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13 novembre 2000

Résumé du séminaire sur la stabilité des prix et la cible à long terme de la politique monétaire

Les 8 et 9 juin 2000, la Banque du Canada a tenu un séminaire afin d'examiner certains des principaux éléments susceptibles de peser dans la décision des autorités canadiennes concernant la cible de maîtrise de l'inflation applicable après 2001. Deux grandes questions y ont été abordées : l'importance de la rigidité à la baisse des salaires nominaux et ses conséquences sur l'emploi, ainsi que les mérites relatifs de cibles fondées sur le niveau des prix et sur le taux d'inflation. Un autre point d'importance capitale avait trait à l'appréciation qu'il convient de faire de toutes les données du problème pour se former une opinion sur la cible à adopter à long terme. L'article présente un survol des thèmes débattus et décrit plus en détail chacune des études.
18 juin 2008

Prix des logements et dépenses de consommation

Flood, Morin et Kolet examinent l'influence de l'évolution des prix des logements sur les décisions de consommation des ménages dans un groupe d'économies avancées. Ils constatent que la force du lien entre les deux variables dépend des caractéristiques institutionnelles des marchés hypothécaires nationaux.
14 août 2000

Analyse des niveaux actuels des cours en bourse

L'ascension des bourses nord-américaines en 1999 et au début de 2000 a amené les observateurs à s'interroger sur les hypothèses susceptibles de justifier le maintien de niveaux aussi élevés des cours. Dans cet article, les techniques usuelles d'évaluation des cours sont appliquées aux marchés boursiers du Canada et des États-Unis. Dans la méthode des taux de rendement comparatifs, les taux d'intérêt réels (plutôt que nominaux) sont considérés comme de meilleurs points de comparaison pour étudier le rendement lié aux indices boursiers. De façon générale, les écarts entre les taux d'intérêt réels et les rendements boursiers se sont creusés au cours des deux dernières années. Le modèle d'évaluation fondé sur l'actualisation des dividendes à recevoir permet de rattacher la prime de risque sur les actions à la croissance anticipée des dividendes. Il donne à penser que, pour que les cours en bourse (mesurés à la fin de février 2000) se maintiennent à leurs niveaux élevés, il faudrait que les dividendes croissent rapidement ou que les primes de risque sur les actions demeurent anormalement faibles. L'auteur note la hausse fulgurante des cours dans le compartiment des valeurs technologiques pendant l'année 1999 (Graphique4). Il analyse ensuite les valorisations boursières une fois ce compartiment exclu du marché canadien. Lorsqu'il utilise pour cela la méthode des taux de rendement comparatifs, les écarts de rendement obtenus sont un peu moins élevés; quand il a recours au modèle d'évaluation fondé sur l'actualisation des dividendes, il n'est pas nécessaire de postuler une croissance future des dividendes aussi rapide ni une prime de risque aussi faible pour justifier le niveau des cours actuels. L'article met en lumière deux effets de la « nouvelle économie » sur les marchés boursiers. Le premier est le fléchissement du ratio dividendes/cours, du fait que les sociétés de haute technologie réinvestissent en général le gros de leurs bénéfices et versent peu de dividendes. Le second a trait à la possibilité d'un relèvement du taux d'accroissement de la productivité, qui accréditerait l'hypothèse d'une croissance des bénéfices supérieure à la progression observée dans le passé. Plusieurs hypothèses sont formulées pour expliquer la diminution des primes de risque sur les actions. Alors que la volatilité à court terme a incontestablement augmenté sur le marché boursier ces dernières années, il se peut que le bas taux d'inflation et la meilleure tenue de l'économie, combinés à l'évolution démographique et aux préférences des investisseurs, aient contribué à faire baisser la prime de risque exigée par ces derniers. Un scénario fondé sur une progression rapide des dividendes à moyen terme puis un retour à plus long terme aux taux de croissance observés antérieurement permet d'expliquer dans une certaine mesure les cours élevés observés actuellement, mais il présuppose des hypothèses qui rompent avec l'évolution passée.
15 mai 2000

