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15 décembre 1998

L'évolution économique et financière récente

Cet article, rédigé à la mi-janvier, traite de l'évolution économique et financière observée au Canada depuis la parution de la livraison de novembre du Rapport sur la politique monétaire. La situation s'est améliorée sur les marchés financiers internationaux depuis novembre, mais l'incertitude continue de caractériser la conjoncture mondiale. L'économie japonaise, qui demeure en récession, en est la principale cause. Toutefois, si les réformes envisagées pour remettre sur les rails le secteur bancaire au Japon et les mesures budgétaires visant à stimuler l'économie sont mises en oeuvre de façon efficace dans ce pays, une reprise graduelle devrait débuter en 1999. On prévoit que l'expansion se poursuivra à un rythme soutenu dans les économies des autres grands pays industrialisés, lesquelles sont à l'origine de plus de la moitié de la production mondiale. L'économie américaine en particulier fait de nouveau mieux que prévu et continuera vraisemblablement de tourner à un régime élevé, même si on s'attend à un ralentissement de la croissance. Au Canada, les indicateurs de la progression de la demande intérieure demeurent relativement vigoureux, bien que le rythme d'expansion des agrégats de la monnaie et du crédit ait fléchi. La Banque prévoit toujours que notre économie continuera de croître en 1999. L'inflation devrait se maintenir dans la moitié inférieure de la fourchette cible, qui va de 1 à 3 %. Mise à jour le 23 février 1999 : La conjoncture économique internationale dans laquelle le Canada évolue est toujours incertaine. Au Japon, on remarque encore peu de signes que l'économie soit sur le point de redémarrer, tandis qu'en Europe, les dernières données laissent entrevoir un ralentissement de l'activité. La situation est tout autre aux États-Unis, où l'économie continue de faire mieux que prévu; la production a augmenté de 5,6 % (en taux annuel) au quatrième trimestre de 1998, soit à un rythme beaucoup plus rapide que ce à quoi on s'attendait. Malgré l'incertitude qui persiste sur la scène économique, les marchés financiers mondiaux sont bien plus calmes qu'ils ne l'étaient l'automne dernier et ne paraissent pas avoir été ébranlés sérieusement par les événements survenus au Brésil. Il semble que cette sérénité relative soit liée aux réductions des taux d'intérêt directeurs opérées de par le monde depuis l'automne et aux progrès que certains pays à marché émergent ont réalisés dans la résolution de leurs problèmes. Les investisseurs et les marchés internationaux ont, selon toute apparence, regagné leur capacité d'évaluer et de départager entre eux les pays débiteurs et autres emprunteurs. Au Canada, même si l'on tient compte de l'incidence des facteurs temporaires (comme le retour à la normale dans les secteurs d'activité touchés par d'importants arrêts de travail), l'économie demeure fondamentalement robuste. Les recettes tirées des exportations de produits de base restent faibles, mais les exportations d'autres biens, en particulier celles de produits de l'industrie automobile, ont connu un essor marqué pendant les derniers mois de 1998, grâce au dynamisme soutenu de la demande aux États-Unis et à l'amélioration de la position concurrentielle du Canada. La croissance des dépenses de consommation s'est ralentie durant les derniers mois de l'année, en raison surtout des répercussions de la tourmente financière de l'automne dernier sur la confiance et de la fin des mesures d'incitation à l'achat de véhicules automobiles. La disparition de ces facteurs devrait avoir un effet bénéfique sur la demande des ménages tôt en 1999. Les mises en chantier de logements ont repris au quatrième trimestre, à la suite du règlement d'importants conflits de travail, et les investissements des entreprises ont continué de s'accroître à un rythme modeste. La progression vigoureuse et généralisée de l'emploi observée au dernier trimestre s'est poursuivie en janvier 1999. Tout compte fait, les données récentes semblent indiquer que le PIB en termes réels s'est accru de 4 % environ (en taux annuel) au quatrième trimestre, ce qui correspond à la limite supérieure de la fourchette prévue au moment de la rédaction du commentaire sur l'évolution économique et financière récente. Selon les derniers chiffres, l'inflation mesurée par l'indice de référence oscillerait autour de la limite inférieure de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation, qui va de 1 à 3 %. La dépréciation passée du taux de change continue d'exercer des pressions à la hausse sur le niveau des prix, mais le maintien d'une vive concurrence dans le commerce de détail, la présence d'une offre excédentaire sur le marché des produits et la progression lente des coûts unitaires de main-d'oeuvre ont eu pour effet de modérer l'inflation et de la maintenir à un niveau légèrement inférieur à ce qui était prévu. L'amélioration du climat sur les marchés financiers, la vigueur générale de l'économie canadienne selon les derniers chiffres et les perspectives d'évolution un peu meilleures pour les prix des produits de base ont favorisé un raffermissement du dollar canadien depuis la rédaction du commentaire. Aussi les conditions monétaires se sont-elles légèrement durcies depuis la mi-janvier. Les marchés financiers mondiaux ayant retrouvé un calme relatif, les craintes suscitées par l'incidence éventuelle de la volatilité des marchés financiers sur la confiance des ménages et des entreprises au Canada se sont atténuées. Comme il a été mentionné dans le commentaire, la Banque du Canada a pris cette éventualité au sérieux durant la période qui a suivi la crise en Russie, lorsqu'il lui a fallu s'attacher à apaiser les marchés financiers. L'atténuation de ces craintes lui permet de se concentrer de nouveau sur l'objectif de sa politique à moyen terme, qui est de maintenir la tendance de l'inflation à l'intérieur de la fourchette cible.
10 octobre 2007

