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20 janvier 2004

La Banque du Canada abaisse le taux cible du financement à un jour de un quart de point de pourcentage pour le ramener à 2 1/2 %

La Banque du Canada a annoncé aujourd'hui qu'elle abaisse le taux cible du financement à un jour de un quart de point de pourcentage pour le ramener à 2 1/2 %. Elle réduit également de un quart de point de pourcentage les limites de la fourchette opérationnelle pour ce taux, ainsi que le taux officiel d'escompte, qui s'établit maintenant à 2 3/4 %.
Type(s) de contenu : Médias, Communiqués

Exact Tests of Equal Forecast Accuracy with an Application to the Term Structure of Interest Rates

Document de travail du personnel 2004-2 Richard Luger
L'auteur propose une classe de tests exacts de l'hypothèse nulle d'interchangeabilité des erreurs de prévision, c'est-à-dire de l'hypothèse voulant que l'exactitude inconditionnelle de deux prévisions concurrentes n'affiche aucune différence.
23 décembre 2003

L'évolution comparative des prix des services et des biens

Depuis plusieurs décennies, les prix des services au Canada et dans les autres grands pays industrialisés augmentent plus rapidement que ceux des biens. En 2002, l'écart entre les taux d'accroissement des prix des composantes services et biens de l'IPC s'est fortement creusé, ce qui a porté les chercheurs à se demander s'il s'agissait du début d'une tendance. L'analyse révèle toutefois que cet élargissement résulte d'une dynamique de court terme et qu'il semble indépendant de la tendance de l'évolution du niveau général des prix. L'expérience montre également qu'un tel écart finit par se résorber. Les auteurs examinent diverses explications possibles du renchérissement plus vif des services par rapport à ceux des biens, notamment, le rythme plus rapide des gains de productivité dans le secteur des biens, la plus grande ouverture de ce secteur aux échanges extérieurs et la croissance plus forte de la demande de services.
22 décembre 2003

Les déséquilibres des paiements courants : quelques-uns des principaux enjeux touchant les grands pays industrialisés

Ces dernières années, l'apparition d'importants déséquilibres de la balance courante dans les grandes économies de la planète, particulièrement aux États-Unis où le déficit a triplé, a ravivé les débats théoriques et les discussions publiques sur la viabilité de ces déséquilibres. Le principal objectif de l'auteur est de démontrer que la balance courante est le simple résultat de l'interaction de certaines forces structurelles et cycliques entre partenaires commerciaux. Pour ce faire, il examine les déterminants qui sous-tendent l'évolution de la balance courante des trois principales économies industrielles (les États-Unis, le Japon et la zone euro). Deux facteurs se dégagent nettement : l'accroissement plus rapide de la productivité aux États-Unis par rapport aux autres économies dominantes et, plus récemment, l'assouplissement de l'orientation budgétaire dans ce pays. L'auteur passe aussi en revue diverses évaluations des déséquilibres faites par des sources externes, comme l'OCDE et le FMI ainsi que des chercheurs universitaires, afin de déterminer les risques que ceux-ci peuvent faire peser sur la stabilité macroéconomique et financière.
21 décembre 2003

Motivations et conséquences de la cotation à l'étranger

Les progrès technologiques et la libéralisation des flux de capitaux ont tous deux contribué à la modification sensible des marchés boursiers mondiaux au cours des dernières décennies. Cependant, il existe toujours des obstacles qui entravent les mouvements internationaux des capitaux. La segmentation des marchés qui en résulte incite les dirigeants d'entreprise à adopter des mesures telles que l'intercotation internationale. Après avoir examiné les coûts et les avantages liés à cette pratique, les auteurs concluent que les bourses américaines attirent une proportion grandissante des entreprises intercotées. D'après les études empiriques qu'ils ont analysées, une société qui s'inscrit en bourse à l'étranger voit le coût de ses fonds propres diminuer, par suite d'une réduction des coûts de transaction ou d'une hausse de la qualité et de la quantité des renseignements la concernant qui sont mis à la disposition des investisseurs. Par ailleurs, en raison de la présence d'asymétries d'information entre les pays, les prix ne sont pas déterminés simultanément sur les différentes places boursières.
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