23 septembre 1999 L'économie canadienne à l'approche de l'an 2000 Discours Gordon Thiessen Chambre de commerce de Regina Regina (Saskatchewan) Je suis toujours très heureux de revenir chez moi et de m'entretenir avec les habitants de ma province natale. Si je suis à Regina aujourd'hui, c'est parce que le Conseil d'administration de la Banque du Canada y tient une de ses réunions. En effet, une fois par an, les membres du Conseil se réunissent ailleurs que dans la ville d'Ottawa, dans les diverses régions du pays en alternance. Et cette année, c'est le tour de Regina, à notre grand plaisir. Type(s) de contenu : Médias, Discours et activités publiques, Discours
23 septembre 1999 Le gouverneur de la Banque du Canada prononce une allocution devant la Chambre de commerce de Regina Relations avec les médias Regina (Saskatchewan) Les Canadiens ont de bonnes raisons d'être optimistes quant à l'avenir, a déclaré le gouverneur de la Banque du Canada, M. Gordon Thiessen, lors d'une allocution qu'il a prononcée aujourd'hui devant la Chambre de commerce de Regina. Type(s) de contenu : Médias, Communiqués
The Information Content of Interest Rate Futures Options Document de travail du personnel 1999-15 Des Mc Manus Les chercheurs recourent de plus en plus au prix des options pour évaluer les attentes et les opinions du marché au sujet de la politique monétaire. L'auteur analyse ici les options sur contrats à terme sur le marché de l'eurodollar afin d'examiner l'évolution des attentes des opérateurs concernant les taux d'intérêt futurs des emprunts en […] Type(s) de contenu : Travaux de recherche du personnel, Documents de travail du personnel Sujet(s) : Marchés financiers, Taux d'intérêt Code(s) JEL : G, G1, G14
The U.S. Capacity Utilization Rate: A New Estimation Approach Document de travail du personnel 1999-14 René Lalonde La forte croissance de l'économie américaine combinée à des niveaux d'inflation historiquement bas ont soulevé un débat important au sein de la Réserve fédérale et parmi les économistes en général. Pour tenter d'expliquer le comportement récent de l'inflation, certains observateurs ont mis de l'avant le concept du taux d'utilisation de la capacité non accélérationiste (TUCNA). […] Type(s) de contenu : Travaux de recherche du personnel, Documents de travail du personnel Sujet(s) : Cycles et fluctuations économiques Code(s) JEL : E, E3, E32, E37
Indicator Models of Core Inflation for Canada Document de travail du personnel 1999-13 Richard Dion Quand les estimations de la marge de capacités inutilisées dans l'économie sont entachées d'incertitude, l'examen d'une gamme d'indicateurs de l'inflation peut aider à évaluer les risques de hausse ou de baisse de l'inflation dans l'avenir. L'auteur de l'étude met à l'essai toute une série de variables observables — les prix des produits de base, des indicateurs […] Type(s) de contenu : Travaux de recherche du personnel, Documents de travail du personnel Sujet(s) : Inflation et prix Code(s) JEL : E, E3, E31, E37
2 septembre 1999 Le passage à l'an 2000 et les mesures de contingence concernant l'octroi de liquidités par la Banque du Canada Relations avec les médias Le secteur financier, qui joue un rôle crucial dans l'économie canadienne, est fin prêt pour le passage à l'an 2000. Type(s) de contenu : Médias, Communiqués
15 août 1999 L'évolution récente : une mise à jour de l'analyse présentée dans le Rapport sur la politique monétaire Revue de la Banque du Canada - Été 1999 Faits saillants * En dépit de certaines incertitudes qui persistent sur la scène internationale, l'évolution survenue depuis la sortie, en mai, du Rapport sur la politique monétaire renforce les pronostics concernant l'économie mondiale et le Canada. * Le rythme de croissance de l'activité économique au Canada semble en bonne voie d'atteindre la limite supérieure de la plage de 2 3/4 à 3 3/4 % citée dans la livraison de mai du Rapport. * On s'attend toujours à ce que l'inflation tendancielle s'inscrive en hausse mais qu'elle demeure dans la