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16 novembre 2000

Les produits dérivés de crédit

Les produits dérivés de crédit constituent un instrument utile pour les prêteurs qui veulent réduire leur exposition au risque à l'endroit d'un emprunteur particulier, mais qui ne sont pas disposés à se départir de leur créance. Cet instrument permet de transférer le risque à une contrepartie, sans véritablement céder la propriété de l'actif sous-jacent. Principaux acteurs de ce marché en plein essor, les banques commerciales ont recours à ces produits pour diversifier leurs portefeuilles de prêts et leurs autres actifs à risque. Les auteurs examinent la taille et le fonctionnement de ce marché relativement nouveau et se demandent si les produits dérivés de crédit ne risquent pas de fausser les incitatifs au suivi et à la gestion des risques.
16 mars 2008

Points saillants et leçons dégagées du colloque « L'élaboration d'un cadre d'évaluation de la stabilité financière »

Les banques centrales en sont encore à définir la façon d'aborder les questions de stabilité financière, et la construction de modèles utiles ne fait que commencer. L'objectif du colloque économique tenu en 2007 par la Banque du Canada était de susciter des progrès dans la mise au point de cadres d'évaluation de la stabilité financière. L'article fait notamment état des échanges de vues qui ont eu lieu entre les participants au sujet de trois pistes de recherche potentielles : l'approche des créances contingentes, le cadre semi-structurel et la modélisation structurelle. Les participants ont aussi discuté des exercices de simulation de crise effectués dans le cadre du Programme d'évaluation du secteur financier du Fonds monétaire international ainsi que des implications, du point de vue de la stabilité financière, des liens existant entre les systèmes de paiement, de compensation et de règlement.
17 juin 2007

L'offre tendancielle de travail au Canada : incidences de l'évolution démographique et de la participation accrue des femmes au marché du travail

S'il est vrai que le processus de changement démographique au Canada est amorcé depuis un certain temps déjà, les répercussions du vieillissement de la population sur le marché du travail s'accentueront dans les années à venir. L'article analyse le ralentissement prévu de la croissance tendancielle du facteur travail pour les prochaines décennies compte tenu du vieillissement des baby-boomers, du recul des taux de fécondité et de la stabilisation du taux d'activité des femmes. Devant la diminution du réservoir de main-d'oeuvre, les employeurs et les pouvoirs publics chercheront des moyens de lever les obstacles qui entravent la participation à la vie active, et les entreprises seront de plus en plus incitées à trouver des moyens d'améliorer la productivité du travail.
25 décembre 2004

La Banque du Canada, prêteur de dernier ressort

La Banque du Canada constitue pour le système financier du pays la source ultime de liquidités en monnaie nationale. Elle a donc la capacité unique de générer des créances en dollars canadiens sur la banque centrale et le pouvoir de consentir des prêts ou des avances garantis à des banques commerciales et à d'autres membres de l'Association canadienne des paiements. Dans le cadre du mécanisme permanent d'octroi de liquidités, la Banque accorde régulièrement des crédits à un jour aux institutions qui participent directement au système de transfert des paiements de grande valeur; elle peut également fournir une aide d'urgence aux institutions de dépôt solvables qui ont besoin de crédits plus importants pour une période prolongée. Les auteurs examinent la politique qui régit la fonction de prêteur de dernier ressort de la Banque, de même que les principaux enjeux liés au mécanisme permanent d'octroi de liquidités et à l'aide d'urgence qui est offerte, les modalités dont sont assortis ces deux types de prêts et leurs critères d'admissibilité. L'article traite aussi des prêts d'urgence en monnaies étrangères, de la relation entre le mécanisme permanent d'octroi de liquidités et l'aide d'urgence, du risque systémique et de l'intervention de la Banque du Canada ainsi que du genre de situation où des liquidités pourraient être consenties aux principaux systèmes de compensation et de règlement.
24 novembre 2004

