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Estimating One-Factor Models of Short-Term Interest Rates

Document de travail du personnel 1999-18 Des Mc Manus, David Watt
On relève plusieurs modèles à un facteur formulés en temps continu dans les ouvrages économiques pour décrire le comportement des taux d'intérêt à court terme. Les auteurs de l'étude examinent une large gamme de ces modèles constituant des cas particuliers d'un modèle plus général. Ils les représentent de façon approchée au moyen d'un premier modèle […]
20 janvier 1999

L'avènement de l'euro : son incidence économique et les leçons à tirer de cette expérience

Discours Gordon Thiessen Cercle Canadien d'Ottawa Ottawa (Ontario)
Nous venons tout juste d'assister à l'aube d'une nouvelle ère en Europe. Depuis le début de janvier, onze des quinze pays membres de l'Union européenne sont réunis au sein d'une union monétaire et utilisent une monnaie commune, l'euro. Cette union monétaire constitue un nouveau jalon sur la voie de l'intégration économique, sociale et politique en Europe, un objectif poursuivi depuis environ cinquante ans.

Optimal Currency Areas: A Review of the Recent Literature

Document de travail du personnel 1999-16 Robert Lafrance, Pierre St-Amant
Les auteurs font un survol des études consacrées récemment aux zones monétaires optimales. Ils analysent l'évolution de la théorie dans un contexte d'équilibre général et passent en revue les travaux empiriques portant sur l'asymétrie des chocs et les mécanismes d'ajustement. Ils examinent également diverses questions ayant trait à l'endogénéité des critères définissant une zone monétaire […]
11 décembre 2007

La borne limitant à zéro les taux d'intérêt nominaux et son incidence sur la conduite de la politique monétaire

La borne limitant à zéro les taux d'intérêt nominaux est un élément capital dont doivent tenir compte les pays qui envisagent de prendre pour cible un taux d'inflation bien inférieur à 2 %. Viser des taux d'inflation trop bas, relèvent les deux auteurs, peut restreindre la capacité des autorités monétaires à réagir aux chocs économiques, en limitant les réductions de taux d'intérêt auxquelles elles peuvent procéder.
15 septembre 2008

La productivité au Canada : la taille de l'entreprise importe-t-elle?

Selon les résultats de recherches présentés dans cet article, les différences de taille d'entreprise aident à expliquer une bonne part de l'écart de productivité entre le Canada et les États-Unis. Les auteurs étudient tout d'abord les facteurs à l'origine de la relation positive entre la productivité et la taille de l'entreprise, puis documentent cette relation à l'aide de données canadiennes recueillies au niveau de l'entreprise. Ils examinent ensuite dans quelle mesure l'évolution du poids relatif des grandes entreprises peut expliquer celle de la productivité au Canada et les différences de niveau de productivité entre ce pays et les États-Unis. Ce faisant, ils font ressortir plusieurs facteurs qui jouent un rôle dans la détermination de la taille moyenne des entreprises et de la productivité globale.
15 décembre 1998

