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16 novembre 2000

Les produits dérivés de crédit

Les produits dérivés de crédit constituent un instrument utile pour les prêteurs qui veulent réduire leur exposition au risque à l'endroit d'un emprunteur particulier, mais qui ne sont pas disposés à se départir de leur créance. Cet instrument permet de transférer le risque à une contrepartie, sans véritablement céder la propriété de l'actif sous-jacent. Principaux acteurs de ce marché en plein essor, les banques commerciales ont recours à ces produits pour diversifier leurs portefeuilles de prêts et leurs autres actifs à risque. Les auteurs examinent la taille et le fonctionnement de ce marché relativement nouveau et se demandent si les produits dérivés de crédit ne risquent pas de fausser les incitatifs au suivi et à la gestion des risques.
16 mars 2008

Points saillants et leçons dégagées du colloque « L'élaboration d'un cadre d'évaluation de la stabilité financière »

Les banques centrales en sont encore à définir la façon d'aborder les questions de stabilité financière, et la construction de modèles utiles ne fait que commencer. L'objectif du colloque économique tenu en 2007 par la Banque du Canada était de susciter des progrès dans la mise au point de cadres d'évaluation de la stabilité financière. L'article fait notamment état des échanges de vues qui ont eu lieu entre les participants au sujet de trois pistes de recherche potentielles : l'approche des créances contingentes, le cadre semi-structurel et la modélisation structurelle. Les participants ont aussi discuté des exercices de simulation de crise effectués dans le cadre du Programme d'évaluation du secteur financier du Fonds monétaire international ainsi que des implications, du point de vue de la stabilité financière, des liens existant entre les systèmes de paiement, de compensation et de règlement.
13 août 1999

Les initiatives entreprises sur le marché canadien des titres du gouvernement du Canada

Dans cet article, l'auteure examine les initiatives visant à assurer la liquidité et le bon fonctionnement du marché des titres du gouvernement canadien dans le contexte de l'amélioration considérable de la situation financière du gouvernement. Au nombre de ces initiatives figurent la modification en 1998, par la Banque du Canada et le gouvernement, des règles relatives aux adjudications de titres du gouvernement et à la surveillance du processus d'adjudication, la modification des programmes de bons du Trésor et d'obligations du gouvernement et la mise en oeuvre d'un programme pilote de rachat d'obligations négociables du gouvernement. L'Association canadienne des courtiers en valeurs mobilières a également adopté en 1998 un code de conduite sur le marché secondaire. Ces initiatives semblent avoir eu des effets positifs sur le marché des titres du gouvernement et elles ont été bien accueillies par les participants au marché. La Banque et le ministère des Finances continuent toutefois de chercher à maintenir et à améliorer l'efficience de ce marché.
15 août 1999

L'évolution récente : une mise à jour de l'analyse présentée dans le Rapport sur la politique monétaire

Faits saillants * En dépit de certaines incertitudes qui persistent sur la scène internationale, l'évolution survenue depuis la sortie, en mai, du Rapport sur la politique monétaire renforce les pronostics concernant l'économie mondiale et le Canada. * Le rythme de croissance de l'activité économique au Canada semble en bonne voie d'atteindre la limite supérieure de la plage de 2 3/4 à 3 3/4 % citée dans la livraison de mai du Rapport. * On s'attend toujours à ce que l'inflation tendancielle s'inscrive en hausse mais qu'elle demeure dans la moitié inférieure de la fourchette de 1 à 3 % visée par la Banque. Les données reçues depuis le début juillet, au moment où nous terminions la mise à jour de l'analyse présentée dans le Rapport de mai, continuent d'indiquer une amélioration des perspectives de l'économie mondiale et de l'économie canadienne. Néanmoins, il importe de ne pas perdre de vue les incertitudes qui règnent toujours sur la scène internationale. Au Japon, certains signes donnent à penser que l'économie est en train de sortir de son marasme. En Europe, on s'attend de plus en plus à ce que le rythme de l'activité économique s'accélère au fil des prochains mois. La situation économique et financière reste généralement bonne dans les économies à marché émergent de l'Asie du Sud-Est et de l'Amérique latine où de saines politiques intérieures sont appliquées avec vigueur. Aux États-Unis, le PIB en termes réels a crû de 2,3 % au deuxième trimestre selon les estimations, ce qui est inférieur à la plupart des prévisions. Toutefois, une part importante du ralentissement est imputable à une correction majeure du niveau des stocks. La croissance de la demande intérieure finale en termes réels a également décéléré, mais elle demeure vigoureuse et frôle les 4 %, après avoir dépassé les 6 % durant les deux trimestres précédents. Dans l'ensemble, l'économie américaine continue de tourner à un régime élevé, ce qui avive les craintes d'une résurgence des pressions inflationnistes. L'augmentation des prix au détail et à la production semble bien contenue, mais les marchés du travail sont tendus — l'emploi a fortement progressé en juillet — et on commence à observer des signes de pressions à la hausse sur les coûts, reflétant la montée des taux de rémunération de la main-d'oeuvre et l'essoufflement de la croissance de la productivité. Au Canada, les indicateurs de la progression de la demande intérieure comme les chiffres concernant le commerce de gros et de détail, les ventes de véhicules automobiles, l'activité sur le marché du logement, les importations et les projets d'investissement des entreprises témoignent d'une expansion robuste de l'activité au cours du printemps et au début de l'été. Après s'être très vivement accrues durant plusieurs trimestres, les exportations demeurent élevées, et les données relatives à la production de l'ensemble de l'économie (p. ex. le PIB mensuel au coût des facteurs) pour le mois de mai indiquent également une croissance soutenue. De plus, les cours mondiaux des produits de base ont remonté encore un peu récemment, ce qui contribue à alimenter l'activité dans le secteur des ressources naturelles. Les prix de certaines des principales matières premières que produit le Canada (en particulier les produits énergétiques et les métaux communs) sont justement ceux qui ont connu les hausses les plus rapides. De plus, de nouveaux gains ont été réalisés au chapitre de l'emploi en juillet, comme prévu, notamment en ce qui concerne les emplois salariés à plein temps. Selon les dernières données, le PIB réel se serait accru de 3 1/2 % environ (en taux annuel) au second trimestre, ce qui est conforme en gros aux attentes formulées en juillet, au moment où nous terminions la mise à jour du Rapport de mai. Le taux d'augmentation sur douze mois de l'indice de référence (IPC hors alimentation, énergie et effet des modifications des impôts indirects) s'est inscrit en hausse, pour s'établir à 1,7 % en juin. Comme cela a été le cas au cours des deux mois précédents, la hausse observée en juin a été légèrement supérieure aux prévisions, ce qui tient notamment au fait que la dépréciation antérieure du taux de change s'est répercutée plus rapidement sur les prix au détail. Toutefois, étant donné qu'il subsiste des capacités de production excédentaires, on s'attend à ce que l'inflation mesurée par l'indice de référence reste voisine du niveau actuel — soit au-dessous du point médian de la fourchette de 1 à 3 % visée par la Banque — durant le reste de l'année 1999. L'incertitude que soulèvent les pressions inflationnistes aux États-Unis et les répercussions que cela pourrait avoir sur l'orientation de la politique monétaire dans ce pays, ainsi que les déplacements de capitaux qui se sont opérés entre portefeuilles de placements internationaux à la faveur de l'amélioration de la conjoncture dans les pays d'outre-mer, se sont traduits par d'importants mouvements sur les marchés financiers au cours des dernières semaines. En juillet, le dollar É.-U. a reculé de façon marquée par rapport au yen et à l'euro. Durant la majeure partie de ce mois, le dollar canadien s'est déprécié vis-à-vis de la devise américaine, mais il s'est raffermi récemment sous l'effet du bas niveau de l'inflation au pays, du rythme d'expansion robuste de l'économie canadienne et de la remontée des cours mondiaux des produits de base. Pour toute la gamme des échéances, les taux d'intérêt canadiens sont demeurés inférieurs aux taux américains correspondants, mais les écarts entre eux se sont rétrécis depuis le début de juillet.
19 mai 2002

