20 janvier 1999 L'avènement de l'euro : son incidence économique et les leçons à tirer de cette expérience Discours Gordon Thiessen Cercle Canadien d'Ottawa Ottawa (Ontario) Nous venons tout juste d'assister à l'aube d'une nouvelle ère en Europe. Depuis le début de janvier, onze des quinze pays membres de l'Union européenne sont réunis au sein d'une union monétaire et utilisent une monnaie commune, l'euro. Cette union monétaire constitue un nouveau jalon sur la voie de l'intégration économique, sociale et politique en Europe, un objectif poursuivi depuis environ cinquante ans. Type(s) de contenu : Médias, Discours et activités publiques, Discours
20 janvier 1999 Le gouverneur de la Banque du Canada prononce une allocution devant le Cercle Canadien d'Ottawa. Relations avec les médias Ottawa (Ontario) Le gouverneur de la Banque du Canada, M. Gordon Thiessen, a examiné aujourd'hui l'incidence économique de l'union monétaire européenne et les leçons à tirer de cette expérience. Type(s) de contenu : Médias, Communiqués
15 janvier 1999 Revue de la Banque du Canada - Hiver 1998–1999 Page couverture Province du Canada : pièce d'essai de un cent, 1858 La pièce d'essai de un cent de 1858 a à peu près les mêmes dimensions que la pièce de 25 cents actuelle. Photographie : James Zagon. Type(s) de contenu : Publications, Revue de la Banque du Canada
Capital Gains and Inflation Taxes in a Life-cycle Model Document de travail du personnel 1999-2 Charles Leung, Guang-Jia Zhang L'inflation exerce des distorsions de toutes sortes dans l'économie. Dans cette étude, les auteurs mettent en lumière l'interaction qui existe entre l'inflation et l'imposition des gains en capital ainsi que les distorsions que ces deux facteurs créent dans l'économie par le truchement des marchés financiers. Leur analyse s'appuie sur plusieurs observations. Premièrement, la formation du […] Type(s) de contenu : Travaux de recherche du personnel, Documents de travail du personnel Sujet(s) : Inflation : coûts et avantages Code(s) JEL : E, E5, E6
Dynamic Employment and Hours Effects of Government Spending Shocks Document de travail du personnel 1999-1 Mingwei Yuan, Wenli Li Les auteurs de l'étude analysent le comportement dynamique de l'emploi et du nombre d'heures travaillées par travailleur dans le cadre d'un modèle stochastique d'équilibre général doté d'un mécanisme d'appariement des postes vacants et des chômeurs. Le modèle est estimé pour les États-Unis à l'aide de la méthode des moments généralisés. Une hausse des dépenses publiques […] Type(s) de contenu : Travaux de recherche du personnel, Documents de travail du personnel Sujet(s) : Marchés du travail, Politique budgétaire Code(s) JEL : E, E2, E24, E3, E32, E6, E62, J, J6, J64
Résultats empiriques multi-pays relatifs à l'impact des cibles d'inflation sur la crédibilité de la politique monétaire Document de travail du personnel 1998-23 Pierre St-Amant, David Tessier Depuis quelques années, bon nombre de pays ont adopté des cibles d'inflation. Notre objectif est ici de rendre compte de certains résultats empiriques portant sur le lien entre l'adoption de telles cibles et le comportement des principales variables macroéconomiques. À cette fin, nous discutons de quelques articles analysant l'expérience de divers pays dans ce domaine […] Type(s) de contenu : Travaux de recherche du personnel, Documents de travail du personnel Sujet(s) : Cibles en matière d'inflation
A Non-Paradoxical Interpretation of the Gibson Paradox Document de travail du personnel 1998-22 Serge Coulombe L'auteur de l'étude montre qu'il est possible de calculer le taux d'intérêt réel en combinant le niveau des prix avec le taux d'intérêt nominal dans le cadre d'un régime monétaire où le niveau des prix est stationnaire par rapport à sa tendance. Il constate en effet que, sous un tel régime, le niveau des prix […] Type(s) de contenu : Travaux de recherche du personnel, Documents de travail du personnel Sujet(s) : Cibles en matière d'inflation, Inflation : coûts et avantages, Inflation et prix, Taux d'intérêt
