Selon la théorie monétaire, l’argent est essentiel s’il aide à atteindre de meilleurs résultats par des incitations. Nous testons cette théorie en laboratoire.
Nous étudions des économies dans lesquelles les sociétés acquièrent des parts de capital sur les marchés primaires et les remettent en vente sur les marchés secondaires après avoir pris connaissance d’informations sur la productivité idiosyncratique. Nos marchés secondaires comprennent des transactions bilatérales avec des frictions relatives à la prospection, à l’activité de négociation et à la liquidité.
Dans cette étude, nous analysons des modèles dynamiques d’équilibre général où les entreprises font des opérations en capital sur des marchés soumis à des frictions. Les gains liés à ces opérations tiennent à l’hétérogénéité ex ante : certaines entreprises ont de meilleures stratégies d’investissement et accumulent des capitaux sur le marché primaire, tandis que d’autres le font sur le marché secondaire.
La création et la réalisation d’idées – le savoir – sont cruciales pour l’économie. Les auteurs étudient ce processus à l’aide d’un modèle de croissance endogène intégrant des frictions.