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Uncertain Costs and Vertical Differentiation in an Insurance Duopoly

Document de travail du personnel 2014-14 Radoslav Raykov
Les modèles d’oligopole classiques montrent que les entreprises atténuent la concurrence qu’elles se font sur les prix par la différenciation verticale des produits.
6 mai 1995

Note technique : La gestion de la trésorerie du gouvernement fédéral

En plus de son rôle principal en tant que banque centrale du pays, la Banque du Canada est également la trésorière et la conseillère financière du gouvernement fédéral. Dans le cadre de ce rôle d'agent financier, elle est chargée, entre autres, de gérer la trésorerie en dollars canadiens du gouvernement, fonction qu'examinent dans cet article. La Banque se soucie surtout de procurer au gouvernement des liquidités suffisantes pour faire face à ses obligations quotidiennes. Pour ce faire, elle doit prévoir et surveiller soigneusement les entrées et sorties quotidiennes de fonds et gérer un programme permanent d'emprunt visant à refinancer la dette arrivant à échéance et à renflouer l'État dans les périodes où les sorties de fonds dépassent en moyenne les entrées. Le financement par emprunt des besoins de trésorerie de l'État est considérablement plus onéreux par rapport à la rémunération qui est servie sur les dépôts à vue. Pour réduire ce coût net, les montants excédentaires qui ne sont pas nécessaires pour les transactions quotidiennes sont placés dans des dépôts à terme rémunérés à des taux d'intérêt plus élevés que ceux qui s'appliquent aux dépôts à vue. Le coût net que comporte le maintien d'encaisses est aussi réduit par l'utilisation des bons de trésorerie, instruments d'emprunt souples à court terme qui complètent les émissions hebdomadaires ordinaires de bons du Trésor à trois, à six et à douze mois.
15 septembre 2008

La délocalisation et son incidence sur le marché du travail et la productivité : une revue de la littérature récente

La délocalisation est un aspect de plus en plus patent de la mondialisation en cours. Les résultats d'études empiriques indiquent que la délocalisation n'a pas eu d'incidence notable sur la croissance globale de l'emploi et des revenus dans les économies avancées au cours des deux dernières décennies, mais elle a vraisemblablement contribué à orienter la demande de main-d'oeuvre vers les emplois plus spécialisés. La délocalisation semble avoir des effets positifs sur la productivité, mais ces effets varient d'un pays à l'autre.

Debt Overhang and Deleveraging in the US Household Sector: Gauging the Impact on Consumption

Document de travail du personnel 2015-47 Bruno Albuquerque, Georgi Krustev
Dans cette étude, les auteurs cherchent à déterminer, à partir d’un nouvel ensemble de données sur les États américains, si la dette des ménages et le long processus d’assainissement de leurs bilans comptent parmi les facteurs explicatifs de la croissance anémique de la consommation observée aux États-Unis depuis 2007, à la suite de l’éclatement de la bulle immobilière.

Convergence of Government Bond Yields in the Euro Zone: The Role of Policy Harmonization

Document de travail du personnel 2004-23 Denise Côté, Christopher Graham
Depuis le début des années 1980, les rendements des obligations d'État dans la zone euro affichent une tendance à la baisse, laquelle a également été observée dans d'autres pays industrialisés.
15 décembre 1998