Crédibilité et politique monétaire

Une politique monétaire hautement crédible réduit le degré d'incertitude entourant les objectifs de cette politique. Quand la politique mise en oeuvre par la banque centrale jouit d'une grande crédibilité, les anticipations du public sont arrimées à une cible. Si ce dernier s'attend à ce que la banque centrale intervienne pour ramener l'inflation vers la cible, les anticipations ne réagiront pas tellement aux fluctuations du taux d'augmentation des prix. De plus, les variations qu'enregistrent l'inflation, les taux d'intérêt, la production et l'emploi devraient être moins prononcées que dans le cas inverse. L'adoption d'un objectif de maîtrise de l'inflation dans plusieurs pays a amené les banques centrales à prendre un certain nombre de mesures dans le but d'accroître la crédibilité de la politique monétaire. Parmi celles que la Banque du Canada a mises en oeuvre figurent : * la publication du Rapport sur la politique monétaire en mai et en novembre ainsi que d'une mise à jour de l'analyse qui y est présentée en février et en août; * la mise en place d'un programme de communication d'un bout à l'autre du pays; * l'utilisation du taux du financement à un jour à titre d'objectif opérationnel à court terme; * la publication d'un communiqué chaque fois que la Banque modifie ses taux directeurs. Les auteurs de la plupart des études réalisées sur la crédibilité de la politique monétaire canadienne concluent que le maintien de l'inflation à l'intérieur de la fourchette cible a contribué à renforcer la crédibilité de la politique monétaire. Selon les enquêtes effectuées, l'inflation attendue, qui était d'environ 5 % en 1990, serait passée en 1999 aux alentours de 2 % (Graphique 1, page 17). Toujours d'après ces mêmes enquêtes, sur l'ensemble de la période où la Banque a visé une fourchette de maîtrise de l'inflation, les taux d'inflation attendus se seraient maintenus à l'intérieur de cette fourchette. L'inflation attendue réagit également très peu à l'évolution de l'IPC global, ce qui porte à croire que les cibles ont contribué à arrimer les anticipations d'inflation au taux visé et donc à promouvoir la crédibilité de la politique monétaire (Graphique 2, page 18). Les auteurs d'une étude en particulier montrent que la durée des conventions collectives au Canada s'est allongée et que la proportion des accords salariaux qui contiennent une clause d'indemnité de vie chère a reculé de façon constante; selon eux, cette évolution reflète la plus grande crédibilité de la politique monétaire canadienne (Tableau 1, page 18). L'accroissement de la proportion des prêts hypothécaires à cinq ans par rapport à celle observée au milieu des années 1980 et le fait qu'un plus grand nombre d'institutions financières offrent des prêts hypothécaires à sept et à dix ans incitent également à croire que les cibles ont gagné en crédibilité.
16 juin 2006

Doit-on s'inquiéter des déséquilibres mondiaux?

Les excédents grandissants de la balance courante des pays asiatiques et le déficit croissant de celle des États-Unis soulèvent des inquiétudes : les déséquilibres dont ils s'accompagnent pourraient constituer une menace pour l'économie mondiale, surtout s'ils se renversent de manière désordonnée. Certains experts estiment que le jeu normal des forces du marché corrigera ces déséquilibres avec le temps; d'autres considèrent qu'il incombe aux décideurs publics de faciliter l'ajustement en mettant en oeuvre des politiques qui freinent la demande intérieure dans les pays déficitaires et la stimulent dans les pays excédentaires. Le propos des auteurs de l'article est d'éclairer les principaux enjeux et points de controverse relatifs à ce débat.
16 novembre 1999

