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22 avril 2005

Frontières, monnaies communes, commerce et bien-être : que pouvons-nous déduire de l'observation des faits?

Les données récentes indiquent que les échanges économiques à l'intérieur d'un même pays et entre les pays n'ont absolument pas la même intensité : les liens sont beaucoup plus étroits à l'intérieur des frontières nationales qu'entre les pays. Toutefois, ces résultats ne signifient pas nécessairement que les frontières et les monnaies nationales constituent d'importants obstacles au commerce qu'il faut éliminer, puisqu'ils concordent également avec l'hypothèse voulant que les échanges intérieurs soient plus efficients parce que les producteurs nationaux sont mieux en mesure de répondre aux besoins et aux goûts des consommateurs locaux, grâce à la présence d'institutions communes ainsi que de réseaux sociaux et informationnels locaux. Mettant l'accent principalement sur les liens commerciaux à l'intérieur du Canada et des États-Unis ainsi qu'entre les deux pays, les auteurs passent en revue les données disponibles concernant l'effet négatif des frontières nationales sur l'étroitesse des liens économiques internationaux, en ce qui touche surtout le commerce des biens et des services, et en évaluent l'incidence sur le bien-être du pays. Ils examinent également les données relatives aux conséquences de l'utilisation de monnaies communes pour le commerce et le bien-être. Comme les modèles empiriques employés jusqu'à maintenant ne permettent pas de cerner l'explication appropriée, les auteurs estiment qu'il n'est pas encore possible de tirer des conclusions définitives pour la mise en oeuvre des politiques.
20 avril 2005

Résumé du colloque Le Canada dans l'économie mondiale

Le colloque économique de 2004 de la Banque du Canada a porté sur les liens réels et financiers entre l'économie canadienne et le reste du monde. Même si le Canada a énormément profité de son ouverture au commerce international de biens, de services et d'actifs financiers, les principaux chocs ayant frappé son économie ces dernières années sont venus pour beaucoup de l'étranger. C'est pourquoi comprendre la nature et l'ampleur des liens avec l'extérieur, leurs implications pour notre économie ainsi que le processus par lequel cette dernière s'ajuste aux chocs externes revêt une importance critique au regard de la formulation de la politique monétaire et du suivi du système financier. L'article explique l'objet de la rencontre — permettre aux économistes d'approfondir leur compréhension de ces questions de fond —, donne un aperçu des études soumises à chacune des cinq séances de travail et présente un résumé de la conférence principale ainsi que des discussions des participants à la séance de clôture.
25 décembre 2004

La Banque du Canada, prêteur de dernier ressort

La Banque du Canada constitue pour le système financier du pays la source ultime de liquidités en monnaie nationale. Elle a donc la capacité unique de générer des créances en dollars canadiens sur la banque centrale et le pouvoir de consentir des prêts ou des avances garantis à des banques commerciales et à d'autres membres de l'Association canadienne des paiements. Dans le cadre du mécanisme permanent d'octroi de liquidités, la Banque accorde régulièrement des crédits à un jour aux institutions qui participent directement au système de transfert des paiements de grande valeur; elle peut également fournir une aide d'urgence aux institutions de dépôt solvables qui ont besoin de crédits plus importants pour une période prolongée. Les auteurs examinent la politique qui régit la fonction de prêteur de dernier ressort de la Banque, de même que les principaux enjeux liés au mécanisme permanent d'octroi de liquidités et à l'aide d'urgence qui est offerte, les modalités dont sont assortis ces deux types de prêts et leurs critères d'admissibilité. L'article traite aussi des prêts d'urgence en monnaies étrangères, de la relation entre le mécanisme permanent d'octroi de liquidités et l'aide d'urgence, du risque systémique et de l'intervention de la Banque du Canada ainsi que du genre de situation où des liquidités pourraient être consenties aux principaux systèmes de compensation et de règlement.
24 décembre 2004

La dynamique de la courbe de rendement des obligations du gouvernement canadien de 1986 à 2003

Cet article décrit une base de données historique que la Banque du Canada a créée sur les courbes de rendement coupon zéro des obligations du gouvernement canadien. Il présente en outre les résultats d'une première analyse statistique du comportement des taux d'intérêt coupon zéro (ou taux au comptant) au cours de l'ensemble de la période d'observation et de deux sous-périodes distinctes. L'article porte plus précisément sur les points suivants : l'évolution en niveau de taux d'intérêt clés et de certains attributs représentatifs des courbes de rendement; les variations quotidiennes de ces taux d'intérêt et de ces attributs; la détermination d'un nombre relativement restreint de facteurs qui ont dicté le comportement de la courbe de rendement; et le rendement total qu'on aurait obtenu en détenant des obligations de diverses échéances pendant une durée précise.
23 décembre 2004

Enquête sur les pratiques des entreprises canadiennes en matière d'établissement des prix

