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20 avril 2005

Résumé du colloque Le Canada dans l'économie mondiale

Le colloque économique de 2004 de la Banque du Canada a porté sur les liens réels et financiers entre l'économie canadienne et le reste du monde. Même si le Canada a énormément profité de son ouverture au commerce international de biens, de services et d'actifs financiers, les principaux chocs ayant frappé son économie ces dernières années sont venus pour beaucoup de l'étranger. C'est pourquoi comprendre la nature et l'ampleur des liens avec l'extérieur, leurs implications pour notre économie ainsi que le processus par lequel cette dernière s'ajuste aux chocs externes revêt une importance critique au regard de la formulation de la politique monétaire et du suivi du système financier. L'article explique l'objet de la rencontre — permettre aux économistes d'approfondir leur compréhension de ces questions de fond —, donne un aperçu des études soumises à chacune des cinq séances de travail et présente un résumé de la conférence principale ainsi que des discussions des participants à la séance de clôture.
8 octobre 2006

La modélisation de canaux financiers aux fins de l’analyse de la politique monétaire

La Banque du Canada considère un très large éventail de données et d'analyses avant d'en venir à une décision concernant la politique monétaire; elle recourt à des modèles soigneusement conçus pour créer des projections économiques et examiner plusieurs scénarios. L'article fait état des projets de recherche en cours à la Banque en vue de mettre au point des modèles au sein desquels les variables financières jouent un rôle actif dans la transmission des mesures de politique monétaire à l'activité économique. Ces modèles peuvent faciliter l'analyse de l'information économique du point de vue financier et fournir une vue d'ensemble des répercussions de l'évolution financière sur les perspectives économiques actuelles. Les auteurs expliquent en outre comment ces projets de recherche peuvent contribuer à résoudre d'autres questions fondamentales liées aux objectifs de la politique monétaire, par exemple celle de savoir comment les variations des prix des actifs doivent être incorporées dans le cadre de conduite de la politique monétaire.
21 décembre 2002

Les régimes de change dans les économies émergentes

Les graves crises financières qui se sont succédé dans le monde dans les années 1990, conjuguées au récent lancement de l'euro, ont ravivé l'intérêt pour la question du choix du régime de change. Celle-ci revêt une acuité particulière dans le cas des pays à marché émergent — les autres pays étant perçus comme n'ayant d'autre choix que de conserver le régime en place ou comme étant très peu susceptibles d'y apporter des modifications. L'article analyse l'évolution des régimes de change dans les marchés émergents au cours de la dernière décennie et compare les forces et les faiblesses des divers systèmes possibles. Ceux-ci comprennent les régimes intermédiaires, comme les parités fixes mais ajustables qui ont été populaires pendant la plus grande partie de l'après-guerre, et les régimes de change situés aux deux pôles de l'éventail : taux de change fixé de façon définitive et flottement libre. Deux formules proposées récemment sont également étudiées : le flottement dirigé « bonifié » (en anglais, Managed Floating Plus) et l'arrimage à un panier de devises avec marges de fluctuation et parité mobile. Les deux formules tentent de combiner les avantages des régimes de changes flottants et fixes, mais la plus prometteuse paraît être le flottement dirigé bonifié.
25 mai 2020

La politique monétaire devant l’inconnu

Conférence Stephen S. Poloz Conférence commémorative Eric J. Hanson Université de l’Alberta Edmonton (Alberta)
Le gouverneur Stephen S. Poloz parle de l’évolution de l’approche de la Banque axée sur la gestion des risques pour la conduite de la politique monétaire, et des implications pour la reprise après la pandémie.
11 mai 2017

Le cycle de vie des obligations du gouvernement du Canada sur les marchés de financement essentiels

Les données dont nous disposons sur l’utilisation des titres d’État au sein du marché des pensions, du marché des prêts de titres et du marché au comptant tendent à montrer qu’il existe des clientèles distinctes sur le marché obligataire canadien. Les obligations à court terme sont plus présentes sur le marché des pensions, alors que les instruments à long terme sont davantage utilisés sur le marché des prêts de titres. Ce constat, qui conforte la théorie de l’habitat préféré, pourrait aider à améliorer la stratégie de gestion de la dette ainsi que l’efficacité des politiques contribuant à la préservation du bon fonctionnement des marchés financiers.
15 décembre 1998

