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14 mai 1999

Cotation à la criée et cotation électronique dans les bourses de contrats à terme

Malgré les gains d'efficience liés à l'automatisation, la plupart des grandes bourses de contrats à terme se sont montrées peu empressées à se retirer des parquets traditionnels, car des données préliminaires incitaient à croire que les marchés à la criée étaient plus liquides que les marchés électroniques. Toutefois, des travaux plus récents donnent à penser que la négociation électronique est supérieure à la cotation à la criée à maints égards, y compris sur le plan de la liquidité. Dans le présent article, l'auteur compare les deux modes de négociation. Bien que de nombreuses bourses s'orientent désormais vers la négociation électronique, cette évolution se heurte encore à divers obstacles. Cependant, face à la chute rapide des coûts de l'automatisation que permet le progrès technique et aux pressions croissantes en faveur de marchés ouverts 24 heures sur 24 et intégrés à l'échelle internationale, l'implantation graduelle de systèmes électroniques d'appariement des ordres dans le monde entier marquera vraisemblablement la prochaine étape importante dans l'évolution des bourses de contrats à terme. Les bourses moins automatisées (dont les bourses de contrats à terme canadiennes) continueront assurément d'étudier et de promouvoir l'automatisation afin de soutenir le rythme des innovations techniques.
30 janvier 1999

Rapport annuel 1998

L’inflation s’est maintenue à un faible niveau pour la septième année d’affilée, et l’application de la fourchette cible de maîtrise de l’inflation de 1 à 3 % a été prolongée jusqu’en 2001.
Type(s) de contenu : Publications, Rapport annuel
15 décembre 1998