moitié inférieure de la fourchette de 1 à 3 % visée par la Banque. Les données reçues depuis le début juillet, au moment où nous terminions la mise à jour de l'analyse présentée dans le Rapport de mai, continuent d'indiquer une amélioration des perspectives de l'économie mondiale et de l'économie canadienne. Néanmoins, il importe de ne pas perdre de vue les incertitudes qui règnent toujours sur la scène internationale. Au Japon, certains signes donnent à penser que l'économie est en train de sortir de son marasme. En Europe, on s'attend de plus en plus à ce que le rythme de l'activité économique s'accélère au fil des prochains mois. La situation économique et financière reste généralement bonne dans les économies à marché émergent de l'Asie du Sud-Est et de l'Amérique latine où de saines politiques intérieures sont appliquées avec vigueur. Aux États-Unis, le PIB en termes réels a crû de 2,3 % au deuxième trimestre selon les estimations, ce qui est inférieur à la plupart des prévisions. Toutefois, une part importante du ralentissement est imputable à une correction majeure du niveau des stocks. La croissance de la demande intérieure finale en termes réels a également décéléré, mais elle demeure vigoureuse et frôle les 4 %, après avoir dépassé les 6 % durant les deux trimestres précédents. Dans l'ensemble, l'économie américaine continue de tourner à un régime élevé, ce qui avive les craintes d'une résurgence des pressions inflationnistes. L'augmentation des prix au détail et à la production semble bien contenue, mais les marchés du travail sont tendus — l'emploi a fortement progressé en juillet — et on commence à observer des signes de pressions à la hausse sur les coûts, reflétant la montée des taux de rémunération de la main-d'oeuvre et l'essoufflement de la croissance de la productivité. Au Canada, les indicateurs de la progression de la demande intérieure comme les chiffres concernant le commerce de gros et de détail, les ventes de véhicules automobiles, l'activité sur le marché du logement, les importations et les projets d'investissement des entreprises témoignent d'une expansion robuste de l'activité au cours du printemps et au début de l'été. Après s'être très vivement accrues durant plusieurs trimestres, les exportations demeurent élevées, et les données relatives à la production de l'ensemble de l'économie (p. ex. le PIB mensuel au coût des facteurs) pour le mois de mai indiquent également une croissance soutenue. De plus, les cours mondiaux des produits de base ont remonté encore un peu récemment, ce qui contribue à alimenter l'activité dans le secteur des ressources naturelles. Les prix de certaines des principales matières premières que produit le Canada (en particulier les produits énergétiques et les métaux communs) sont justement ceux qui ont connu les hausses les plus rapides. De plus, de nouveaux gains ont été réalisés au chapitre de l'emploi en juillet, comme prévu, notamment en ce qui concerne les emplois salariés à plein temps. Selon les dernières données, le PIB réel se serait accru de 3 1/2 % environ (en taux annuel) au second trimestre, ce qui est conforme en gros aux attentes formulées en juillet, au moment où nous terminions la mise à jour du Rapport de mai. Le taux d'augmentation sur douze mois de l'indice de référence (IPC hors alimentation, énergie et effet des modifications des impôts indirects) s'est inscrit en hausse, pour s'établir à 1,7 % en juin. Comme cela a été le cas au cours des deux mois précédents, la hausse observée en juin a été légèrement supérieure aux prévisions, ce qui tient notamment au fait que la dépréciation antérieure du taux de change s'est répercutée plus rapidement sur les prix au détail. Toutefois, étant donné qu'il subsiste des capacités de production excédentaires, on s'attend à ce que l'inflation mesurée par l'indice de référence reste voisine du niveau actuel — soit au-dessous du point médian de la fourchette de 1 à 3 % visée par la Banque — durant le reste de l'année 1999. L'incertitude que soulèvent les pressions inflationnistes aux États-Unis et les répercussions que cela pourrait avoir sur l'orientation de la politique monétaire dans ce pays, ainsi que les déplacements de capitaux qui se sont opérés entre portefeuilles de placements internationaux à la faveur de l'amélioration de la conjoncture dans les pays d'outre-mer, se sont traduits par d'importants mouvements sur les marchés financiers au cours des dernières semaines. En juillet, le dollar É.