L'épopée canadienne : une odyssée dans l'univers complexe de la production des billets de banque

Pendant longtemps, la Banque du Canada a remédié avec succès aux épisodes de recrudescence des activités de contrefaçon en améliorant les éléments de sécurité de ses billets. La brusque montée du faux-monnayage observée au moment où la Banque s'apprêtait à lancer la série L'épopée canadienne témoignait, cette fois, d'une accélération notable des progrès de l'informatique, qui ont transformé le milieu de la contrefaçon. Les auteures commencent par retracer cette évolution et les difficultés qui se sont présentées pendant l'élaboration de la nouvelle série. Elles décrivent ensuite comment, grâce aux précieux enseignements qu'elle a su tirer des défis rencontrés, la Banque a mis au point une nouvelle approche exhaustive pour son programme d'émission de billets. Conçue pour combattre la contrefaçon tout en répondant aux besoins du public, cette nouvelle stratégie repose sur une intensification de la recherche-développement des futurs éléments de sécurité, sur une plus grande sensibilisation des détaillants et du public, ainsi que sur un accroissement des efforts visant l'application de la loi.
13 octobre 2007

Le calcul du coût des capitaux propres des entreprises canadiennes et américaines

Les coûts de financement sont importants tant pour les entreprises que pour l'économie en général, car ils influent sur les décisions d'investissement et, en fin de compte, sur la croissance économique. Les décideurs se préoccupent de ce que le coût du financement par capitaux propres pourrait être plus élevé au Canada qu'aux États-Unis, encore que les données empiriques à ce sujet ne soient pas concluantes. Si le coût du financement par actions au Canada est relativement élevé, il se peut en effet que les sociétés canadiennes entreprennent un moins grand nombre de projets porteurs de croissance. L'article résume les recherches menées par Jonathan Witmer et Lorie Zorn à l'aide d'une méthode actualisée – qui tient compte des caractéristiques de l'entreprise et de facteurs d'ordre plus général – relativement à la contribution des facteurs qui influent sur le coût des capitaux propres dans les deux pays. D'après leur échantillon d'entreprises, le coût des capitaux propres est d'environ 30 à 50 points de base plus élevé au Canada qu'aux États-Unis durant la période de 1988 à 2006, mais cet écart semble moindre après 1997. Ces résultats ont des implications sur le plan de la politique publique, en ce qui concerne notamment la taille des entreprises, la divulgation de l'information financière ainsi que la réglementation des valeurs mobilières et son application.
15 novembre 1998

Les avantages et les coûts d'une réduction de l'inflation

Le gouvernement fédéral et la Banque du Canada se sont engagés depuis un certain temps déjà à réaliser et à maintenir la stabilité des prix dans le but de favoriser l'amélioration du niveau de vie de tous les Canadiens. Afin d'appuyer cet objectif, la période d'application de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation de 1 à 3 % a été prolongée récemment jusqu'à la fin de 2001. D'ici là, le gouvernement et la Banque comptent annoncer une cible à long terme pour la politique monétaire. Dans cet article, les auteurs passent en revue les plus récents travaux empiriques consacrés aux avantages d'une réduction de l'inflation. Ils s'appuient sur une étude exhaustive de ces travaux qui a été faite précédemment et s'inspirent également des documents préparés pour deux colloques sur la stabilité des prix tenus récemment par la Banque du Canada. L'une des conclusions des deux auteurs est que les avantages d'une réduction de l'inflation s'avèrent importants quand on tient compte expressément de l'interaction de l'inflation et du régime fiscal. En outre, ces avantages demeurent nettement supérieurs aux coûts transitoires qu'entraîne la réduction de l'inflation. Toutefois, les auteurs de l'article font remarquer qu'en raison de la prolongation jusqu'à la fin de 2001 de l'application des cibles de maîtrise de l'inflation, le contexte se prête bien à la réalisation de nouvelles recherches visant à fournir une définition pratique de la stabilité des prix qui aidera les Canadiens à atteindre un niveau de vie élevé.
12 août 1998

