Adrian Walton est directeur adjoint au département des Marchés financiers de la Banque du Canada. Ses recherches portent sur l’incidence qu’ont les règles et les conventions régissant la négociation d’actifs financiers sur le fonctionnement des marchés, plus précisément en ce qui concerne les marchés canadiens des actions et des titres à revenu fixe.
Nous examinons comment les sociétés d’assurance vie gèrent les risques de liquidité engendrés par leur modèle d’affaires. Nous constatons que les sociétés d’assurance vie canadiennes n’ont pas eu à faire face à d’importants retraits de liquidité et ont maintenu leur comportement de placement habituel durant la crise de la COVID-19 et la période de hausse des taux d’intérêt en 2022.
Nous présentons les grandes lignes du modèle théorique d’achat d’actifs par les banques centrales qui a été élaboré dans le cadre de l’étude de Cimon et Walton (2022). Ce modèle nous aide à comprendre comment les achats d’actifs atténuent les pressions subies par les courtiers afin de rétablir les conditions du marché en période de crise.
Nous examinons si un élargissement de la compensation centrale renforcerait la résilience du marché canadien des titres à revenu fixe. Nous évaluons pour cela les avantages que pourrait apporter la compensation des positions du bilan dans des situations où la compensation centrale est élargie à de nouveaux participants.
Nous examinons la façon dont les huit plus grandes caisses de retraite publiques canadiennes ont géré leurs liquidités durant les turbulences qui ont secoué les marchés en mars 2020. En général, les caisses se sont montrées résilientes face au pic de demande de liquidités et ont misé en grande partie sur les marchés de financement essentiels du pays.
La COVID-19 s’est répercutée sur les marchés obligataires en trois phases. D’abord, les courtiers ont fait face à une demande de liquidité accrue. Ensuite, ces derniers ont réduit l’offre de liquidité, et les conditions de négociation se sont considérablement détériorées. Enfin, les marchés sont redevenus relativement stables après plusieurs interventions de la Banque du Canada.
Les coûts d’emprunt des bons du Trésor du gouvernement du Canada sur le marché des pensions s’expliquent principalement par la relation entre les deux parties à la transaction. Certaines paires effectuent la plupart de leurs opérations de pension sur des bons du Trésor plutôt que sur des obligations, et à un coût d’emprunt relativement élevé. Nous supposons que ces paires ont établi une relation de service mutuellement avantageuse, où l’une des parties reçoit régulièrement des bons du Trésor, et l’autre, de l’argent comptant à un taux d’intérêt relativement bas.
Les prix des obligations du gouvernement du Canada en circulation qui génèrent des flux de trésorerie très semblables peuvent être différents. Nous étudions ce qui explique cet écart. Les obligations qui se négocient plus souvent et qui produisent des revenus élevés sur le marché des pensions ont tendance à se vendre plus cher. Les prix des obligations dont l’échéance et la durée résiduelle sont longues ont tendance à être plus bas. Ce contraste entre les obligations chères et bon marché est important, parce que le volume des transactions et les revenus associés aux opérations de pension peuvent changer rapidement, contrairement à l’échéance et à la durée résiduelle, qui demeurent stables.
Le contrôle, ou plafonnement, des prix peut entraîner des pénuries, comme l’ont montré les mesures de contrôle des prix de l’essence adoptées dans les années 1970. Un échantillon d’un million de transactions montre que le marché des emprunts d’obligations au Canada comporte un prix plafond implicite : les négociants ne sont pas disposés à payer plus que le taux du financement à un jour pour emprunter une obligation. Cela donne à penser que la probabilité de pénurie augmente quand les taux d’intérêt sont très bas.
Cette étude présente quatre idées imaginatives visant à réduire le coût de la dette du gouvernement du Canada sans accroître le profil de risque de la dette. Nous soutenons que chacune d’entre elles permettrait d’améliorer la liquidité des titres d’emprunt du gouvernement sur le marché secondaire, et par le fait même de hausser la demande d’obligations d’État et de diminuer leur coût à l’émission.
Cette étude examine l’incidence que pourrait avoir un taux du financement à un jour bas ou négatif sur le marché canadien des pensions. La principale conclusion est que le marché des opérations générales de pension continuerait de fonctionner efficacement.
Nous élaborons un modèle théorique d’achats d’actifs par les banques centrales. Ce modèle permet d’expliquer comment, en situation de crise, ces achats allègent les pressions exercées sur les courtiers.
Les courtiers en obligations forment des réseaux de négociation qui mettent en relation les investisseurs qui veulent acheter ou vendre des titres. Après la diffusion de données économiques, ces réseaux prennent de l’ampleur pour traiter plus de transactions. Mais il pourrait y avoir un arbitrage. De plus, ces vastes réseaux sont touchés par un phénomène de contagion : en effet, les investisseurs reçoivent souvent leurs obligations en retard.
La bourse canadienne Alpha TSX a instauré en 2015, dans le cadre de l’adoption d’un nouveau modèle, un délai de traitement (« ralentisseur ») des ordres négociables et un barème de droits inversé. Rien n’indique que ce nouveau modèle a eu une incidence sur les mesures des coûts de transaction à l’échelle du marché ou qu’il a contribué notablement à segmenter les flux d’ordres de détail en les détournant d’autres plateformes de négociation canadiennes qui appliquent un modèle de tarification teneur-preneur.
Nous étudions les défauts de règlement sur le marché des obligations du gouvernement du Canada. Nous constatons que ces défauts ne surviennent pas de façon indépendante. À l’aide d’un nouvel ensemble complet de données, nous examinons trois facteurs à l’origine de ces défauts.
En août 2012, la Bourse de New York a lancé le Retail Liquidity Program (RLP), une plateforme de négociation qui permet aux organisations participantes de se porter contrepartie des ordres à cours limité invisibles, exécutables uniquement par des intermédiaires agissant pour le compte de clients de détail.
Nous élaborons un algorithme capable d’extraire de l’information sur les opérations de pension à partir de données de règlement désagrégées pour générer un nouvel ensemble de données historiques servant à la recherche.
« Central bank liquidity facilities and market making » (avec la collaboration de David Cimon), 2024, Journal of Banking & Finance
« Speed segmentation on exchanges: Competition for slow flow » (avec la collaboration de Lisa Anderson, Emad Andrews, Baiju Devani et Michael Mueller), 2022, Journal of Financial Markets
« Alternative futures for Government of Canada debt management » (avec la collaboration de Corey Garriott, Sophie Lefebvre, Guillaume Nolin et Francisco Rivadeneyra), 2020, Journal of Financial Economic Policy
« Retail Order Flow Segmentation » (avec la collaboration de Corey Garriott), 2018, The Journal of Trading
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