16 août 2001
Serge Boisvert - Dernières parutions
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12 août 1998
Les incidences de la diminution de l'offre de bons du Trésor sur le marché monétaire au Canada
Depuis 1995, l'offre de bons du Trésor a considérablement diminué en réaction à la baisse des besoins de financement du gouvernement canadien et au changement de la stratégie de gestion de la dette. La diminution des émissions de bons du Trésor a eu une grande incidence sur différents compartiments du marché monétaire. Parmi les diverses conséquences qu'a cette évolution, les auteurs soulignent la décrue de l'activité sur le marché des bons du Trésor et, partant, la baisse de liquidité sur ce marché depuis 1995. Ils relèvent également la forte croissance des marchés des produits dérivés de taux d'intérêt à court terme et des titres à court terme adossés à des actifs. -
Easing Restrictions on the Stripping and Reconstitution of Government of Canada Bonds
Cette étude passe en revue une méthode possible visant à limiter la capacité des participants au marché d'exercer une influence excessive sur le prix de titres particuliers. Cette méthode propose d'atténuer les restrictions qui limitent actuellement l'assimilation des coupons et des valeurs nominales sur le marché du démembrement des titres. Deux restrictions sont examinées. La […] -
6 mai 1995
Note technique : La gestion de la trésorerie du gouvernement fédéral
En plus de son rôle principal en tant que banque centrale du pays, la Banque du Canada est également la trésorière et la conseillère financière du gouvernement fédéral. Dans le cadre de ce rôle d'agent financier, elle est chargée, entre autres, de gérer la trésorerie en dollars canadiens du gouvernement, fonction qu'examinent dans cet article. La Banque se soucie surtout de procurer au gouvernement des liquidités suffisantes pour faire face à ses obligations quotidiennes. Pour ce faire, elle doit prévoir et surveiller soigneusement les entrées et sorties quotidiennes de fonds et gérer un programme permanent d'emprunt visant à refinancer la dette arrivant à échéance et à renflouer l'État dans les périodes où les sorties de fonds dépassent en moyenne les entrées. Le financement par emprunt des besoins de trésorerie de l'État est considérablement plus onéreux par rapport à la rémunération qui est servie sur les dépôts à vue. Pour réduire ce coût net, les montants excédentaires qui ne sont pas nécessaires pour les transactions quotidiennes sont placés dans des dépôts à terme rémunérés à des taux d'intérêt plus élevés que ceux qui s'appliquent aux dépôts à vue. Le coût net que comporte le maintien d'encaisses est aussi réduit par l'utilisation des bons de trésorerie, instruments d'emprunt souples à court terme qui complètent les émissions hebdomadaires ordinaires de bons du Trésor à trois, à six et à douze mois.