Les flux de capitaux privés vers les économies de marché émergentes

Dans cet article, l'auteur retrace l'évolution des flux de capitaux vers les économies de marché émergentes depuis le début des années 1970 et s'intéresse particulièrement à la dernière décennie. Les marchés des capitaux des économies de marché émergentes ont considérablement progressé au cours de cette période, gagnant en profondeur et en résilience. L'auteur examine la nature changeante de ces flux en fait d'ampleur, de répartition géographique, de type d'instruments et de pays d'origine. Il traite également du rôle que la transformation du bassin d'investisseurs a joué dans le développement des flux de capitaux et donne un aperçu des facteurs qui ont alimenté la croissance des flux privés durant les années 1990.
21 mai 2002

Inflation et macroéconomie : changements survenus entre les années 1980 et 1990

Le niveau de l'inflation au Canada a été nettement plus bas au cours des dix dernières années que durant les deux décennies précédentes. Parallèlement, le comportement de l'inflation s'est profondément transformé. À partir des données et des travaux existants, l'auteur examine d'abord les changements que la variabilité, les taux de croissance et les autres propriétés de certaines variables macroéconomiques importantes ont connus durant les années 1980 et 1990. Il se penche ensuite sur la mesure dans laquelle ces changements sont liés à la réorientation de la politique monétaire pendant cette période. Enfin, il passe en revue les avantages économiques que le Canada a tirés de ces changements.
21 janvier 2002

Revue de la Banque du Canada - Hiver 2001-2002

Revue BdC - Hiver 2001-2002

Page couverture

Pièce byzantine de 40 nummi

La pièce de bronze de 40 nummi est la plus grande et la plus lourde à avoir été frappée sous Justinien; elle pèse 22,76 grammes et sa taille s'apparente à celle d'un ancien dollar d'argent du Canada. Cette pièce a été émise à Constantinople, l'actuelle Istanbul, capitale de l'Empire byzantin. Elle fait partie de la Collection nationale de monnaies de la Banque du Canada.

Photographie : James Zagon, Ottawa

16 août 2001

Innovation et concurrence au sein des marchés boursiers canadiens

Les innovations dans le domaine des technologies de l'information et de la communication et la mondialisation concomitante des marchés financiers pourraient provoquer des mutations importantes de la structure des marchés boursiers canadiens. Les bourses établies peuvent maintenant livrer une concurrence plus efficace à l'échelle interrégionale et internationale. D'autre part, la réduction des coûts a aplani les barrières à l'entrée de nouveaux compétiteurs, les systèmes de négociation parallèles (SNP). Face à cette concurrence accrue, les bourses canadiennes ont pris des mesures afin d'améliorer la qualité de leur marché. Tout en reconnaissant les bienfaits de l'innovation sur les marchés canadiens, les organismes de réglementation craignent une fragmentation de la liquidité à court terme. Les Autorités canadiennes en valeurs mobilières ont dévoilé une proposition en vue de limiter le risque de fragmentation et de permettre aux SNP d'entrer en concurrence avec les bourses traditionnelles pour la première fois. Les auteurs présentent un aperçu des marchés boursiers canadiens et de leur structure, en mettant l'accent sur l'évolution récente.
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