L'évolution économique et financière récente

Cet article, rédigé à la mi-janvier, traite de l'évolution économique et financière observée au Canada depuis la parution de la livraison de novembre du Rapport sur la politique monétaire. La situation s'est améliorée sur les marchés financiers internationaux depuis novembre, mais l'incertitude continue de caractériser la conjoncture mondiale. L'économie japonaise, qui demeure en récession, en est la principale cause. Toutefois, si les réformes envisagées pour remettre sur les rails le secteur bancaire au Japon et les mesures budgétaires visant à stimuler l'économie sont mises en oeuvre de façon efficace dans ce pays, une reprise graduelle devrait débuter en 1999. On prévoit que l'expansion se poursuivra à un rythme soutenu dans les économies des autres grands pays industrialisés, lesquelles sont à l'origine de plus de la moitié de la production mondiale. L'économie américaine en particulier fait de nouveau mieux que prévu et continuera vraisemblablement de tourner à un régime élevé, même si on s'attend à un ralentissement de la croissance. Au Canada, les indicateurs de la progression de la demande intérieure demeurent relativement vigoureux, bien que le rythme d'expansion des agrégats de la monnaie et du crédit ait fléchi. La Banque prévoit toujours que notre économie continuera de croître en 1999. L'inflation devrait se maintenir dans la moitié inférieure de la fourchette cible, qui va de 1 à 3 %. Mise à jour le 23 février 1999 : La conjoncture économique internationale dans laquelle le Canada évolue est toujours incertaine. Au Japon, on remarque encore peu de signes que l'économie soit sur le point de redémarrer, tandis qu'en Europe, les dernières données laissent entrevoir un ralentissement de l'activité. La situation est tout autre aux États-Unis, où l'économie continue de faire mieux que prévu; la production a augmenté de 5,6 % (en taux annuel) au quatrième trimestre de 1998, soit à un rythme beaucoup plus rapide que ce à quoi on s'attendait. Malgré l'incertitude qui persiste sur la scène économique, les marchés financiers mondiaux sont bien plus calmes qu'ils ne l'étaient l'automne dernier et ne paraissent pas avoir été ébranlés sérieusement par les événements survenus au Brésil. Il semble que cette sérénité relative soit liée aux réductions des taux d'intérêt directeurs opérées de par le monde depuis l'automne et aux progrès que certains pays à marché émergent ont réalisés dans la résolution de leurs problèmes. Les investisseurs et les marchés internationaux ont, selon toute apparence, regagné leur capacité d'évaluer et de départager entre eux les pays débiteurs et autres emprunteurs. Au Canada, même si l'on tient compte de l'incidence des facteurs temporaires (comme le retour à la normale dans les secteurs d'activité touchés par d'importants arrêts de travail), l'économie demeure fondamentalement robuste. Les recettes tirées des exportations de produits de base restent faibles, mais les exportations d'autres biens, en particulier celles de produits de l'industrie automobile, ont connu un essor marqué pendant les derniers mois de 1998, grâce au dynamisme soutenu de la demande aux États-Unis et à l'amélioration de la position concurrentielle du Canada. La croissance des dépenses de consommation s'est ralentie durant les derniers mois de l'année, en raison surtout des répercussions de la tourmente financière de l'automne dernier sur la confiance et de la fin des mesures d'incitation à l'achat de véhicules automobiles. La disparition de ces facteurs devrait avoir un effet bénéfique sur la demande des ménages tôt en 1999. Les mises en chantier de logements ont repris au quatrième trimestre, à la suite du règlement d'importants conflits de travail, et les investissements des entreprises ont continué de s'accroître à un rythme modeste. La progression vigoureuse et généralisée de l'emploi observée au dernier trimestre s'est poursuivie en janvier 1999. Tout compte fait, les données récentes semblent indiquer que le PIB en termes réels s'est accru de 4 % environ (en taux annuel) au quatrième trimestre, ce qui correspond à la limite supérieure de la fourchette prévue au moment de la rédaction du commentaire sur l'évolution économique et financière récente. Selon les derniers chiffres, l'inflation mesurée par l'indice de référence oscillerait autour de la limite inférieure de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation, qui va de 1 à 3 %. La dépréciation passée du taux de change continue d'exercer des pressions à la hausse sur le niveau des prix, mais le maintien d'une vive concurrence dans le commerce de détail, la présence d'une offre excédentaire sur le marché des produits et la progression lente des coûts unitaires de main-d'oeuvre ont eu pour effet de modérer l'inflation et de la maintenir à un niveau légèrement inférieur à ce qui était prévu. L'amélioration du climat sur les marchés financiers, la vigueur générale de l'économie canadienne selon les derniers chiffres et les perspectives d'évolution un peu meilleures pour les prix des produits de base ont favorisé un raffermissement du dollar canadien depuis la rédaction du commentaire. Aussi les conditions monétaires se sont-elles légèrement durcies depuis la mi-janvier. Les marchés financiers mondiaux ayant retrouvé un calme relatif, les craintes suscitées par l'incidence éventuelle de la volatilité des marchés financiers sur la confiance des ménages et des entreprises au Canada se sont atténuées. Comme il a été mentionné dans le commentaire, la Banque du Canada a pris cette éventualité au sérieux durant la période qui a suivi la crise en Russie, lorsqu'il lui a fallu s'attacher à apaiser les marchés financiers. L'atténuation de ces craintes lui permet de se concentrer de nouveau sur l'objectif de sa politique à moyen terme, qui est de maintenir la tendance de l'inflation à l'intérieur de la fourchette cible.
14 décembre 1998

La rigidité à la baisse des salaires

La capacité de l'inflation de faciliter l'ajustement des prix et des salaires, donc d'améliorer la tenue de l'économie, a fait couler beaucoup d'encre récemment. Le débat s'est focalisé plus précisément sur la question de savoir si les salaires sont rigides à la baisse. On dit que les salaires sont « rigides à la baisse » quand le taux de rémunération de certains travailleurs résiste aux pressions à la baisse qu'exerce une modification de l'offre et de la demande. Certains auteurs ont laissé entendre que, lorsque la rigidité à la baisse des salaires nominaux est généralisée, il vaut mieux adopter une politique monétaire visant un taux d'inflation positif. Dans cet article, les auteurs évaluent l'hypothèse de la rigidité des salaires. Ils se penchent d'abord sur les observations empiriques afin d'évaluer le degré de rigidité à la baisse des salaires au Canada. Ils analysent ensuite quelques éléments fondamentaux de l'hypothèse de rigidité et ses implications pour l'emploi et voient si la combinaison d'une rigidité des salaires et d'une faible inflation a effectivement réduit l'emploi.
13 décembre 1998