L'évolution économique et financière récente

Cet article, rédigé à la mi-janvier, traite de l'évolution économique et financière observée au Canada depuis la parution de la livraison de novembre du Rapport sur la politique monétaire. La situation s'est améliorée sur les marchés financiers internationaux depuis novembre, mais l'incertitude continue de caractériser la conjoncture mondiale. L'économie japonaise, qui demeure en récession, en est la principale cause. Toutefois, si les réformes envisagées pour remettre sur les rails le secteur bancaire au Japon et les mesures budgétaires visant à stimuler l'économie sont mises en oeuvre de façon efficace dans ce pays, une reprise graduelle devrait débuter en 1999. On prévoit que l'expansion se poursuivra à un rythme soutenu dans les économies des autres grands pays industrialisés, lesquelles sont à l'origine de plus de la moitié de la production mondiale. L'économie américaine en particulier fait de nouveau mieux que prévu et continuera vraisemblablement de tourner à un régime élevé, même si on s'attend à un ralentissement de la croissance. Au Canada, les indicateurs de la progression de la demande intérieure demeurent relativement vigoureux, bien que le rythme d'expansion des agrégats de la monnaie et du crédit ait fléchi. La Banque prévoit toujours que notre économie continuera de croître en 1999. L'inflation devrait se maintenir dans la moitié inférieure de la fourchette cible, qui va de 1 à 3 %. Mise à jour le 23 février 1999 : La conjoncture économique internationale dans laquelle le Canada évolue est toujours incertaine. Au Japon, on remarque encore peu de signes que l'économie soit sur le point de redémarrer, tandis qu'en Europe, les dernières données laissent entrevoir un ralentissement de l'activité. La situation est tout autre aux États-Unis, où l'économie continue de faire mieux que prévu; la production a augmenté de 5,6 % (en taux annuel) au quatrième trimestre de 1998, soit à un rythme beaucoup plus rapide que ce à quoi on s'attendait. Malgré l'incertitude qui persiste sur la scène économique, les marchés financiers mondiaux sont bien plus calmes qu'ils ne l'étaient l'automne dernier et ne paraissent pas avoir été ébranlés sérieusement par les événements survenus au Brésil. Il semble que cette sérénité relative soit liée aux réductions des taux d'intérêt directeurs opérées de par le monde depuis l'automne et aux progrès que certains pays à marché émergent ont réalisés dans la résolution de leurs problèmes. Les investisseurs et les marchés internationaux ont, selon toute apparence, regagné leur capacité d'évaluer et de départager entre eux les pays débiteurs et autres emprunteurs. Au Canada, même si l'on tient compte de l'incidence des facteurs temporaires (comme le retour à la normale dans les secteurs d'activité touchés par d'importants arrêts de travail), l'économie demeure fondamentalement robuste. Les recettes tirées des exportations de produits de base restent faibles, mais les exportations d'autres biens, en particulier celles de produits de l'industrie automobile, ont connu un essor marqué pendant les derniers mois de 1998, grâce au dynamisme soutenu de la demande aux États-Unis et à l'amélioration de la position concurrentielle du Canada. La croissance des dépenses de consommation s'est ralentie durant les derniers mois de l'année, en raison surtout des répercussions de la tourmente financière de l'automne dernier sur la confiance et de la fin des mesures d'incitation à l'achat de véhicules automobiles. La disparition de ces facteurs devrait avoir un effet bénéfique sur la demande des ménages tôt en 1999. Les mises en chantier de logements ont repris au quatrième trimestre, à la suite du règlement d'importants conflits de travail, et les investissements des entreprises ont continué de s'accroître à un rythme modeste. La progression vigoureuse et généralisée de l'emploi observée au dernier trimestre s'est poursuivie en janvier 1999. Tout compte fait, les données récentes semblent indiquer que le PIB en termes réels s'est accru de 4 % environ (en taux annuel) au quatrième trimestre, ce qui correspond à la limite supérieure de la fourchette prévue au moment de la rédaction du commentaire sur l'évolution économique et financière récente. Selon les derniers chiffres, l'inflation mesurée par l'indice de référence oscillerait autour de la limite inférieure de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation, qui va de 1 à 3 %. La dépréciation passée du taux de change continue d'exercer des pressions à la hausse sur le niveau des prix, mais le maintien d'une vive concurrence dans le commerce de détail, la présence d'une offre excédentaire sur le marché des produits et la progression lente des coûts unitaires de main-d'oeuvre ont eu pour effet de modérer l'inflation et de la maintenir à un niveau légèrement inférieur à ce qui était prévu. L'amélioration du climat sur les marchés financiers, la vigueur générale de l'économie canadienne selon les derniers chiffres et les perspectives d'évolution un peu meilleures pour les prix des produits de base ont favorisé un raffermissement du dollar canadien depuis la rédaction du commentaire. Aussi les conditions monétaires se sont-elles légèrement durcies depuis la mi-janvier. Les marchés financiers mondiaux ayant retrouvé un calme relatif, les craintes suscitées par l'incidence éventuelle de la volatilité des marchés financiers sur la confiance des ménages et des entreprises au Canada se sont atténuées. Comme il a été mentionné dans le commentaire, la Banque du Canada a pris cette éventualité au sérieux durant la période qui a suivi la crise en Russie, lorsqu'il lui a fallu s'attacher à apaiser les marchés financiers. L'atténuation de ces craintes lui permet de se concentrer de nouveau sur l'objectif de sa politique à moyen terme, qui est de maintenir la tendance de l'inflation à l'intérieur de la fourchette cible.
15 septembre 2008