15 décembre 1998 L'évolution économique et financière récente Revue de la Banque du Canada - Hiver 1998–1999 Cet article, rédigé à la mi-janvier, traite de l'évolution économique et financière observée au Canada depuis la parution de la livraison de novembre du Rapport sur la politique monétaire. La situation s'est améliorée sur les marchés financiers internationaux depuis novembre, mais l'incertitude continue de caractériser la conjoncture mondiale. L'économie japonaise, qui demeure en récession, en est la principale cause. Toutefois, si les réformes envisagées pour remettre sur les rails le secteur bancaire au Japon et les mesures budgétaires visant à stimuler l'économie sont mises en oeuvre de façon efficace dans ce pays, une reprise graduelle devrait débuter en 1999. On prévoit que l'expansion se poursuivra à un rythme soutenu dans les économies des autres grands pays industrialisés, lesquelles sont à l'origine de plus de la moitié de la production mondiale. L'économie américaine en particulier fait de nouveau mieux que prévu et continuera vraisemblablement de tourner à un régime élevé, même si on s'attend à un ralentissement de la croissance. Au Canada, les indicateurs de la progression de la demande intérieure demeurent relativement vigoureux, bien que le rythme d'expansion des agrégats de la monnaie et du crédit ait fléchi. La Banque prévoit toujours que notre économie continuera de croître en 1999. L'inflation devrait se maintenir dans la moitié inférieure de la fourchette cible, qui va de 1 à 3 %. Mise à jour le 23 février 1999 : La conjoncture économique internationale dans laquelle le Canada évolue est toujours incertaine. Au Japon, on remarque encore peu de signes que l'économie soit sur le point de redémarrer, tandis qu'en Europe, les dernières données laissent entrevoir un ralentissement de l'activité. La situation est tout autre aux États-Unis, où l'économie continue de faire mieux que prévu; la production a augmenté de 5,6 % (en taux annuel) au quatrième trimestre de 1998, soit à un rythme beaucoup plus rapide que ce à quoi on s'attendait. Malgré l'incertitude qui persiste sur la scène économique, les marchés financiers mondiaux sont bien plus calmes qu'ils ne l'étaient l'automne dernier et ne paraissent pas avoir été ébranlés sérieusement par les événements survenus au Brésil. Il semble que cette sérénité relative soit liée aux réductions des taux d'intérêt directeurs opérées de par le monde depuis l'automne et aux progrès que certains pays à marché émergent ont réalisés dans la résolution de leurs problèmes. Les investisseurs et les marchés internationaux ont, selon toute apparence, regagné leur capacité d'évaluer et de départager entre eux les pays débiteurs et autres emprunteurs. Au Canada, même si l'on tient compte de l'incidence des facteurs temporaires (comme le retour à la normale dans les secteurs d'activité touchés par d'importants arrêts de travail), l'économie demeure fondamentalement robuste. Les recettes tirées des exportations de produits de base restent faibles, mais les exportations d'autres biens, en particulier celles de produits de l'industrie automobile, ont connu un essor marqué pendant les derniers mois de 1998, grâce au dynamisme soutenu de la demande aux États-Unis et à l'amélioration de la position concurrentielle du Canada. La croissance des dépenses de consommation s'est ralentie durant les derniers mois de l'année, en raison surtout des répercussions de la tourmente financière de l'automne dernier sur la confiance et de la fin des mesures d'incitation à l'achat de véhicules automobiles. La disparition de ces facteurs devrait avoir un effet bénéfique sur la demande des ménages tôt en 1999. Les mises en chantier de logements ont repris au quatrième trimestre, à la suite du règlement d'importants conflits de travail, et les investissements des entreprises ont continué de s'accroître à un rythme modeste. La progression vigoureuse et généralisée de l'emploi observée au dernier trimestre s'est poursuivie en janvier 1999. Tout compte fait, les données récentes semblent indiquer que le PIB en termes réels s'est accru de 4 % environ (en taux annuel) au quatrième trimestre, ce qui correspond à la limite supérieure de la fourchette prévue au moment de la rédaction du commentaire sur l'évolution économique et financière récente. Selon les derniers chiffres, l'inflation mesurée par l'indice de référence oscillerait autour de la limite inférieure de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation, qui