20 avril 2005
Lawrence L. Schembri - Dernières parutions
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19 novembre 2002
Parité des pouvoirs d'achat : définition, mesure et interprétation
Les auteurs étudient le concept de la parité des pouvoirs d'achat (PPA) et ses implications pour la détermination de la valeur d'équilibre du taux de change du dollar canadien. La PPA a deux applications, d'abord en tant que théorie de la détermination du taux de change et ensuite comme outil de comparaison des niveaux de vie entre pays. Dans l'optique de la détermination du taux de change, la théorie de la parité des pouvoirs d'achat est surtout utile en ce qu'elle nous rappelle que la politique monétaire n'influe pas à long terme sur le taux de change réel, puisque celui-ci peut s'écarter de façon persistante de sa valeur fondée sur la PPA en réaction aux chocs réels. Pour comparer les niveaux de vie entre pays, on calcule les taux de change assurant la parité des pouvoirs d'achat en comparant les prix de paniers nationaux de consommation. Les taux ainsi établis servent à convertir le revenu par habitant dans divers pays en une monnaie commune. Ils sont utiles parce qu'ils permettent de compenser l'effet des différences entre les niveaux de prix nationaux et d'obtenir des mesures comparables du pouvoir d'achat, mais ils ne constituent pas une mesure fiable de la valeur d'équilibre du taux de change. Les auteurs concluent que l'écart actuel entre la valeur effective du dollar canadien et sa valeur selon la PPA ne signifie pas que celui-ci est sous-évalué; cet écart reflète plutôt l'incidence de facteurs réels persistants, en particulier la baisse des cours des produits de base. -
18 mai 2002
Les acquisitions d'entreprises par des intérêts étrangers et le dollar canadien : examen des données et implications
Depuis 1995, les acquisitions d'entreprises étrangères par des résidents canadiens et celles d'entreprises canadiennes par des résidents d'autres pays ont augmenté. Durant la majeure partie de cette période, même si le dollar s'est déprécié, le solde net des flux d'investissements directs étrangers est demeuré pratiquement nul. La récente tendance à la hausse des flux d'acquisitions bilatéraux s'inscrit dans le processus de la mondialisation, qui incite les entreprises à regrouper et à rationaliser leurs opérations, et n'est pas liée au cours du dollar canadien. Selon les modèles types d'équilibre des actifs internationaux, il n'existerait aucune relation entre le taux de change du dollar canadien et les prises de contrôle d'entreprises canadiennes par des intérêts étrangers puisqu'une variation du taux de change ne confère pas d'avantage systématique aux acheteurs étrangers par rapport aux acheteurs nationaux. Les acquisitions d'entreprises canadiennes par des non-résidents se traduisent vraisemblablement par une amélioration du bien-être. Ces prises de contrôle reposent sur le consentement mutuel des parties et supposent que les acheteurs étrangers s'estiment en mesure de faire fructifier davantage l'actif de l'entreprise. -
15 novembre 2001
Résumé du colloque Les taux de change flottants : une nouvelle analyse
L'auteur résume les actes d'un colloque international tenu à la Banque du Canada en novembre 2000. Ce colloque, qui rend hommage au travail de pionnier du professeur Milton Friedman dans la théorisation des taux de change, marquait le 50e anniversaire de l'adoption initiale d'un régime de changes flottants par le Canada. L'article renferme également un sommaire de l'allocution prononcée par M. Friedman à titre de conférencier d'honneur. Les études présentées au colloque passent en revue un grand nombre des arguments avancés par M. Friedman, à la lumière des progrès récents de la théorie économique et des techniques économétriques. Elles portent également sur les expériences diverses d'un large éventail de pays industrialisés et d'économies de marché émergentes. Selon les principaux résultats de ces études, il y a tout lieu de croire qu'un régime de changes flottants est approprié dans le cas des pays qui sont de grands exportateurs de produits de base et qui possèdent des politiques crédibles de faible inflation ainsi que des systèmes financiers relativement bien développés. -
15 décembre 1999
Le taux de change, la productivité et le niveau de vie
Cet article examine une thèse avancée récemment, selon laquelle il existe une relation de cause à effet entre la baisse de notre taux de change et la diminution du niveau de vie des Canadiens relativement à celui des Américains. Les auteurs étudient les principaux canaux — à savoir la productivité et les termes de l'échange — susceptibles de relier le taux de change et le niveau de vie; leur analyse porte toutefois davantage sur le premier d'entre eux (la productivité). Les auteurs concluent que le recul des cours mondiaux des produits de base et la faible demande de biens et services produits au Canada ont influencé à la fois le niveau de vie des Canadiens et le taux de change et que le régime de changes flottants n'a pas, de façon isolée, joué un rôle dans la baisse relative du niveau de vie. -
Real Effects of Collapsing Exchange Rate Regimes: An Application to Mexico
Les auteurs de l'étude examinent les répercussions sur la production d'un régime de change susceptible de s'effondrer, dans le cadre d'une économie ouverte où les flux de capitaux et les exportations sont soumis à des chocs fréquents. À l'aide d'un modèle fondé sur des attentes rationnelles et des prix rigides, les auteurs comparent la variabilité […] -
14 novembre 1998
Les crises de change et les régimes de change fixe depuis le début des années 1990
Les crises de change des années 1990, notamment celles qui ont frappé les marchés émergents, ont profondément perturbé l'activité économique non seulement dans le pays touché, mais aussi dans les pays avec lesquels ce dernier a des liens de nature commerciale, financière ou géographique. Les auteurs de l'article font un survol des études théoriques et empiriques qui ont été réalisées sur le sujet. Ils concluent que les crises de change sont principalement attribuables à un taux de change nominal fixe conjugué à des déséquilibres macroéconomiques — tels que des déficits des transactions courantes ou des déficits budgétaires — perçus par les marchés comme insoutenables au taux de change réel en vigueur. Ils concluent également que les pays peuvent prévenir les crises de change en adoptant de saines politiques monétaires et budgétaires, des mécanismes efficaces de réglementation et de surveillance du secteur financier ainsi qu'un taux de change nominal plus flexible.
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