Les incidences de la diminution de l'offre de bons du Trésor sur le marché monétaire au Canada

Depuis 1995, l'offre de bons du Trésor a considérablement diminué en réaction à la baisse des besoins de financement du gouvernement canadien et au changement de la stratégie de gestion de la dette. La diminution des émissions de bons du Trésor a eu une grande incidence sur différents compartiments du marché monétaire. Parmi les diverses conséquences qu'a cette évolution, les auteurs soulignent la décrue de l'activité sur le marché des bons du Trésor et, partant, la baisse de liquidité sur ce marché depuis 1995. Ils relèvent également la forte croissance des marchés des produits dérivés de taux d'intérêt à court terme et des titres à court terme adossés à des actifs.
13 août 1998

Le taux d'activité de la population canadienne : son évolution et ses tendances

L'un des éléments clés du potentiel de croissance d'une économie est le taux d'augmentation de sa population active, lequel est fonction à la fois de la croissance démographique et de la variation du taux d'activité. Des facteurs cycliques liés à la conjoncture économique, tout comme les facteurs structurels et les tendances démographiques, peuvent influencer considérablement le taux d'activité. Du milieu des années 1970 à la fin des années 1980, le taux d'activité a progressé presque continuellement pour atteindre le chiffre record de 67,5 %. En revanche, entre 1990 et 1995, il a plongé pour se stabiliser autour de 65 % depuis 1995. Dans cet article, l'auteure analyse la participation selon le groupe d'âge et le sexe pour mieux comprendre les causes des variations du taux d'activité et l'incidence de ces variations sur l'évolution future du taux d'activité global. On peut assigner aux facteurs cycliques le recul du taux d'activité dans les années 1990, mais les facteurs structurels tels que la hausse du taux de fréquentation scolaire et l'utilisation accrue de l'ordinateur, ainsi que les tendances démographiques (vieillissement de la population) ont également joué un rôle important à cet égard. L'auteure en conclut que, bien qu'une certaine remontée du taux d'activité soit à prévoir, il est peu probable que le taux d'activité global retrouve son pic de 1989 au cours de la prochaine décennie.
14 janvier 1997

Rapport annuel 1996

En 1996, l’inflation s’est maintenue à l’intérieur de la fourchette visée par la Banque, bien que le taux d’inflation ait fait l’objet de pressions à la baisse. Le faible niveau de l’inflation a favorisé un important assouplissement des conditions monétaires, et les taux d’intérêt sont tombés à leur plus bas niveau depuis 30 ans.
Type(s) de contenu : Publications, Rapport annuel
23 décembre 2004

Enquête sur les pratiques des entreprises canadiennes en matière d'établissement des prix

Afin de mieux comprendre le processus d'établissement des prix au sein de l'économie canadienne, les bureaux régionaux de la Banque ont sondé un échantillon représentatif constitué de 170 entreprises entre juillet 2002 et mars 2003. Les auteurs passent en revue les facteurs ayant motivé la tenue de cette enquête ainsi que la méthode utilisée pour constituer le questionnaire et réaliser les entrevues, et ils résument les réponses obtenues. L'enquête visait également à évaluer l'importance de plusieurs facteurs susceptibles d'amener les entreprises à résister aux pressions du marché en faveur d'un rajustement des prix. Les résultats de l'enquête montrent que les prix sont relativement flexibles au Canada et que cette flexibilité s'est accrue durant la dernière décennie. En général, la rigidité des prix découlerait de la peur de mécontenter les clients ou de nuire aux bonnes relations de l'entreprise ou à sa réputation. Les auteurs examinent également les implications de leurs résultats pour la politique monétaire.
24 décembre 2004

La dynamique de la courbe de rendement des obligations du gouvernement canadien de 1986 à 2003

Cet article décrit une base de données historique que la Banque du Canada a créée sur les courbes de rendement coupon zéro des obligations du gouvernement canadien. Il présente en outre les résultats d'une première analyse statistique du comportement des taux d'intérêt coupon zéro (ou taux au comptant) au cours de l'ensemble de la période d'observation et de deux sous-périodes distinctes. L'article porte plus précisément sur les points suivants : l'évolution en niveau de taux d'intérêt clés et de certains attributs représentatifs des courbes de rendement; les variations quotidiennes de ces taux d'intérêt et de ces attributs; la détermination d'un nombre relativement restreint de facteurs qui ont dicté le comportement de la courbe de rendement; et le rendement total qu'on aurait obtenu en détenant des obligations de diverses échéances pendant une durée précise.
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