marchés financiers sur la confiance des ménages et des entreprises au Canada se sont atténuées. Comme il a été mentionné dans le commentaire, la Banque du Canada a pris cette éventualité au sérieux durant la période qui a suivi la crise en Russie, lorsqu'il lui a fallu s'attacher à apaiser les marchés financiers. L'atténuation de ces craintes lui permet de se concentrer de nouveau sur l'objectif de sa politique à moyen terme, qui est de maintenir la tendance de l'inflation à l'intérieur de la fourchette cible.
14 décembre 1998

La rigidité à la baisse des salaires

La capacité de l'inflation de faciliter l'ajustement des prix et des salaires, donc d'améliorer la tenue de l'économie, a fait couler beaucoup d'encre récemment. Le débat s'est focalisé plus précisément sur la question de savoir si les salaires sont rigides à la baisse. On dit que les salaires sont « rigides à la baisse » quand le taux de rémunération de certains travailleurs résiste aux pressions à la baisse qu'exerce une modification de l'offre et de la demande. Certains auteurs ont laissé entendre que, lorsque la rigidité à la baisse des salaires nominaux est généralisée, il vaut mieux adopter une politique monétaire visant un taux d'inflation positif. Dans cet article, les auteurs évaluent l'hypothèse de la rigidité des salaires. Ils se penchent d'abord sur les observations empiriques afin d'évaluer le degré de rigidité à la baisse des salaires au Canada. Ils analysent ensuite quelques éléments fondamentaux de l'hypothèse de rigidité et ses implications pour l'emploi et voient si la combinaison d'une rigidité des salaires et d'une faible inflation a effectivement réduit l'emploi.
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