Afin de mieux comprendre le processus d'établissement des prix au sein de l'économie canadienne, les bureaux régionaux de la Banque ont sondé un échantillon représentatif constitué de 170 entreprises entre juillet 2002 et mars 2003. Les auteurs passent en revue les facteurs ayant motivé la tenue de cette enquête ainsi que la méthode utilisée pour constituer le questionnaire et réaliser les entrevues, et ils résument les réponses obtenues. L'enquête visait également à évaluer l'importance de plusieurs facteurs susceptibles d'amener les entreprises à résister aux pressions du marché en faveur d'un rajustement des prix. Les résultats de l'enquête montrent que les prix sont relativement flexibles au Canada et que cette flexibilité s'est accrue durant la dernière décennie. En général, la rigidité des prix découlerait de la peur de mécontenter les clients ou de nuire aux bonnes relations de l'entreprise ou à sa réputation. Les auteurs examinent également les implications de leurs résultats pour la politique monétaire.
24 novembre 2004

Prix des actifs et politique monétaire : une perspective canadienne

L'article traite de la mesure dans laquelle la politique monétaire canadienne doit réagir aux bulles d'actifs. La principale conclusion des auteurs est que le maintien de la hausse des prix à la consommation à des niveaux bas et stables constitue la meilleure contribution que les autorités monétaires puissent apporter à la promotion de la stabilité économique et financière, même en présence de bulles. Dans des circonstances extrêmes — soit lorsqu'une bulle a été clairement décelée et que son éclatement est de nature à occasionner des coûts appréciables pour l'économie —, les autorités monétaires pourraient être mieux en mesure d'atteindre cet objectif en intervenant à contre-courant du marché, même au prix d'écarts temporaires du taux d'inflation par rapport à la cible. Une telle stratégie pourrait atténuer le risque qu'une chute brutale des prix des actifs entraîne une récession et fasse glisser l'inflation, à plus long terme, bien en deçà du taux visé. Les cas où cette stratégie est applicable sont rares, car les économistes sont loin de pouvoir établir de manière systématique et fiable dans quelles conditions le fait d'agir à contre-courant du marché risque davantage de nuire à l'économie que de l'aider. La politique monétaire canadienne devrait se préoccuper davantage des bulles immobilières que des bulles boursières, car les prix de l'immobilier sont plus susceptibles d'être poussés à la hausse par un assouplissement excessif des conditions du crédit intérieur que ceux des actions, qui sont en grande partie déterminés sur les marchés mondiaux.
23 novembre 2004

Les obligations à rendement réel : la crédibilité de la politique monétaire et la prévision de l'inflation à court terme

Il est possible de calculer le taux d'inflation « neutre » en comparant les rendements des obligations classiques et des obligations à rendement réel. Ce taux, qui correspond au taux d'inflation moyen auquel les rendements attendus de ces deux types d'obligations sont égaux, est susceptible de contenir de l'information utile sur les attentes d'inflation à long terme. Le taux d'inflation neutre est toutefois plus élevé en moyenne et plus variable que les mesures de l'inflation attendue obtenues par enquête, ce qui peut s'expliquer par les effets d'un certain nombre de primes et de distorsions qui y sont intégrées. Étant donné la difficulté de prendre en compte ces distortions, le taux d'inflation neutre ne peut être considéré comme une mesure précise des attentes d'inflation à long terme pour le moment. Cependant, il est appelé à devenir un meilleur indicateur de celles-ci à la faveur du développement continu du marché des obligations à rendement réel. Pour l'heure, il n'offre aucun avantage particulier pour la prévision de l'inflation à court terme par rapport aux mesures tirées d'enquêtes, ni même par rapport aux taux d'inflation passés.
22 novembre 2004

Points saillants et leçons tirées du colloque « L'évolution du système financier et les politiques publiques »

Dans le cadre du 12e colloque économique annuel de la Banque du Canada, qui s'est tenu à Ottawa les 4 et 5 décembre 2003, des représentants de divers organismes publics et privés se sont joints au personnel de l'institution pour discuter de trois grandes questions touchant le système financier : la contagion financière, les conséquences de la diversification des activités bancaires et la réglementation du secteur financier. Les conférenciers invités à traiter de la contagion financière ont analysé l'effet de la mondialisation sur les portefeuilles canadiens d'actifs étrangers, proposé un modèle d'équilibre général décrivant un marché concurrentiel sur lequel les entreprises s'accordent mutuellement des prêts, et déterminé, à l'aide d'indicateurs fondés sur le marché, la probabilité que la contagion découle du risque interbancaire. En ce qui concerne la diversification des activités bancaires, les intervenants se sont penchés sur les liens entre le comportement des institutions financières et leur profil risque-rendement. Le volet consacré à la réglementation du secteur financier a notamment porté sur les rapports entre la gouvernance et la solidité du secteur financier, les fondements théoriques des normes relatives aux fonds propres des banques et les conséquences de l'application de ces normes sur la transmission de la politique monétaire. La séance de clôture a fourni une tribune pour une discussion approfondie des études présentées.
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