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11 juin 2009

Causes et conséquences des fluctuations du rythme de redistribution du travail au Canada

Les emplois créés et détruits dans le secteur des entreprises au Canada représentent annuellement plus ou moins le cinquième du nombre total d'emplois. Cette redistribution a essentiellement lieu au sein des secteurs (industries) plutôt qu'entre les secteurs. Comme une étroite corrélation existe entre la redistribution du travail au sein des secteurs et la croissance de la productivité au Canada, il importe de définir les facteurs déterminants de ce type de redistribution, d'autant que les taux de redistribution et de croissance de la productivité sont plus faibles au Canada qu'aux États-Unis. Les auteurs notent que, de 2005 à 2008, l'appréciation du dollar canadien et la montée des prix des produits de base ont donné lieu à un volume de redistribution du travail entre secteurs supérieur à la moyenne, mais que l'incidence de ce redéploiement sur la productivité s'est révélée modeste. Celui-ci engendre toutefois des gains de productivité du travail substantiels dans le secteur de la fabrication en particulier et le secteur des entreprises en général.
11 août 1996

La mesure et l'interprétation des taux d'intérêt réels à court terme et de l'inflation attendue

Dans cet article, l'auteur compare différentes mesures des taux d'intérêt réels à court terme pour le Canada pour la période comprise entre 1956 et 1995. Pour mesurer le taux d'intérêt réel prévu, il a recours à une variable d'approximation de l'inflation attendue qui se fonde sur les caractéristiques de l'inflation passée. Lorsqu'on examine le comportement de l'inflation au Canada au fil du temps, on est porté à croire que ses caractéristiques ont changé considérablement avec le temps. L'inflation passée peut être considérée selon trois scénarios différents, à savoir que l'inflation moyenne est faible et les chocs n'ont que des effets temporaires sur elle; l'inflation est modérée et s'accompagne de perturbations plus persistantes; et l'inflation s'emballe et les chocs ont des effets permanents sur son niveau. La variable d'approximation de l'inflation attendue s'appuie sur un modèle statistique, le modèle à changement de régime de Markov, pour prendre en compte les changements de comportement de l'inflation au fil du temps. On s'est rendu compte que l'incertitude découlant de la variabilité du comportement de l'inflation rejaillit sur l'estimation des attentes d'inflation et, par voie de conséquence, sur la mesure des taux d'intérêt réels. Les fourchettes cibles servant à maintenir à un bas niveau le taux d'inflation devraient contribuer à réduire l'incertitude entourant le comportement de l'inflation. On est porté à croire, lorsqu'on examine la façon dont celle-ci et les taux d'intérêt évoluent, que la crédibilité des objectifs de maîtrise de l'inflation visés par la Banque du Canada va s'accroissant. Cela devrait contribuer à réduire l'incertitude entourant l'inflation et mener à la longue à de faibles taux d'intérêt nominaux.
14 août 1998

L'évolution économique et financière récente (mise à jour le 12 août)

