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14 octobre 2007

L'effet de l'émergence de la Chine sur les prix mondiaux

Les exportations de biens de consommation de la Chine, comme les vêtements, les jouets et les appareils électroniques, et ses importations de matières premières (pétrole, métaux, etc.) ont connu une hausse fulgurante, qui se répercute lourdement sur l'offre et la demande mondiales. Après s'être penché sur le rôle que joue ce pays dans l'évolution des prix relatifs à l'échelle internationale, Francis conclut que la migration persistante de nombreux travailleurs chinois vers le secteur de la fabrication maintiendra probablement une pression à la baisse sur les prix relatifs des biens de consommation. De la même façon, la taille et la croissance de la Chine resteront vraisemblablement l'un des principaux moteurs de la demande mondiale de matières premières quelque temps encore. Malgré l'influence de ces facteurs, les banques centrales qui ont adopté des cibles d'inflation disposent des instruments nécessaires pour garder l'inflation près des taux visés, en corrigeant toute pression haussière ou baissière durable sur les prix.
15 juin 2007

La croissance de la productivité canadienne au cours de la dernière décennie : les résultats de la recherche récente

L'auteur examine l'évolution de la productivité des travailleurs canadiens depuis le milieu des années 1990, en prenant celle des travailleurs américains pour point de comparaison. Durant cette période, la croissance tendancielle de la productivité est demeurée modeste au Canada, alors qu'elle a affiché un fort dynamisme aux États-Unis. Parmi les causes possibles de la progression moindre de la productivité au Canada figurent le volume inférieur des investissements dans les technologies de l'information et des communications, les coûts d'ajustement qu'aurait occasionnés la réaffectation des ressources entre secteurs par suite d'importantes fluctuations des prix relatifs et la faiblesse de la demande d'innovation.

Estimation of the Default Risk of Publicly Traded Canadian Companies

Document de travail du personnel 2006-28 Georges Dionne, Sadok Laajimi, Sofiane Mejri, Madalina Petrescu
Deux modèles d'évaluation du risque de défaut sont généralement présentés dans la littérature financière : le modèle structurel de Merton et le modèle non structurel d'Altman.
22 octobre 2005

L'incidence de l'appréciation du dollar canadien sur les entreprises du pays : résultats des enquêtes de la Banque du Canada sur les perspectives des entreprises

Pour savoir comment les entreprises ont été touchées par l'appréciation du dollar canadien en 2003 et 2004 et quelles mesures elles ont prises pour y réagir, la Banque a ajouté des questions à l'enquête sur les perspectives des entreprises que mènent chaque trimestre ses bureaux régionaux. Environ la moitié des firmes sondées ont déclaré être désavantagées par l'appréciation de la monnaie du pays, une sur quatre s'est dite avantagée, tandis que les autres ont affirmé que l'effet était neutre pour elles. Jean Mair classe et résume les réactions des entreprises, en indiquant les secteurs qui ont été les plus et les moins durement atteints. Elle explique pourquoi les firmes ont été favorisées ou pénalisées par l'appréciation du dollar. Elle examine aussi les mesures adoptées au fil du temps en réponse à l'appréciation pour voir ce qu'elles peuvent nous apprendre sur le processus d'ajustement des entreprises.
18 juin 2005

Les dernières tendances en matière de placement et de gestion du risque dans le secteur canadien des régimes de retraite à prestations déterminées

Les régimes de retraite à prestations déterminées englobent la majeure partie des actifs détenus dans les régimes de pension d'employeur. Depuis quelques années, un certain nombre de régimes à prestations déterminées sont sous-capitalisés, ce qui tranche nettement avec la situation des années 1990, où une grande partie d'entre eux affichaient d'importants excédents actuariels. La détérioration de la santé financière des régimes à prestations déterminées a mis en lumière les divers problèmes de structure à long terme qui pourraient rendre plus difficile encore pour les promoteurs la gestion du risque financier associé à de tels régimes. Tuer et Woodman examinent comment les déficits de capitalisation, l'importance grandissante accordée à la gestion du risque, le climat de faibles rendements et les nouvelles conceptions à l'égard des placements influent sur les décisions d'investissement des gestionnaires de caisses de retraite à prestations déterminées au Canada. Ils s'intéressent au mode de capitalisation de ces régimes et aux nouvelles conceptions de la prime de risque sur les actions, puis abordent la question de l'adoption de plus en plus courante de méthodes de placement axées sur le passif et des répercussions de ce changement sur les placements des caisses de retraite. Les auteurs se penchent également sur d'autres influences que subit le secteur des régimes de retraite, dont l'offre limitée d'obligations à long terme, l'élimination de la règle sur les biens étrangers et le mouvement en faveur de la comptabilisation à la valeur actuelle et d'une approche fondée sur des principes d'économie financière pour l'évaluation actuarielle des régimes, et ils donnent un aperçu des effets de ces facteurs sur les marchés financiers.
23 août 2004

L'évolution de la liquidité du marché des obligations du gouvernement canadien

À la lumière des taux de rotation observés, Anderson et Lavoie analysent l'évolution récente de la liquidité de divers marchés secondaires d'obligations d'État, en particulier celui des titres du gouvernement canadien. Selon eux, les variations du degré de liquidité ont résulté en grande partie de facteurs cycliques tels que les changements du niveau des taux d'intérêt et de la propension des investisseurs à prendre des risques, ainsi que du comportement des marchés boursiers à la fin des années 1990. Les auteurs examinent également les tendances à long terme d'ordre structurel et stratégique, notamment le rythme d'adoption des innovations financières et technologiques de même que le niveau des emprunts du gouvernement et les initiatives liées à la gestion de la dette publique.