-U. a reculé de façon marquée par rapport au yen et à l'euro. Durant la majeure partie de ce mois, le dollar canadien s'est déprécié vis-à-vis de la devise américaine, mais il s'est raffermi récemment sous l'effet du bas niveau de l'inflation au pays, du rythme d'expansion robuste de l'économie canadienne et de la remontée des cours mondiaux des produits de base. Pour toute la gamme des échéances, les taux d'intérêt canadiens sont demeurés inférieurs aux taux américains correspondants, mais les écarts entre eux se sont rétrécis depuis le début de juillet. Type(s) de contenu : Publications, Articles de la Revue de la Banque du Canada Sujet(s) : Évolution économique et financière récente
15 août 1999 Revue de la Banque du Canada - Été 1999 Page couverture William Weir et les pièces d'argent dépréciées La théière a une hauteur de 10 ¼ pouces et sa largeur est de 9 ½ pouces. Elle fait partie de la Collection nationale de monnaies. Photographie : James Zagon. Type(s) de contenu : Publications, Revue de la Banque du Canada
14 août 1999 La monnaie comme variable passive ou active et la politique monétaire Revue de la Banque du Canada - Été 1999 David Laidler Cet article, rédigé par un économiste invité, porte sur le rôle de la monnaie dans le mécanisme de transmission de la politique monétaire. L'auteur réfute la thèse voulant que la monnaie soit une variable passive qui réagit aux variations des prix, des taux d'intérêt et de la production, sans avoir d'effet direct sur ces derniers. Il fait valoir que les résultats empiriques étayent plutôt le point de vue selon lequel la monnaie joue un rôle actif dans le mécanisme de transmission. Bien qu'il convienne que des agrégats monétaires particuliers peuvent être difficiles à interpréter en raison de l'instabilité de la fonction de demande de monnaie, il soutient que les agrégats monétaires, en particulier ceux basés sur la monnaie de transaction, devraient occuper une place plus importante dans la hiérarchie des variables prises en compte par la Banque au moment de la formulation de la politique monétaire. Type(s) de contenu : Publications, Articles de la Revue de la Banque du Canada Sujet(s) : Agrégats monétaires, Transmission de la politique monétaire
13 août 1999 Les initiatives entreprises sur le marché canadien des titres du gouvernement du Canada Revue de la Banque du Canada - Été 1999 Nancy Harvey Dans cet article, l'auteure examine les initiatives visant à assurer la liquidité et le bon fonctionnement du marché des titres du gouvernement canadien dans le contexte de l'amélioration considérable de la situation financière du gouvernement. Au nombre de ces initiatives figurent la modification en 1998, par la Banque du Canada et le gouvernement, des règles relatives aux adjudications de titres du gouvernement et à la surveillance du processus d'adjudication, la modification des programmes de bons du Trésor et d'obligations du gouvernement et la mise en oeuvre d'un programme pilote de rachat d'obligations négociables du gouvernement. L'Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières a également adopté en 1998 un code de conduite sur le marché secondaire. Ces initiatives semblent avoir eu des effets positifs sur le marché des titres du gouvernement et elles ont été bien accueillies par les participants au marché. La Banque et le ministère des Finances continuent toutefois de chercher à maintenir et à améliorer l'efficience de ce marché. Type(s) de contenu : Publications, Articles de la Revue de la Banque du Canada Sujet(s) : Marchés financiers