va de 1 à 3 %. La dépréciation passée du taux de change continue d'exercer des pressions à la hausse sur le niveau des prix, mais le maintien d'une vive concurrence dans le commerce de détail, la présence d'une offre excédentaire sur le marché des produits et la progression lente des coûts unitaires de main-d'oeuvre ont eu pour effet de modérer l'inflation et de la maintenir à un niveau légèrement inférieur à ce qui était prévu. L'amélioration du climat sur les marchés financiers, la vigueur générale de l'économie canadienne selon les derniers chiffres et les perspectives d'évolution un peu meilleures pour les prix des produits de base ont favorisé un raffermissement du dollar canadien depuis la rédaction du commentaire. Aussi les conditions monétaires se sont-elles légèrement durcies depuis la mi-janvier. Les marchés financiers mondiaux ayant retrouvé un calme relatif, les craintes suscitées par l'incidence éventuelle de la volatilité des marchés financiers sur la confiance des ménages et des entreprises au Canada se sont atténuées. Comme il a été mentionné dans le commentaire, la Banque du Canada a pris cette éventualité au sérieux durant la période qui a suivi la crise en Russie, lorsqu'il lui a fallu s'attacher à apaiser les marchés financiers. L'atténuation de ces craintes lui permet de se concentrer de nouveau sur l'objectif de sa politique à moyen terme, qui est de maintenir la tendance de l'inflation à l'intérieur de la fourchette cible. Type(s) de contenu : Publications, Articles de la Revue de la Banque du Canada Sujet(s) : Évolution économique et financière récente
14 décembre 1998 La rigidité à la baisse des salaires Revue de la Banque du Canada - Hiver 1998–1999 Allan Crawford, Seamus Hogan La capacité de l'inflation de faciliter l'ajustement des prix et des salaires, donc d'améliorer la tenue de l'économie, a fait couler beaucoup d'encre récemment. Le débat s'est focalisé plus précisément sur la question de savoir si les salaires sont rigides à la baisse. On dit que les salaires sont « rigides à la baisse » quand le taux de rémunération de certains travailleurs résiste aux pressions à la baisse qu'exerce une modification de l'offre et de la demande. Certains auteurs ont laissé entendre que, lorsque la rigidité à la baisse des salaires nominaux est généralisée, il vaut mieux adopter une politique monétaire visant un taux d'inflation positif. Dans cet article, les auteurs évaluent l'hypothèse de la rigidité des salaires. Ils se penchent d'abord sur les observations empiriques afin d'évaluer le degré de rigidité à la baisse des salaires au Canada. Ils analysent ensuite quelques éléments fondamentaux de l'hypothèse de rigidité et ses implications pour l'emploi et voient si la combinaison d'une rigidité des salaires et d'une faible inflation a effectivement réduit l'emploi. Type(s) de contenu : Publications, Articles de la Revue de la Banque du Canada Sujet(s) : Inflation : coûts et avantages
13 décembre 1998 Enquête sur l'activité des marchés des changes et des produits dérivés au Canada Revue de la Banque du Canada - Hiver 1998–1999 Robert Ogrodnick, Judy DiMillo En avril 1998, la Banque du Canada a mené sa plus récente enquête triennale sur l'activité des marchés canadiens des changes et des produits dérivés. Celle-ci s'inscrivait dans le cadre d'une initiative internationale à laquelle ont participé 43 pays, qui ont mené des enquêtes similaires. Le marché des changes au Canada est le onzième en importance au monde, et le dollar canadien occupe le septième rang des monnaies les plus utilisées. Depuis l'enquête précédente, effectuée en 1995, le volume quotidien moyen des opérations de change traditionnelles a augmenté de 23 % (pour s'établir à 37 milliards de dollars É.-U.). Bien que cette hausse soit considérable, on observe que le taux d'accroissement a diminué de façon constante depuis la première enquête menée en 1983. Le volume quotidien moyen des opérations relatives aux contrats de taux d'intérêt dans la même monnaie s'est chiffré en avril 1998 à 6,4 milliards de dollars É.-U., ce qui constitue une hausse de 48 % par rapport à l'enquête précédente. Type(s) de contenu : Publications, Articles de la Revue de la Banque du Canada Sujet(s) : Marchés financiers