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21 décembre 2003

Motivations et conséquences de la cotation à l'étranger

Les progrès technologiques et la libéralisation des flux de capitaux ont tous deux contribué à la modification sensible des marchés boursiers mondiaux au cours des dernières décennies. Cependant, il existe toujours des obstacles qui entravent les mouvements internationaux des capitaux. La segmentation des marchés qui en résulte incite les dirigeants d'entreprise à adopter des mesures telles que l'intercotation internationale. Après avoir examiné les coûts et les avantages liés à cette pratique, les auteurs concluent que les bourses américaines attirent une proportion grandissante des entreprises intercotées. D'après les études empiriques qu'ils ont analysées, une société qui s'inscrit en bourse à l'étranger voit le coût de ses fonds propres diminuer, par suite d'une réduction des coûts de transaction ou d'une hausse de la qualité et de la quantité des renseignements la concernant qui sont mis à la disposition des investisseurs. Par ailleurs, en raison de la présence d'asymétries d'information entre les pays, les prix ne sont pas déterminés simultanément sur les différentes places boursières.
22 novembre 2003

L'évolution récente du marché du travail au Canada

Au cours de l'année et demie qui s'est écoulée jusqu'au milieu de 2003, l'emploi et le taux d'activité global ont tous deux progressé à un rythme exceptionnellement rapide comparativement à l'activité économique intérieure. La progression de l'emploi a été anormalement vigoureuse par rapport à celle de la production, ce qui n'a pas été le cas du nombre total d'heures travaillées. La cause en est la montée du taux d'activité des personnes de 55 ans et plus, qui ont choisi pour bon nombre d'entre elles un emploi à temps partiel. Cette modification de la composition de l'emploi a contribué à la réduction de la durée moyenne de la semaine de travail en 2002. L'apport de travail a donc progressé bien plus lentement que l'emploi et de façon plus conforme à sa relation passée avec la production. Les auteurs prévoient que les hommes et les femmes de 55 ans et plus continueront de prendre une part active à l'activité globale, mais sous l'effet de la relance de l'économie et de la réduction de l'incertitude, la composante cyclique de la croissance de l'emploi à temps partiel devrait diminuer et celle de l'emploi à temps plein augmenter. Nous devrions donc observer une progression plus modérée de l'emploi par rapport à la production. Nous pourrions en outre être témoins d'un redressement cyclique de la croissance de la productivité du travail, étant donné que le nombre total d'heures travaillées pourrait s'accroître lentement dans les premiers stades de la reprise de l'activité économique.
23 novembre 2003

Une évaluation du régime des dates d'annonce préétablies

Lorsqu'elle a adopté en décembre 2000 un nouveau régime pour la communication régulière de ses décisions au sujet du taux du financement à un jour, la Banque du Canada visait un certain nombre d'objectifs clés. Elle cherchait d'abord à réduire l'incertitude sur les marchés financiers, à faire porter l'attention davantage sur la conjoncture économique canadienne que sur la situation aux États-Unis, à mieux mettre en lumière la perspective à moyen terme de la politique monétaire et à accroître la transparence à l'égard des décisions relatives aux taux d'intérêt qu'elle prend. Les données recueillies à ce jour semblent indiquer que ces quatre objectifs ont tous été atteints en grande partie. Le régime des dates d'annonce préétablies donne à la Banque l'occasion de communiquer régulièrement ses vues sur l'état de l'économie canadienne. Il aide à se faire une meilleure idée de l'orientation générale de la politique monétaire et à mieux comprendre les motifs qui expliquent les décisions de la Banque en la matière, même si les décisions elles-mêmes ne sont pas toujours pleinement attendues.
23 août 2003

Revue de la Banque du Canada - Été 2003

Revue BdC - Été 2003

Page couverture

Obligation canadienne de la Première Guerre mondiale

L'obligation à dix ans de 100 $ du premier emprunt de guerre est à peine plus grande qu'une feuille de papier grand format. Elle fait partie de la Collection nationale de monnaies, Banque du Canada.

Photographie : Gord Carter, Ottawa.

21 mai 2003

Résumé du colloque : Ajustement des prix et politique monétaire

Le colloque économique de la Banque du Canada en 2002 avait pour thème l'ajustement des prix, qui revêt une importance cruciale pour la conduite de la politique monétaire. Puisque la plupart des études macroéconomiques parues dans les années 1990 et 2000 ont reconnu qu'il existe une certaine rigidité des prix sur les marchés des biens ou du travail ou sur les deux à la fois et que la politique monétaire peut jouer un rôle majeur au sein de l'économie, le moment était bien choisi pour tenir un colloque sur l'état actuel des recherches dans ce domaine, particulièrement dans une perspective canadienne. Les études théoriques ou empiriques présentées au colloque ont exploré plusieurs thèmes, tels que les sources de persistance de l'inflation, l'estimation de modèles dotés d'attentes d'inflation prospectives, les modèles d'inflation fondés sur un cadre d'économie ouverte, l'incidence des chocs technologiques sur le plan macroéconomique et l'interaction entre les salaires, les prix et les résultats économiques réels.
8 décembre 2006

Perspectives en matière de croissance de la productivité et du PIB potentiel : compte rendu de la conférence tenue conjointement par la Banque de France et la Banque du Canada les 24 et 25 avril 2006

Le niveau de productivité d'un pays est le principal déterminant de son revenu réel et de son niveau de vie économique de même qu'un déterminant important de sa production potentielle. À court terme, l'écart entre le PIB effectif et le PIB potentiel est un indicateur utile des tensions inflationnistes. L'article est un bref compte rendu de la conférence, consacrée à l'analyse de la croissance de la productivité et du PIB potentiel dans les pays industrialisés. Les communications présentées s'articulaient autour de trois grands thèmes : (a) estimation de la croissance potentielle; (b) productivité et croissance; et (c) institutions, politiques économiques et croissance.
23 mai 2003

La Banque du Canada : vers une plus grande transparence

Durant les années 1990, la Banque du Canada a apporté plusieurs modifications au cadre de conduite de la politique monétaire. Dans les décennies 1960 et 1970, les décisions relatives à cette dernière étaient prises dans un contexte d'opacité entourant aussi bien les moyens utilisés que les fins visées, ce qui tendait à soustraire la Banque à la critique et à son obligation de rendre des comptes. Depuis les années 1970, la Banque s'attache à faire preuve de plus d'ouverture et de transparence. Elle a ainsi délaissé ses nombreux outils d'intervention pour se concentrer sur un objectif unique et clairement défini : la maîtrise de l'inflation. Selon une enquête récente, la Banque du Canada se situe dans la moyenne des banques centrales sur le plan de la transparence, et le bilan de l'institution souffre de ce qu'elle ne publie ni les prévisions sur lesquelles elle fonde ses décisions de politique monétaire, ni les procès-verbaux des réunions de son organe décisionnel, ni les relevés des votes pris à ces réunions. Chant estime que les changements que la Banque a opérés ont été très profitables au public, mais qu'elle devrait continuer d'encourager les recherches sur les bienfaits d'un taux d'inflation bas et stable et de renseigner les autres décideurs et la population sur les résultats obtenus.
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