Le marché des obligations de sociétés au Canada

Le marché canadien des obligations de sociétés a connu un regain de vigueur ces dernières années, à la faveur du faible taux d'inflation, de la diminution des emprunts du secteur public et des taux d'intérêt à long terme les plus bas qu'on ait observés depuis une génération. Dans cet article, les auteurs examinent les facteurs qui agissent sur l'évolution du marché des obligations de sociétés et comparent le marché canadien à ceux d'autres pays. L'augmentation de l'activité sur le marché s'est accompagnée de l'apparition de nouveaux produits et d'un intérêt plus marqué des investisseurs envers les instruments offrant un rendement supérieur attribuable au risque de crédit plus élevé qu'ils présentent. Il y a lieu de se réjouir du dynamisme accru du marché canadien des obligations de sociétés puisque celui-ci offre une source de financement de rechange aux emprunteurs, notamment les entreprises qui, jusqu'ici, faisaient généralement appel aux banques et au marché obligataire américain pour les emprunts comportant un risque de crédit plus élevé.
11 août 1999

Les préparatifs du secteur financier canadien en vue du passage à l'an 2000

Cet article, rédigé par Clyde Goodlet, décrit les efforts considérables déployés par les divers participants au secteur financier canadien pour faire en sorte que les activités au sein de ce secteur se déroulent normalement au début de janvier 2000 et par la suite. L'article porte sur les préparatifs touchant les systèmes critiques de mission de la Banque du Canada et les principaux systèmes canadiens de compensation et de règlement dont la Banque assure la surveillance. Il traite aussi des mesures prises par les institutions financières, ainsi que des plans de contingence mis en place pour parer aux problèmes que pourrait engendrer le passage à l'an 2000.
15 mai 1999

L'évolution récente des agrégats monétaires et son incidence

Dans le cadre des responsabilités qui lui incombent en matière de politique monétaire, la Banque du Canada suit de près le rythme d'expansion de la masse monétaire afin d'y déceler des indications permettant d'évaluer les perspectives en matière d'inflation et d'activité économique. Ces dernières années, un certain nombre de facteurs ont faussé le profil de croissance des agrégats traditionnels larges et étroits. Dans le présent article, les auteurs font voir que l'élimination des réserves obligatoires et les innovations financières ont entraîné un flottement dans le classement des comptes de dépôt. Ils annoncent l'ajout de deux nouvelles mesures des encaisses de transaction, les agrégats M1+ et M1++ (décrits de manière plus approfondie dans une note technique publiée dans la présente livraison de la Revue), qui sont corrigés d'une partie de l'effet de la substitution qui s'est opérée entre les instruments financiers. Ils attribuent le ralentissement de la croissance de M1 observé en 1998 à l'influence moindre de facteurs spéciaux, à une réaction retardée aux hausses de taux d'intérêt survenues en 1997 et au début de 1998 et à un resserrement passager des modalités de crédit opéré à l'automne 1998. L'agrégat au sens large M2++, qui comprend l'ensemble des dépôts d'épargne des particuliers, les rentes des sociétés d'assurance vie et les fonds communs de placement, a progressé à un rythme soutenu en 1998, ce qui laisse entrevoir une expansion de la dépense totale d'environ 4 à 5 % et le maintien de l'inflation dans les limites de la fourchette cible.
15 septembre 2008

L'enquête de la Banque du Canada auprès des responsables du crédit

La Banque du Canada entretient des relations régulières avec les institutions financières afin de compléter et d'enrichir le large éventail de renseignements sur lequel elle s'appuie pour arrêter son taux directeur. Depuis 1999, la Banque réalise une enquête trimestrielle sur les pratiques des grandes institutions financières canadiennes en matière de prêt aux entreprises. L'analyse des données recueillies révèle l'existence d'une corrélation entre celles-ci et la croissance future du crédit et des investissements réels des entreprises. L'article décrit comment se déroule l'enquête et explique comment est établi le solde des opinions, en mettant en lumière les principales relations statistiques qui se dégagent des données rétrospectives de l'enquête.
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