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18 mai 2002

Les acquisitions d'entreprises par des intérêts étrangers et le dollar canadien : examen des données et implications

Depuis 1995, les acquisitions d'entreprises étrangères par des résidents canadiens et celles d'entreprises canadiennes par des résidents d'autres pays ont augmenté. Durant la majeure partie de cette période, même si le dollar s'est déprécié, le solde net des flux d'investissements directs étrangers est demeuré pratiquement nul. La récente tendance à la hausse des flux d'acquisitions bilatéraux s'inscrit dans le processus de la mondialisation, qui incite les entreprises à regrouper et à rationaliser leurs opérations, et n'est pas liée au cours du dollar canadien. Selon les modèles types d'équilibre des actifs internationaux, il n'existerait aucune relation entre le taux de change du dollar canadien et les prises de contrôle d'entreprises canadiennes par des intérêts étrangers puisqu'une variation du taux de change ne confère pas d'avantage systématique aux acheteurs étrangers par rapport aux acheteurs nationaux. Les acquisitions d'entreprises canadiennes par des non-résidents se traduisent vraisemblablement par une amélioration du bien-être. Ces prises de contrôle reposent sur le consentement mutuel des parties et supposent que les acheteurs étrangers s'estiment en mesure de faire fructifier davantage l'actif de l'entreprise.
21 décembre 2001

La résolution des crises financières internationales : capitaux privés et fonds publics

Au cours de la dernière année et demie, les auteurs Andy Haldane, de la Banque d'Angleterre, et Mark Kruger, de la Banque du Canada, ont mis au point un cadre de résolution des crises financières internationales qui incite tant les créanciers que les débiteurs à faire face à ces crises tout en préservant l'intégrité du système financier international. Ce cadre, fondé sur des principes plutôt que sur des règles, tente de clarifier les rôles et les responsabilités qui incombent respectivement aux secteurs public et privé. Le caractère prévisible des décisions des organismes officiels influe grandement sur les anticipations du secteur privé, et la limitation des crédits octroyés par le Fonds monétaire international favorise nettement cette prévisibilité. L'imposition de telles limites confère au secteur privé un rôle crucial dans la résolution des crises, tout en incitant débiteurs et créanciers à travailler de concert à la recherche de solutions. Axé sur la limitation des crédits officiels, sur la clarté et sur une approche ordonnée, ce cadre peut contribuer à réduire l'incidence des crises financières ainsi que leurs coûts.
15 novembre 2001

Résumé du colloque Les taux de change flottants : une nouvelle analyse

L'auteur résume les actes d'un colloque international tenu à la Banque du Canada en novembre 2000. Ce colloque, qui rend hommage au travail de pionnier du professeur Milton Friedman dans la théorisation des taux de change, marquait le 50e anniversaire de l'adoption initiale d'un régime de changes flottants par le Canada. L'article renferme également un sommaire de l'allocution prononcée par M. Friedman à titre de conférencier d'honneur. Les études présentées au colloque passent en revue un grand nombre des arguments avancés par M. Friedman, à la lumière des progrès récents de la théorie économique et des techniques économétriques. Elles portent également sur les expériences diverses d'un large éventail de pays industrialisés et d'économies de marché émergentes. Selon les principaux résultats de ces études, il y a tout lieu de croire qu'un régime de changes flottants est approprié dans le cas des pays qui sont de grands exportateurs de produits de base et qui possèdent des politiques crédibles de faible inflation ainsi que des systèmes financiers relativement bien développés.
15 août 2001

L'analyse des agrégats monétaires

Ces dernières années, la Banque du Canada a mis davantage l'accent sur l'analyse des variables monétaires et l'élaboration de modèles dans lesquels la monnaie est considérée comme une partie intégrante du mécanisme de transmission. Dans cet article, Dinah Maclean explique de quelles façons la Banque utilise les agrégats monétaires dans l'analyse de la politique monétaire et donne un aperçu des principaux outils et modèles dont se sert l'institution. Le modèle monétaire auquel la Banque a le plus recours actuellement est le modèle vectoriel à correction d'erreurs basé sur M1. Dans ce modèle, les écarts entre l'offre de monnaie et la demande de monnaie à long terme influent sur l'inflation. L'auteure décrit brièvement le paradigme assignant un rôle actif à la monnaie, qui sous-tend ce modèle, et explique les équations clés qui composent ce dernier. Elle esquisse également d'autres modèles empiriques plus simples, notamment des modèles indicateurs à équation unique pour la production basés sur des agrégats monétaires étroits, un modèle neuronal et un modèle fondé sur l'agrégat au sens large M2++. Une annexe fournit des renseignements techniques détaillés sur les équations des différents modèles et les valeurs des coefficients estimés.
21 juin 2006

Sous le signe de la crédibilité et de la souplesse : l'évolution des régimes de cibles d'inflation de 1990 à 2006

L'auteur fait d'abord un survol des régimes de cibles d'inflation adoptés dans un large ensemble de pays, puis il se penche sur les modifications apportées à leur conception au long de leurs quinze années d'existence. Il traite aussi du rôle des objectifs et des fourchettes chiffrés, de l'horizon visé pour la politique monétaire, des dispositifs institutionnels ainsi que des stratégies de communication, notamment de la publication de prévisions. Le degré de souplesse des régimes est un thème récurrent. Paulin conclut que les changements apportés à ceux-ci ont été relativement modestes, mais que, conjugués à la crédibilité accrue que les banques centrales se sont acquise en atteignant leurs cibles de maîtrise de l'inflation, ils ont permis une réaction de plus en plus modulée aux chocs économiques.
15 septembre 2008

La délocalisation et son incidence sur le marché du travail et la productivité : une revue de la littérature récente

La délocalisation est un aspect de plus en plus patent de la mondialisation en cours. Les résultats d'études empiriques indiquent que la délocalisation n'a pas eu d'incidence notable sur la croissance globale de l'emploi et des revenus dans les économies avancées au cours des deux dernières décennies, mais elle a vraisemblablement contribué à orienter la demande de main-d'oeuvre vers les emplois plus spécialisés. La délocalisation semble avoir des effets positifs sur la productivité, mais ces effets varient d'un pays à l'autre.
21 août 2004

La contrefaçon au Canada

La contrefaçon constitue un problème majeur pour les pouvoirs publics en raison du rôle important que joue le papier-monnaie dans le système de paiement au Canada. Au cours de la dernière décennie, les progrès techniques qu'ont connus les photocopieurs et les imprimantes d'ordinateur ont amplifié les risques de contrefaçon dans tous les pays. Les autorités doivent adopter une politique adéquate pour contrer ce phénomène afin que soit maintenue la confiance du public dans la monnaie nationale. Il est indispensable d'estimer le stock de faux billets en circulation pour évaluer les retombées de la contrefaçon, dont une éventuelle perte de confiance dans la monnaie. Dans son article, Chant propose une méthode de calcul composite plus efficace en remplacement des approches existantes et présente des estimations du degré de contrefaçon de billets canadiens pour 2001. En annexe, l'auteur résume ses méthodes et actualise ses calculs jusqu'en 2003.
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