L'évolution économique et financière récente

Cet article, rédigé à la mi-janvier, traite de l'évolution économique et financière observée au Canada depuis la parution de la livraison de novembre du Rapport sur la politique monétaire. La situation s'est améliorée sur les marchés financiers internationaux depuis novembre, mais l'incertitude continue de caractériser la conjoncture mondiale. L'économie japonaise, qui demeure en récession, en est la principale cause. Toutefois, si les réformes envisagées pour remettre sur les rails le secteur bancaire au Japon et les mesures budgétaires visant à stimuler l'économie sont mises en oeuvre de façon efficace dans ce pays, une reprise graduelle devrait débuter en 1999. On prévoit que l'expansion se poursuivra à un rythme soutenu dans les économies des autres grands pays industrialisés, lesquelles sont à l'origine de plus de la moitié de la production mondiale. L'économie américaine en particulier fait de nouveau mieux que prévu et continuera vraisemblablement de tourner à un régime élevé, même si on s'attend à un ralentissement de la croissance. Au Canada, les indicateurs de la progression de la demande intérieure demeurent relativement vigoureux, bien que le rythme d'expansion des agrégats de la monnaie et du crédit ait fléchi. La Banque prévoit toujours que notre économie continuera de croître en 1999. L'inflation devrait se maintenir dans la moitié inférieure de la fourchette cible, qui va de 1 à 3 %. Mise à jour le 23 février 1999 : La conjoncture économique internationale dans laquelle le Canada évolue est toujours incertaine. Au Japon, on remarque encore peu de signes que l'économie soit sur le point de redémarrer, tandis qu'en Europe, les dernières données laissent entrevoir un ralentissement de l'activité. La situation est tout autre aux États-Unis, où l'économie continue de faire mieux que prévu; la production a augmenté de 5,6 % (en taux annuel) au quatrième trimestre de 1998, soit à un rythme beaucoup plus rapide que ce à quoi on s'attendait. Malgré l'incertitude qui persiste sur la scène économique, les marchés financiers mondiaux sont bien plus calmes qu'ils ne l'étaient l'automne dernier et ne paraissent pas avoir été ébranlés sérieusement par les événements survenus au Brésil. Il semble que cette sérénité relative soit liée aux réductions des taux d'intérêt directeurs opérées de par le monde depuis l'automne et aux progrès que certains pays à marché émergent ont réalisés dans la résolution de leurs problèmes. Les investisseurs et les marchés internationaux ont, selon toute apparence, regagné leur capacité d'évaluer et de départager entre eux les pays débiteurs et autres emprunteurs. Au Canada, même si l'on tient compte de l'incidence des facteurs temporaires (comme le retour à la normale dans les secteurs d'activité touchés par d'importants arrêts de travail), l'économie demeure fondamentalement robuste. Les recettes tirées des exportations de produits de base restent faibles, mais les exportations d'autres biens, en particulier celles de produits de l'industrie automobile, ont connu un essor marqué pendant les derniers mois de 1998, grâce au dynamisme soutenu de la demande aux États-Unis et à l'amélioration de la position concurrentielle du Canada. La croissance des dépenses de consommation s'est ralentie durant les derniers mois de l'année, en raison surtout des répercussions de la tourmente financière de l'automne dernier sur la confiance et de la fin des mesures d'incitation à l'achat de véhicules automobiles. La disparition de ces facteurs devrait avoir un effet bénéfique sur la demande des ménages tôt en 1999. Les mises en chantier de logements ont repris au quatrième trimestre, à la suite du règlement d'importants conflits de travail, et les investissements des entreprises ont continué de s'accroître à un rythme modeste. La progression vigoureuse et généralisée de l'emploi observée au dernier trimestre s'est poursuivie en janvier 1999. Tout compte fait, les données récentes semblent indiquer que le PIB en termes réels s'est accru de 4 % environ (en taux annuel) au quatrième trimestre, ce qui correspond à la limite supérieure de la fourchette prévue au moment de la rédaction du commentaire sur l'évolution économique et financière récente. Selon les derniers chiffres, l'inflation mesurée par l'indice de référence oscillerait autour de la limite inférieure de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation, qui va de 1 à 3 %. La dépréciation passée du taux de change continue d'exercer des pressions à la hausse sur le niveau des prix, mais le maintien d'une vive concurrence dans le commerce de détail, la présence d'une offre excédentaire sur le marché des produits et la progression lente des coûts unitaires de main-d'oeuvre ont eu pour effet de modérer l'inflation et de la maintenir à un niveau légèrement inférieur à ce qui était prévu. L'amélioration du climat sur les marchés financiers, la vigueur générale de l'économie canadienne selon les derniers chiffres et les perspectives d'évolution un peu meilleures pour les prix des produits de base ont favorisé un raffermissement du dollar canadien depuis la rédaction du commentaire. Aussi les conditions monétaires se sont-elles légèrement durcies depuis la mi-janvier. Les marchés financiers mondiaux ayant retrouvé un calme relatif, les craintes suscitées par l'incidence éventuelle de la volatilité des marchés financiers sur la confiance des ménages et des entreprises au Canada se sont atténuées. Comme il a été mentionné dans le commentaire, la Banque du Canada a pris cette éventualité au sérieux durant la période qui a suivi la crise en Russie, lorsqu'il lui a fallu s'attacher à apaiser les marchés financiers. L'atténuation de ces craintes lui permet de se concentrer de nouveau sur l'objectif de sa politique à moyen terme, qui est de maintenir la tendance de l'inflation à l'intérieur de la fourchette cible.
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