L'évolution économique et financière récente

Cet article, rédigé à la mi-janvier, traite de l'évolution économique et financière observée au Canada depuis la parution de la livraison de novembre du Rapport sur la politique monétaire. La situation s'est améliorée sur les marchés financiers internationaux depuis novembre, mais l'incertitude continue de caractériser la conjoncture mondiale. L'économie japonaise, qui demeure en récession, en est la principale cause. Toutefois, si les réformes envisagées pour remettre sur les rails le secteur bancaire au Japon et les mesures budgétaires visant à stimuler l'économie sont mises en oeuvre de façon efficace dans ce pays, une reprise graduelle devrait débuter en 1999. On prévoit que l'expansion se poursuivra à un rythme soutenu dans les économies des autres grands pays industrialisés, lesquelles sont à l'origine de plus de la moitié de la production mondiale. L'économie américaine en particulier fait de nouveau mieux que prévu et continuera vraisemblablement de tourner à un régime élevé, même si on s'attend à un ralentissement de la croissance. Au Canada, les indicateurs de la progression de la demande intérieure demeurent relativement vigoureux, bien que le rythme d'expansion des agrégats de la monnaie et du crédit ait fléchi. La Banque prévoit toujours que notre économie continuera de croître en 1999. L'inflation devrait se maintenir dans la moitié inférieure de la fourchette cible, qui va de 1 à 3 %. Mise à jour le 23 février 1999 : La conjoncture économique internationale dans laquelle le Canada évolue est toujours incertaine. Au Japon, on remarque encore peu de signes que l'économie soit sur le point de redémarrer, tandis qu'en Europe, les dernières données laissent entrevoir un ralentissement de l'activité. La situation est tout autre aux États-Unis, où l'économie continue de faire mieux que prévu; la production a augmenté de 5,6 % (en taux annuel) au quatrième trimestre de 1998, soit à un rythme beaucoup plus rapide que ce à quoi on s'attendait. Malgré l'incertitude qui persiste sur la scène économique, les marchés financiers mondiaux sont bien plus calmes qu'ils ne l'étaient l'automne dernier et ne paraissent pas avoir été ébranlés sérieusement par les événements survenus au Brésil. Il semble que cette sérénité relative soit liée aux réductions des taux d'intérêt directeurs opérées de par le monde depuis l'automne et aux progrès que certains pays à marché émergent ont réalisés dans la résolution de leurs problèmes. Les investisseurs et les marchés internationaux ont, selon toute apparence, regagné leur capacité d'évaluer et de départager entre eux les pays débiteurs et autres emprunteurs. Au Canada, même si l'on tient compte de l'incidence des facteurs temporaires (comme le retour à la normale dans les secteurs d'activité touchés par d'importants arrêts de travail), l'économie demeure fondamentalement robuste. Les recettes tirées des exportations de produits de base restent faibles, mais les exportations d'autres biens, en particulier celles de produits de l'industrie automobile, ont connu un essor marqué pendant les derniers mois de 1998, grâce au dynamisme soutenu de la demande aux États-Unis et à l'amélioration de la position concurrentielle du Canada. La croissance des dépenses de consommation s'est ralentie durant les derniers mois de l'année, en raison surtout des répercussions de la tourmente financière de l'automne dernier sur la confiance et de la fin des mesures d'incitation à l'achat de véhicules automobiles. La disparition de ces facteurs devrait avoir un effet bénéfique sur la demande des ménages tôt en 1999. Les mises en chantier de logements ont repris au quatrième trimestre, à la suite du règlement d'importants conflits de travail, et les investissements des entreprises ont continué de s'accroître à un rythme modeste. La progression vigoureuse et généralisée de l'emploi observée au dernier trimestre s'est poursuivie en janvier 1999. Tout compte fait, les données récentes semblent indiquer que le PIB en termes réels s'est accru de 4 % environ (en taux annuel) au quatrième trimestre, ce qui correspond à la limite supérieure de la fourchette prévue au moment de la rédaction du commentaire sur l'évolution économique et financière récente. Selon les derniers chiffres, l'inflation mesurée par l'indice de référence oscillerait autour de la limite inférieure de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation, qui va de 1 à 3 %. La dépréciation passée du taux de change continue d'exercer des pressions à la hausse sur le niveau des prix, mais le maintien d'une vive concurrence dans le commerce de détail, la présence d'une offre excédentaire sur le marché des produits et la progression lente des coûts unitaires de main-d'oeuvre ont eu pour effet de modérer l'inflation et de la maintenir à un niveau légèrement inférieur à ce qui était prévu. L'amélioration du climat sur les marchés financiers, la vigueur générale de l'économie canadienne selon les derniers chiffres et les perspectives d'évolution un peu meilleures pour les prix des produits de base ont favorisé un raffermissement du dollar canadien depuis la rédaction du commentaire. Aussi les conditions monétaires se sont-elles légèrement durcies depuis la mi-janvier. Les marchés financiers mondiaux ayant retrouvé un calme relatif, les craintes suscitées par l'incidence éventuelle de la volatilité des marchés financiers sur la confiance des ménages et des entreprises au Canada se sont atténuées. Comme il a été mentionné dans le commentaire, la Banque du Canada a pris cette éventualité au sérieux durant la période qui a suivi la crise en Russie, lorsqu'il lui a fallu s'attacher à apaiser les marchés financiers. L'atténuation de ces craintes lui permet de se concentrer de nouveau sur l'objectif de sa politique à moyen terme, qui est de maintenir la tendance de l'inflation à l'intérieur de la fourchette cible.
10 octobre 2007

L'épopée canadienne : une odyssée dans l'univers complexe de la production des billets de banque

Pendant longtemps, la Banque du Canada a remédié avec succès aux épisodes de recrudescence des activités de contrefaçon en améliorant les éléments de sécurité de ses billets. La brusque montée du faux-monnayage observée au moment où la Banque s'apprêtait à lancer la série L'épopée canadienne témoignait, cette fois, d'une accélération notable des progrès de l'informatique, qui ont transformé le milieu de la contrefaçon. Les auteures commencent par retracer cette évolution et les difficultés qui se sont présentées pendant l'élaboration de la nouvelle série. Elles décrivent ensuite comment, grâce aux précieux enseignements qu'elle a su tirer des défis rencontrés, la Banque a mis au point une nouvelle approche exhaustive pour son programme d'émission de billets. Conçue pour combattre la contrefaçon tout en répondant aux besoins du public, cette nouvelle stratégie repose sur une intensification de la recherche-développement des futurs éléments de sécurité, sur une plus grande sensibilisation des détaillants et du public, ainsi que sur un accroissement des efforts visant l'application de la loi.
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