Enquête sur l'activité des marchés des changes et des produits dérivés au Canada

En avril 1998, la Banque du Canada a mené sa plus récente enquête triennale sur l'activité des marchés canadiens des changes et des produits dérivés. Celle-ci s'inscrivait dans le cadre d'une initiative internationale à laquelle ont participé 43 pays, qui ont mené des enquêtes similaires. Le marché des changes au Canada est le onzième en importance au monde, et le dollar canadien occupe le septième rang des monnaies les plus utilisées. Depuis l'enquête précédente, effectuée en 1995, le volume quotidien moyen des opérations de change traditionnelles a augmenté de 23 % (pour s'établir à 37 milliards de dollars É.-U.). Bien que cette hausse soit considérable, on observe que le taux d'accroissement a diminué de façon constante depuis la première enquête menée en 1983. Le volume quotidien moyen des opérations relatives aux contrats de taux d'intérêt dans la même monnaie s'est chiffré en avril 1998 à 6,4 milliards de dollars É.-U., ce qui constitue une hausse de 48 % par rapport à l'enquête précédente.
12 décembre 1998

Résumé du colloque sur la valeur informative des prix des actifs financiers

Cet article constitue un résumé des actes du colloque qu'a tenu la Banque du Canada en mai 1998. Il s'agissait du deuxième colloque de la Banque portant directement sur des questions touchant les marchés financiers. Le thème abordé, soit l'extraction de l'information véhiculée par les prix des actifs financiers, a suscité d'intensives recherches dans les banques centrales du monde entier en raison du rapport qui existe entre ce sujet et la conduite de la politique monétaire. Le souhait de la Banque était d'inciter les chercheurs canadiens à effectuer des travaux sur cette question et d'obtenir des commentaires sur les recherches réalisées au sein de l'institution. Elle voulait aussi brosser un tableau plus complet des interactions qui ont lieu sur les marchés entre les banques centrales et les autres intervenants. Pour ce faire, elle a réuni des chercheurs, des représentants des banques centrales et des opérateurs, c'est-à-dire un large éventail d'intéressés. L'article décrit brièvement les études présentées au colloque et les observations formulées durant la séance de clôture.
15 novembre 1998

Les avantages et les coûts d'une réduction de l'inflation

Le gouvernement fédéral et la Banque du Canada se sont engagés depuis un certain temps déjà à réaliser et à maintenir la stabilité des prix dans le but de favoriser l'amélioration du niveau de vie de tous les Canadiens. Afin d'appuyer cet objectif, la période d'application de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation de 1 à 3 % a été prolongée récemment jusqu'à la fin de 2001. D'ici là, le gouvernement et la Banque comptent annoncer une cible à long terme pour la politique monétaire. Dans cet article, les auteurs passent en revue les plus récents travaux empiriques consacrés aux avantages d'une réduction de l'inflation. Ils s'appuient sur une étude exhaustive de ces travaux qui a été faite précédemment et s'inspirent également des documents préparés pour deux colloques sur la stabilité des prix tenus récemment par la Banque du Canada. L'une des conclusions des deux auteurs est que les avantages d'une réduction de l'inflation s'avèrent importants quand on tient compte expressément de l'interaction de l'inflation et du régime fiscal. En outre, ces avantages demeurent nettement supérieurs aux coûts transitoires qu'entraîne la réduction de l'inflation. Toutefois, les auteurs de l'article font remarquer qu'en raison de la prolongation jusqu'à la fin de 2001 de l'application des cibles de maîtrise de l'inflation, le contexte se prête bien à la réalisation de nouvelles recherches visant à fournir une définition pratique de la stabilité des prix qui aidera les Canadiens à atteindre un niveau de vie élevé.
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