Cet article, dont la rédaction a été achevée fin juin, constitue une mise à jour de l'évolution économique et financière observée au Canada depuis la parution, à la mi-mai 1998, de la dernière livraison du Rapport sur la politique monétaire. La tournure prise par les événements sur la scène internationale depuis mai a accentué l'incertitude entourant les perspectives de l'économie canadienne. Bien que la plupart des indicateurs de la demande intérieure et des agrégats de la monnaie et du crédit témoignent du maintien d'un dynamisme relatif de l'activité au Canada, les chiffres du commerce extérieur font nettement état d'un ralentissement imputable à la situation en Asie du Sud-Est et au Japon. Toutefois, comme les risques de dégradation des perspectives semblent maintenant plus graves que prévu, la Banque va continuer de surveiller de près l'évolution de la situation et réévaluer constamment l'interprétation qu'elle fait de la situation économique et financière du pays. Le taux d'inflation mesuré par l'indice de référence devrait demeurer, pour le restant de l'année, dans la moitié inférieure de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation, qui est de 1 à 3 %. Mise à jour le 12 août : L'incertitude entourant la situation internationale et ses retombées sur l'économie canadienne reste élevée. En Asie du Sud-Est, l'activité économique continue de ralentir et les marchés financiers demeurent nerveux. Au Japon, les chiffres des dernières semaines font état d'un nouvel accès de faiblesse. En revanche, l'économie américaine demeure plus robuste que prévu, la demande intérieure affichant, selon les dernières données, un grand dynamisme. L'évolution récente des pays européens donne à penser que ceux-ci connaissent une expansion économique modérée. Au Canada, si l'on fait abstraction de l'incidence de facteurs temporaires tels que les mises à pied attribuables à la grève chez General Motors, la tendance fondamentale de l'économie reste favorable. Les nombreuses influences contraires qui agissent sur l'économie canadienne se reflètent dans les données qui ont été publiées après la rédaction du commentaire sur l'évolution économique récente. Dans le secteur des ressources, la production et les exportations ont été faibles en raison du ralentissement de la demande en provenance d'Asie. Toutefois, les exportations d'autres biens, en particulier les biens autres que ceux produits par l'industrie automobile, ont été vigoureuses, à la faveur de la forte demande en provenance des États-Unis. Au Canada, les ventes au détail continuent de croître et les ventes de maisons existantes sont également en hausse, ce qui est compatible avec la reprise du crédit aux ménages. Parallèlement, la construction résidentielle a fléchi, à cause en partie des grèves survenues dans la région de Toronto. Les investissements des entreprises et la croissance de l'ensemble des crédits aux entreprises sont restés relativement robustes. Des données sur les intentions d'investissement pour 1998 compilées dernièrement révèlent une forte hausse, comme en font foi les plus récents indicateurs mensuels des investissements en machines et en structures; cependant, le secteur des ressources et les autres secteurs affichent des tendances à court terme divergentes. Les derniers chiffres du marché du travail témoignent également de la vigueur fondamentale de l'emploi et des revenus. Dans l'ensemble, les données récentes indiquent que le PIB réel a augmenté d'environ 2 1/2 pour cent (en chiffres annuels) au deuxième trimestre, soit un peu moins rapidement que ce qui avait été prévu au moment de la rédaction du commentaire. Nous estimons à l'heure actuelle que les diverses grèves et autres perturbations de la production qui sont survenues (la plus importante étant due à la grève qui a touché General Motors aux États-Unis) ont retranché environ 1/2 point de pourcentage à la croissance du PIB réel au deuxième trimestre. Ainsi, sans ces perturbations, la croissance du PIB aurait approché les 3 %. L'activité économique au Canada continuera de se ressentir jusqu'au troisième trimestre de la grève chez GM et des mises à pied que celle-ci a occasionnées, ce qui compliquera l'interprétation des données économiques pour cette période. Cet état de choses conjugué aux incertitudes entachant la conjoncture extérieure souligne la nécessité qu'il y a de continuer à suivre de près l'évolution économique. En somme, les éléments favorables que sont le dynamisme soutenu de la dépense des ménages et des entreprises au Canada et le niveau élevé de la demande de produits canadiens aux États-Unis continuent de soutenir l'expansion économique à des rythmes propres à réduire la marge de capacités inutilisées. Du côté de l'inflation, les plus récentes données témoignent du maintien de l'inflation mesurée par l'indice de référence dans la moitié inférieure de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation, qui va de 1 à 3 %. Les effets que la dépréciation de notre monnaie aura sur le niveau des prix contribueront à faire monter l'inflation, mais grâce à des facteurs compensatoires, comme l'offre excédentaire au sein de l'économie et la concurrence au niveau des prix que livrent les producteurs asiatiques, les pressions inflationnistes globales resteront modestes. Depuis la rédaction du commentaire économique, les conditions monétaires se sont de nouveau assouplies sous l'impulsion de la dépréciation du dollar canadien. Comme il a été mentionné dans le commentaire, l'ampleur de l'incertitude qui règne actuellement sur la scène internationale provoque de la volatilité sur les marchés financiers et des variations de grande amplitude des conditions monétaires.
14 août 1998

Revue de la Banque du Canada - Été 1998

BoC Review - Summer 1998/Revue BdC - Été 1998

Page couverture

Lettre de change — Commercial Bank of Newfoundland

La lettre de change qui figure sur la couverture provient de la Commercial Bank of Newfoundland (1857-1894), mesure environ 23 cm sur 11 cm et fait partie de la Collection nationale de monnaies, Banque du Canada.

Photographie : James Zagon.

11 mai 1998

L'utilisation des accords de taux futur (FRA) au Canada

Cet article commence par une définition des FRA, que les auteurs présentent comme des contrats de garantie de taux d'intérêt à court terme négociés hors bourse et comparent aux contrats BAX de la Bourse de Montréal (contrats à terme sur acceptations bancaires négociés à la Bourse de Montréal). Puis, ils expliquent l'utilisation que les participants au marché font des FRA pour couvrir le risque de taux d'intérêt à court terme. L'article se termine par un exposé de l'utilisation que la Banque du Canada fait des données que fournissent les FRA à titre d'indicateur des attentes des marchés au sujet de l'évolution des taux d'intérêt. Les modèles économétriques utilisés pour extraire l'information que renferment les taux des FRA, ainsi que les hypothèses sous-jacentes, sont présentés dans une annexe.
12 mai 1998

Le point sur les biais de mesure inhérents à l'IPC canadien

L'indice des prix à la consommation (IPC) sert à mesurer les variations du niveau des prix des biens et services consommés au pays. Indicateur des variations du coût de la vie, l'IPC est entaché de divers types de biais de mesure. Cet article fournit des estimations quant à l'ampleur de ces biais inhérents à l'IPC canadien. Il arrive à la conclusion que le taux de croissance de l'IPC exagère probablement l'augmentation du coût de la vie au Canada d'environ un demi-point de pourcentage par an.
9 mai 2010

La Banque du Canada annonce la conclusion d'un accord de swap avec la Réserve fédérale des États-Unis dans le cadre de mesures concertées avec d'autres banques centrales

En réaction à la résurgence de tensions sur les marchés européens du financement à court terme en dollars américains, la Banque du Canada, la Banque d’Angleterre, la Banque centrale européenne, la Réserve fédérale des États-Unis et la Banque nationale suisse annoncent le rétablissement d’accords de swap temporaires en dollars É.-U.
Type(s) de contenu : Médias, Avis aux marchés
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