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11 novembre 1996

La croissance de la productivité dans le secteur des services commerciaux

Pendant plus de trois décennies, le taux de croissance de la productivité dans le secteur des services commerciaux a continuellement été inférieur à celui du secteur des biens. Dans le même temps, le secteur des services a fortement augmenté sa contribution à l'augmentation de la production et de l'emploi. D'après certains observateurs, cette tendance amènera un ralentissement de la croissance de la productivité à l'échelle de l'économie. Dans cet article, l'auteure passe en revue l'évolution récente de la productivité dans le secteur des services ainsi que les principaux facteurs qui l'influencent. L'auteure conclut en affirmant que les services contribueront probablement à la croissance future de la productivité. La situation a été très contrastée dans ce secteur. La productivité est en baisse dans certaines branches, mais elle est stimulée dans d'autres par des facteurs tels que les progrès techniques, la déréglementation et l'intensification de la concurrence. De plus, une grande partie de l'accroissement de la production dans le secteur des services commerciaux est attribuable aux branches où la croissance de la productivité est relativement forte. Par ailleurs, il est possible que les problèmes de mesure de la production dans certaines branches du secteur des services donnent lieu à une sous-estimation de la croissance de la production et de la productivité. Dans la mesure où des services sont utilisés comme intrants intermédiaires dans la production de biens, la sous-estimation de la croissance de la productivité dans le secteur des services entraîne une surestimation proportionnelle de la croissance de la productivité dans le secteur des biens.
14 août 1999

La monnaie comme variable passive ou active et la politique monétaire

Cet article, rédigé par un économiste invité, porte sur le rôle de la monnaie dans le mécanisme de transmission de la politique monétaire. L'auteur réfute la thèse voulant que la monnaie soit une variable passive qui réagit aux variations des prix, des taux d'intérêt et de la production, sans avoir d'effet direct sur ces derniers. Il fait valoir que les résultats empiriques étayent plutôt le point de vue selon lequel la monnaie joue un rôle actif dans le mécanisme de transmission. Bien qu'il convienne que des agrégats monétaires particuliers peuvent être difficiles à interpréter en raison de l'instabilité de la fonction de demande de monnaie, il soutient que les agrégats monétaires, en particulier ceux basés sur la monnaie de transaction, devraient occuper une place plus importante dans la hiérarchie des variables prises en compte par la Banque au moment de la formulation de la politique monétaire.
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