Le sous-gouverneur Jean Boivin traite des prévisions économiques actuelles de la Banque du Canada, du chemin parcouru de la récession à la reprise et des quatre grandes responsabilités de la Banque.
Dans le discours intitulé « Le mode de pensée des gens et son importance » qu’il a prononcé devant l’Association canadienne de science économique des affaires, le sous-gouverneur Jean Boivin examine divers processus de formation des attentes et l’incidence de celles-ci sur la politique monétaire.
Il y a à peine trois ans, la crise financière était une source de préoccupation majeure partout dans le monde. Cette situation sans précédent a eu des répercussions graves et coûteuses que nous ressentons encore aujourd’hui.
DiscoursJean Boivinl’Association CFA Okanagan et la Faculté de gestion du campus de l’Okanagan de l’Université de la Colombie-BritanniqueKelowna (Colombie-Britannique)
Comme l’indique le titre de mon discours, j’aimerais aborder avec vous les liens qui existent entre l’économie réelle – c’est-à-dire le monde tangible des emplois et des biens et services – et le monde moins tangible de la finance – c’est-à-dire celui des flux monétaires, des taux d’intérêt et des marchés boursiers. Les deux entretiennent depuis longtemps des relations mouvementées.
Les auteurs se demandent si la politique monétaire peut et doit être davantage mise à contribution pour freiner l'accumulation de déséquilibres financiers (comme ceux provoqués par des bulles de prix d'actifs ou par une expansion intenable du crédit) ou si son rôle doit se limiter à atténuer après coup les dommages causés à l'économie.