L'ajustement à l'envolée des prix des produits de base : l'expérience vécue par quatre pays industrialisés

Entre 2002 et 2008, les cours mondiaux des produits de base ont connu une augmentation sans précédent. Michael Francis examine la manière dont quatre pays industrialisés exportateurs de produits de base (l'Australie, le Canada, la Nouvelle-Zélande et la Norvège) se sont adaptés au boom des matières premières. L'article analyse aussi bien l'ajustement direct lié à la hausse de l'emploi et des dépenses d'investissement dans le secteur des produits de base que l'ajustement indirect observé à l'échelle de l'économie. Le mécanisme d'ajustement indirect qu'a enclenché la progression des revenus imputable au boom des matières premières a été le principal vecteur d'ajustement dans chacune des quatre économies, en favorisant l'accroissement de la demande globale et l'appréciation des taux de change et en facilitant l'adaptation d'autres secteurs tels que la fabrication et la construction.
13 juin 2013

Revue du système financier - Juin 2013

Revue du système financier - Juin 2013

Le Conseil de direction estime que les risques pesant sur le système financier canadien ont quelque peu diminué depuis la parution de la Revue du système financier en décembre dernier, mais que le niveau de risque global demeure élevé. Les sources de risque majeures sont en gros les mêmes qu’alors et résultent essentiellement du contexte extérieur.

Erratum : À la page 44 de la livraison de juin 2013 de la Revue du système financier, dans l’article intitulé « Le point sur les normes de liquidité de Bâle III », la phrase « En font notamment partie les obligations de sociétés non financières moins bien notées, les actions de sociétés financières de premier ordre et les titres adossés à des créances hypothécaires résidentielles de qualité élevée » aurait dû être rédigée ainsi : « En font notamment partie les obligations de sociétés non financières moins bien notées, les actions de sociétés non financières de premier ordre et les titres adossés à des créances hypothécaires résidentielles de qualité élevée ». Veuillez prendre note que cette erreur a été corrigée dans la version de l’article que vous pouvez consulter électroniquement.

18 octobre 2005

Quels sont les déterminants des taux de change?

La compréhension des causes à l'origine des variations du taux de change représente un défi constant pour les économistes. Malgré des recherches approfondies, les modèles macroéconomiques traditionnels de détermination du taux de change — à l'exception de l'équation de taux de change de la Banque du Canada — n'ont pas obtenu beaucoup de succès. Cette lacune a incité des économistes à explorer de nouvelles méthodes de modélisation fondées sur des cadres d'analyse plus complexes et plus réalistes. Dans le contexte de la forte appréciation que le dollar canadien a connue en 2003 et 2004, Bailliu et King passent en revue les différents modèles de taux de change macroéconomiques ainsi que les modèles microstructurels qui mettent en relief l'importance des mécanismes de transaction, de l'asymétrie d'information et de l'hétérogénéité des investisseurs dans la compréhension de la dynamique de court terme des taux de change. Les auteurs dressent un bilan des connaissances actuelles concernant les déterminants du taux de change, soulignent les récentes percées dans ce domaine et dégagent de nouveaux axes de recherche prometteurs.
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