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11 novembre 2008

L'incidence sur les marchés des déclarations prospectives concernant la politique monétaire : transparence ou prévisibilité?

Parce qu'elles veulent faire preuve de plus de transparence, les banques centrales s'efforcent constamment d'améliorer la manière dont elles communiquent de l'information aux marchés financiers et au public en général. C'est pourquoi beaucoup ont commencé à intégrer dans leurs communications des indications sur l'évolution du taux directeur sous la forme de déclarations prospectives. Les auteurs examinent le débat sur l'utilité d'une telle démarche d'un point de vue théorique puis empirique. Les données présentées indiquent que les déclarations prospectives de la Banque du Canada ont rendu cette dernière plus prévisible, mais pas forcément plus transparente.
11 novembre 2008

Résumé du colloque « La conduite de la politique monétaire en régime de cibles d'inflation : l'expérience internationale »

Le colloque tenu par la Banque du Canada en juillet 2008 a réuni les dirigeants de banques centrales d'un large éventail de pays dotés ou non de cibles d'inflation et plusieurs chercheurs éminents dans le but d'analyser de près l'expérience de l'utilisation de cibles. L'article décrit les thèmes abordés par les deux orateurs principaux et par les divers conférenciers au cours des séances de travail, notamment la manière dont les banques centrales poursuivant une cible d'inflation peuvent faire face aux chocs extérieurs, les différents modes de prise de décision en matière de politique monétaire et les questions de transparence et de communication. Il rend également compte des débats de la séance de clôture, qui portait sur l'avenir des cibles d'inflation.
11 juin 2009

La complexité propre à la gestion des risques financiers et les risques systémiques

Crise financière oblige, les systèmes de gestion des risques sont passés au crible et font l'objet d'appels en faveur de leur amélioration et de l'élargissement du rôle des autorités réglementaires. De tels objectifs ne cernent néanmoins pas la complexité inhérente au processus de gestion des risques. L'article fait ressortir la complexité propre à tout système contemporain de gestion des risques du fait des simplifications intrinsèques aux modèles théoriques, dont les gestionnaires de risques doivent être conscients, et des difficultés que pose l'étalonnage sensé des paramètres des modèles. L'auteur croit que la réglementation prudentielle devrait être axée sur les défaillances pouvant survenir au sein de l'institution financière ainsi que dans ses interactions avec d'autres institutions sur les marchés. Il examine certaines stratégies susceptibles d'améliorer les systèmes de gestion des risques et les pratiques en matière de réglementation microprudentielle.
11 septembre 2009

Mesures de soutien à la liquidité mises en oeuvre par la Banque du Canada en réaction à la tourmente financière

En réponse à la crise financière de 2007-2009, la Banque du Canada est intervenue à maintes reprises pour restaurer la stabilité du système financier et contenir les effets de la crise sur l'économie canadienne. L'article décrit les mesures exceptionnelles de soutien à la liquidité que la Banque a mises en oeuvre durant cette période de même que les principes ayant guidé ses interventions. Une évaluation préliminaire des facilités de prêt à plus d'un jour créées par la Banque révèle que celles-ci ont constitué une importante source de liquidité pour certaines institutions financières et ont concouru, de façon générale, à atténuer l'incertitude au sein des marchés quant à la disponibilité du financement ainsi qu'à rétablir le bon fonctionnement des marchés monétaires.
11 septembre 2009

Les conflits de type mandant-mandataire dans le processus de titrisation

Les recherches récentes établissent une corrélation positive entre la fréquence des prêts de moindre qualité et la croissance de la titrisation. Pour certains, le lien tient au fait que les émetteurs ne sont pas incités à bien sélectionner les emprunteurs et à suivre de près le rendement des prêts titrisés; d'autres mettent plutôt en cause des facteurs comme les méthodes de gestion des bilans. Il n'est par conséquent pas facile de déterminer l'origine de la multiplication des prêts de piètre qualité en période d'essor rapide de la titrisation. L'auteure examine les conflits d'intérêts entre les parties engagées dans le processus de titrisation et leur rôle dans la tourmente financière et présente les propositions réglementaires et les solutions récemment mises en avant afin de résoudre les problèmes de délégation.
10 mai 1996