Prix des actifs et politique monétaire : une perspective canadienne

L'article traite de la mesure dans laquelle la politique monétaire canadienne doit réagir aux bulles d'actifs. La principale conclusion des auteurs est que le maintien de la hausse des prix à la consommation à des niveaux bas et stables constitue la meilleure contribution que les autorités monétaires puissent apporter à la promotion de la stabilité économique et financière, même en présence de bulles. Dans des circonstances extrêmes — soit lorsqu'une bulle a été clairement décelée et que son éclatement est de nature à occasionner des coûts appréciables pour l'économie —, les autorités monétaires pourraient être mieux en mesure d'atteindre cet objectif en intervenant à contre-courant du marché, même au prix d'écarts temporaires du taux d'inflation par rapport à la cible. Une telle stratégie pourrait atténuer le risque qu'une chute brutale des prix des actifs entraîne une récession et fasse glisser l'inflation, à plus long terme, bien en deçà du taux visé. Les cas où cette stratégie est applicable sont rares, car les économistes sont loin de pouvoir établir de manière systématique et fiable dans quelles conditions le fait d'agir à contre-courant du marché risque davantage de nuire à l'économie que de l'aider. La politique monétaire canadienne devrait se préoccuper davantage des bulles immobilières que des bulles boursières, car les prix de l'immobilier sont plus susceptibles d'être poussés à la hausse par un assouplissement excessif des conditions du crédit intérieur que ceux des actions, qui sont en grande partie déterminés sur les marchés mondiaux.
21 décembre 2003

Motivations et conséquences de la cotation à l'étranger

Les progrès technologiques et la libéralisation des flux de capitaux ont tous deux contribué à la modification sensible des marchés boursiers mondiaux au cours des dernières décennies. Cependant, il existe toujours des obstacles qui entravent les mouvements internationaux des capitaux. La segmentation des marchés qui en résulte incite les dirigeants d'entreprise à adopter des mesures telles que l'intercotation internationale. Après avoir examiné les coûts et les avantages liés à cette pratique, les auteurs concluent que les bourses américaines attirent une proportion grandissante des entreprises intercotées. D'après les études empiriques qu'ils ont analysées, une société qui s'inscrit en bourse à l'étranger voit le coût de ses fonds propres diminuer, par suite d'une réduction des coûts de transaction ou d'une hausse de la qualité et de la quantité des renseignements la concernant qui sont mis à la disposition des investisseurs. Par ailleurs, en raison de la présence d'asymétries d'information entre les pays, les prix ne sont pas déterminés simultanément sur les différentes places boursières.
22 novembre 2003

L'évolution récente du marché du travail au Canada

Au cours de l'année et demie qui s'est écoulée jusqu'au milieu de 2003, l'emploi et le taux d'activité global ont tous deux progressé à un rythme exceptionnellement rapide comparativement à l'activité économique intérieure. La progression de l'emploi a été anormalement vigoureuse par rapport à celle de la production, ce qui n'a pas été le cas du nombre total d'heures travaillées. La cause en est la montée du taux d'activité des personnes de 55 ans et plus, qui ont choisi pour bon nombre d'entre elles un emploi à temps partiel. Cette modification de la composition de l'emploi a contribué à la réduction de la durée moyenne de la semaine de travail en 2002. L'apport de travail a donc progressé bien plus lentement que l'emploi et de façon plus conforme à sa relation passée avec la production. Les auteurs prévoient que les hommes et les femmes de 55 ans et plus continueront de prendre une part active à l'activité globale, mais sous l'effet de la relance de l'économie et de la réduction de l'incertitude, la composante cyclique de la croissance de l'emploi à temps partiel devrait diminuer et celle de l'emploi à temps plein augmenter. Nous devrions donc observer une progression plus modérée de l'emploi par rapport à la production. Nous pourrions en outre être témoins d'un redressement cyclique de la croissance de la productivité du travail, étant donné que le nombre total d'heures travaillées pourrait s'accroître lentement dans les premiers stades de la reprise de l'activité économique.
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