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16 mai 2013

Les politiques monétaires non traditionnelles : évolution des pratiques, effets et coûts potentiels

En réponse à la récente crise financière, les grandes banques centrales ont mis en place plusieurs types de mesures de politique monétaire non traditionnelles : mécanismes de soutien à la liquidité, facilités de crédit, achats d’actifs et indications prospectives. Jusqu’ici, ces mesures semblent avoir porté leurs fruits. Elles ont contribué au rétablissement du fonctionnement des marchés, facilité la transmission de la politique monétaire et stimulé l’activité économique. Elles ne sont toutefois pas sans coûts potentiels, notamment si l’on considère les difficultés que peuvent poser le grossissement important de la taille du bilan des banques centrales et le retrait, à terme, de ces politiques, ainsi que les vulnérabilités susceptibles de découler d’une détente monétaire prolongée.

Financial Crisis Resolution

Document de travail du personnel 2012-42 Josef Schroth
Dans cette étude, l’auteur utilise une version dynamique du modèle d’intermédiation financière de Holmstrom et Tirole. Il montre que les équilibres concurrentiels ne sont pas soumis à une contrainte d’efficience quand l’économie subit une crise financière. Sous l’effet d’une externalité pécuniaire, le désir des banques d’accumuler des fonds propres au fil du temps aggrave, lors de la crise financière, la rareté des capitaux en provenance d’investisseurs disposant d’un avantage informationnel.

Estimating the Policy Rule from Money Market Rates when Target Rate Changes Are Lumpy

Document de travail du personnel 2012-41 Jean-Sébastien Fontaine
Le taux cible ou directeur de la majorité des banques centrales fait l’objet de modifications discrètes plutôt que continues (par multiples de 25 points de base par exemple), annoncées publiquement à des dates préétablies. La plupart du temps, toutefois, les chercheurs partent de l’hypothèse que le taux directeur varie linéairement avec les conditions économiques, sans établir de distinction entre les dates d’annonce prévues au calendrier et les autres jours.

Liquidity and Central Clearing: Evidence from the CDS Market

Document de travail du personnel 2012-38 Joshua Slive, Jonathan Witmer, Elizabeth Woodman
Une initiative internationale visant à accroître le recours à la compensation centralisée des contrats de dérivés de gré à gré a été lancée en réponse à la crise financière de 2008. L’adoption de cette pratique constitue un changement fondamental de la structure du marché.
15 novembre 2012

Les taxes sur les transactions financières : expériences d’autres pays, enjeux et faisabilité

L’idée de prélever une taxe sur les transactions financières (TTF) circule depuis longtemps déjà, mais la récente crise financière mondiale a ravivé l’intérêt de certains à son endroit. Cet article examine les données relatives à l’incidence de la perception d’une telle taxe sur la qualité du marché ainsi que certains des défis posés par sa mise en œuvre dans la pratique. Les partisans de la TTF allèguent que cette dernière procurerait d’importantes recettes fiscales et réduirait la volatilité des marchés. La plupart des observations empiriques corroborent plutôt les arguments invoqués par les opposants à la TTF, à savoir que celle-ci entraîne une baisse du volume des opérations et de la liquidité et une hausse de la volatilité. En outre, sa mise en œuvre comporte de nombreuses difficultés, qui pourraient réduire les revenus escomptés. Les avantages éventuels d’une taxe sur les transactions financières sont tributaires de ses effets sur la qualité du marché et de sa capacité de générer des recettes. La conception d’une TTF soulève néanmoins beaucoup de questions qui demeurent sans réponse.

15 novembre 2012

Accès, concurrence et risques sur les marchés à compensation centralisée

Parce qu’elles atténuent le risque de contrepartie et en assurent la gestion, les contreparties centrales peuvent rendre les marchés de gré à gré plus résilients et réduire le risque systémique. Ces avantages sont maximisés quand les services de la contrepartie centrale sont accessibles à un large éventail de participants. On observe, dans les marchés de gré à gré, un important arbitrage entre risque et concurrence. Les auteurs modélisent un tel marché pour examiner comment, lorsqu’une contrepartie centrale est présente, les incitations des participants peuvent influer sur le risque et la concurrence. Si la compensation est centralisée, la participation d’un nombre élevé d’opérateurs peut faire diminuer le risque. Voilà notamment pourquoi les autorités de réglementation ont établi des exigences afin que les critères d’accès à la contrepartie centrale soient équitables, non discriminatoires et fondés sur les risques.

When Lower Risk Increases Profit: Competition and Control of a Central Counterparty

Document de travail du personnel 2012-35 Jean-Sébastien Fontaine, Héctor Pérez Saiz, Joshua Slive
Les auteurs modélisent le comportement des courtiers sur des marchés de dérivés de gré à gré dans lesquels un petit nombre de courtiers traitent avec un éventail de clients hétérogènes. La concurrence imparfaite et le risque de défaut (endogène) donnent lieu à un arbitrage bien connu entre concurrence et risque.

Does the Buck Stop Here? A Comparison of Withdrawals from Money Market Mutual Funds with Floating and Constant Share Prices

Document de travail du personnel 2012-25 Jonathan Witmer
En vue de réduire le risque de ruée, des propositions de réforme récentes appellent à l’interdiction des fonds communs de placement monétaires à valeur liquidative (VL) constante. Dans plusieurs pays en dehors des États-Unis, les fonds monétaires à VL variable et constante coexistent.
16 août 2012

Primes de risque mondiales et transmission de la politique monétaire

La relation entre les taux directeurs à court terme et les taux d’intérêt à long terme constitue un important canal de transmission de la politique monétaire. À l’aide d’un nouveau modèle de la structure par terme, les auteurs montrent qu’au fil du temps, les taux longs varient en fonction de deux éléments : d’une part, les anticipations des investisseurs quant au niveau futur des taux directeurs; de l’autre, une prime de risque liée à la structure par terme qui rémunère l’investisseur pour la détention d’un actif risqué. Cette prime de risque évolue de façon contracyclique et est largement déterminée par la conjoncture macroéconomique mondiale. Ainsi, les taux à long terme sont poussés à la hausse durant les récessions et à la baisse en période d’expansion. Ce phénomène important doit être pris en compte par les banques centrales lorsqu’elles utilisent les taux à court terme pour mettre en œuvre la politique monétaire.

On the Existence and Fragility of Repo Markets

Document de travail du personnel 2012-17 Hajime Tomura
L’auteur présente le modèle d’un marché obligataire de gré à gré sur lequel des investisseurs disposant de liquidités et des courtiers concluent de façon endogène des opérations de pension.
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