Regulatory Changes and Financial Structure: The Case of Canada

Document de travail du personnel 2004-26 Christian Calmès
L'auteur présente des données à l'appui de certains faits stylisés sur la structure du système financier canadien et les examine à la lumière des changements législatifs intervenus au Canada.
23 août 2003

L'évolution financière au Canada : tendances passées et défis futurs

Freedman et Engert traitent de l'évolution du crédit et de l'endettement au Canada au cours des trente à quarante dernières années, du point de vue notamment des types d'instruments financiers existants et du rôle respectif des institutions financières et des marchés financiers. Ils examinent les changements subis par les mécanismes d'emprunt au fil du temps et considèrent les défis auxquels doit faire face le secteur financier au Canada; ils cherchent notamment à savoir si les marchés financiers canadiens sont menacés de disparition du fait de l'étendue et de la suprématie des marchés financiers américains. Les auteurs analysent, entre autres, les tendances en matière de prêts consortiaux et de titrisation ainsi que l'émergence de nouveaux instruments issus de l'ingénierie financière, les produits dérivés de crédit, qui ont gagné en importance ces dernières années. Ils se penchent également sur les marchés obligataires et boursiers afin de déterminer si les entreprises canadiennes ont déserté les marchés intérieurs de capitaux ou délocalisé leurs activités de financement, et concluent que les chiffres ne donnent pas à penser que ce soit le cas.
16 mai 2000

L'évolution récente des agrégats monétaires et son incidence

La monnaie au sens étroit ou monnaie de transaction Les agrégats monétaires au sens étroit ont progressé à un rythme plus rapide en 1999 parallèlement à l'expansion de l'activité économique et à la stabilisation des taux d'intérêt. La croissance des agrégats au sens étroit s'est vivement accélérée ces derniers mois, ce qui laisse présager un essor vigoureux du PIB réel au cours des trimestres à venir. En outre, des signes d'une montée possible de l'inflation commencent à poindre. À long terme, la progression de la monnaie au sens étroit devra décélérer si l'on veut que le taux d'inflation demeure à l'intérieur de la fourchette de 1 à 3 % visée par la Banque. Le taux de croissance de M1 a également commencé à converger vers celui des autres agrégats monétaires au sens étroit, M1+ et M1++, en 1999; l'incidence des facteurs particuliers qui ont influencé le taux de croissance de M1 semble donc s'être atténuée. La monnaie au sens large, réserve de valeur Comme l'épargne des ménages représente une consommation différée, la monnaie au sens large nous renseigne sur l'évolution future de la dépense et, par conséquent, de l'inflation. En 1999, l'agrégat M2++, qui est une mesure très large de la monnaie, s'est accru à peu près au même rythme qu'en 1998. Son comportement s'accorde avec le maintien du taux d'inflation à l'intérieur de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation au cours des quelque deux prochaines années.
15 mai 2000

Crédibilité et politique monétaire

Une politique monétaire hautement crédible réduit le degré d'incertitude entourant les objectifs de cette politique. Quand la politique mise en oeuvre par la banque centrale jouit d'une grande crédibilité, les anticipations du public sont arrimées à une cible. Si ce dernier s'attend à ce que la banque centrale intervienne pour ramener l'inflation vers la cible, les anticipations ne réagiront pas tellement aux fluctuations du taux d'augmentation des prix. De plus, les variations qu'enregistrent l'inflation, les taux d'intérêt, la production et l'emploi devraient être moins prononcées que dans le cas inverse. L'adoption d'un objectif de maîtrise de l'inflation dans plusieurs pays a amené les banques centrales à prendre un certain nombre de mesures dans le but d'accroître la crédibilité de la politique monétaire. Parmi celles que la Banque du Canada a mises en oeuvre figurent : * la publication du Rapport sur la politique monétaire en mai et en novembre ainsi que d'une mise à jour de l'analyse qui y est présentée en février et en août; * la mise en place d'un programme de communication d'un bout à l'autre du pays; * l'utilisation du taux du financement à un jour à titre d'objectif opérationnel à court terme; * la publication d'un communiqué chaque fois que la Banque modifie ses taux directeurs. Les auteurs de la plupart des études réalisées sur la crédibilité de la politique monétaire canadienne concluent que le maintien de l'inflation à l'intérieur de la fourchette cible a contribué à renforcer la crédibilité de la politique monétaire. Selon les enquêtes effectuées, l'inflation attendue, qui était d'environ 5 % en 1990, serait passée en 1999 aux alentours de 2 % (Graphique 1, page 17). Toujours d'après ces mêmes enquêtes, sur l'ensemble de la période où la Banque a visé une fourchette de maîtrise de l'inflation, les taux d'inflation attendus se seraient maintenus à l'intérieur de cette fourchette. L'inflation attendue réagit également très peu à l'évolution de l'IPC global, ce qui porte à croire que les cibles ont contribué à arrimer les anticipations d'inflation au taux visé et donc à promouvoir la crédibilité de la politique monétaire (Graphique 2, page 18). Les auteurs d'une étude en particulier montrent que la durée des conventions collectives au Canada s'est allongée et que la proportion des accords salariaux qui contiennent une clause d'indemnité de vie chère a reculé de façon constante; selon eux, cette évolution reflète la plus grande crédibilité de la politique monétaire canadienne (Tableau 1, page 18). L'accroissement de la proportion des prêts hypothécaires à cinq ans par rapport à celle observée au milieu des années 1980 et le fait qu'un plus grand nombre d'institutions financières offrent des prêts hypothécaires à sept et à dix ans incitent également à croire que les cibles ont gagné en crédibilité.
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