Les opérations de financement des provinces et de leurs entreprises

Dans cet article, l'auteur examine les changements survenus dans la composition des crédits que les gouvernements provinciaux et leurs entreprises ont obtenus au cours des années 90. Des besoins de financement accrus conjugués à l'amenuisement des sources de financement hors marché telles que le Régime de pensions du Canada ont amené les gouvernements provinciaux et leurs entreprises à élargir et à diversifier leurs programmes de gestion de la dette. En particulier, ces derniers ont accentué leur présence sur les marchés obligataires étrangers, augmenté leurs émissions de titres à taux flottants et incorporé une foule de nouveaux instruments à leurs programmes d'emprunt dans le but de réduire leurs coûts de financement et de limiter les risques liés à l'émission de titres de dette. Ainsi, la composition des crédits qu'ils ont obtenus au cours des années 90 diffère sensiblement de celle de la décennie précédente : entre 1990 et 1995, les provinces et leurs entreprises ont comblé leurs besoins de financement en recourant presque entièrement aux émissions de titres négociables et la proportion de l'ensemble du financement net représentée par les nouvelles émissions de titres libellés en devises étrangères s'est chiffrée à près de 50 % en moyenne; entre 1980 et 1989, par contre, les sources de financement hors marché avaient permis de recueillir près de 30 % des fonds et la proportion de l'ensemble du financement net représentée par les nouvelles émissions en devises avait été inférieure à 20 %.
15 novembre 1998

Les avantages et les coûts d'une réduction de l'inflation

Le gouvernement fédéral et la Banque du Canada se sont engagés depuis un certain temps déjà à réaliser et à maintenir la stabilité des prix dans le but de favoriser l'amélioration du niveau de vie de tous les Canadiens. Afin d'appuyer cet objectif, la période d'application de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation de 1 à 3 % a été prolongée récemment jusqu'à la fin de 2001. D'ici là, le gouvernement et la Banque comptent annoncer une cible à long terme pour la politique monétaire. Dans cet article, les auteurs passent en revue les plus récents travaux empiriques consacrés aux avantages d'une réduction de l'inflation. Ils s'appuient sur une étude exhaustive de ces travaux qui a été faite précédemment et s'inspirent également des documents préparés pour deux colloques sur la stabilité des prix tenus récemment par la Banque du Canada. L'une des conclusions des deux auteurs est que les avantages d'une réduction de l'inflation s'avèrent importants quand on tient compte expressément de l'interaction de l'inflation et du régime fiscal. En outre, ces avantages demeurent nettement supérieurs aux coûts transitoires qu'entraîne la réduction de l'inflation. Toutefois, les auteurs de l'article font remarquer qu'en raison de la prolongation jusqu'à la fin de 2001 de l'application des cibles de maîtrise de l'inflation, le contexte se prête bien à la réalisation de nouvelles recherches visant à fournir une définition pratique de la stabilité des prix qui aidera les Canadiens à atteindre un niveau de vie élevé.
12 août 1998

Les incidences de la diminution de l'offre de bons du Trésor sur le marché monétaire au Canada

Depuis 1995, l'offre de bons du Trésor a considérablement diminué en réaction à la baisse des besoins de financement du gouvernement canadien et au changement de la stratégie de gestion de la dette. La diminution des émissions de bons du Trésor a eu une grande incidence sur différents compartiments du marché monétaire. Parmi les diverses conséquences qu'a cette évolution, les auteurs soulignent la décrue de l'activité sur le marché des bons du Trésor et, partant, la baisse de liquidité sur ce marché depuis 1995. Ils relèvent également la forte croissance des marchés des produits dérivés de taux d'intérêt à court terme et des titres à court terme adossés à des actifs.
13 août 1998

Le taux d'activité de la population canadienne : son évolution et ses tendances

L'un des éléments clés du potentiel de croissance d'une économie est le taux d'augmentation de sa population active, lequel est fonction à la fois de la croissance démographique et de la variation du taux d'activité. Des facteurs cycliques liés à la conjoncture économique, tout comme les facteurs structurels et les tendances démographiques, peuvent influencer considérablement le taux d'activité. Du milieu des années 1970 à la fin des années 1980, le taux d'activité a progressé presque continuellement pour atteindre le chiffre record de 67,5 %. En revanche, entre 1990 et 1995, il a plongé pour se stabiliser autour de 65 % depuis 1995. Dans cet article, l'auteure analyse la participation selon le groupe d'âge et le sexe pour mieux comprendre les causes des variations du taux d'activité et l'incidence de ces variations sur l'évolution future du taux d'activité global. On peut assigner aux facteurs cycliques le recul du taux d'activité dans les années 1990, mais les facteurs structurels tels que la hausse du taux de fréquentation scolaire et l'utilisation accrue de l'ordinateur, ainsi que les tendances démographiques (vieillissement de la population) ont également joué un rôle important à cet égard. L'auteure en conclut que, bien qu'une certaine remontée du taux d'activité soit à prévoir, il est peu probable que le taux d'activité global retrouve son pic de 1989 au cours de la prochaine décennie.
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