Geneviève Vallée est économiste-experte au sein de l'équipe de l'intermédiation financière et évaluation des risques (IFER), au département de la Stabilité financière. À ce titre, elle contribue à l'analyse et à la recherche visant à évaluer les vulnérabilités systémiques liées aux institutions financières et aux intermédiaires financiers non bancaires.
Avant d'occuper ce poste, Geneviève a également travaillé au sein de l'équipe de Stabilité du secteur réel et l’Équipe d’analyse des changements climatiques du département de la Stabilité financière, ainsi que dans l'équipe de Recherche et analyse économiques du département de la Monnaie. Dans ces fonctions, elle a contribué à faire progresser l'analyse et la recherche sur la situation financière des ménages, les impacts des changements climatiques sur le système financier et les paiements.
Nous analysons les états financiers et les cours des actions des sociétés cotées en bourse constituées au Canada qui déclarent leurs émissions de gaz à effet de serre. Nous constatons que ces entreprises ont surtout recours au financement par actions. Nous observons aussi que les investisseurs en actions tiennent de plus en plus compte des émissions des entreprises dans leurs décisions de placement, mais que cette information semble avoir peu d’incidence. Cela laisse entendre que les actifs exposés aux changements climatiques risquent de faire l’objet d’une réévaluation subite.
Les catastrophes naturelles sont plus fréquentes que par le passé, ce qui peut plonger les ménages en situation de détresse financière. Nous étudions l’interrelation entre les vulnérabilités financières des ménages et les phénomènes météorologiques violents.
Pour les ménages endettés, la situation créée par la COVID-19 engendre des défis. Nous les évaluons en dressant des parallèles entre les pandémies et les catastrophes naturelles. En tenant compte de la santé financière du secteur des ménages au début de la crise, nous effectuons des simulations à l’aide de modèles afin d’illustrer les effets qu’auront les reports de paiement et la reprise du marché du travail sur les défauts de paiement sur prêts hypothécaires.
Ce document présente une analyse des risques financiers potentiels résultant d’inondations réelles et projetées causées par des événements météorologiques extrêmes au Canada. Nous concentrons notre attention sur les portefeuilles de prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels que détiennent les institutions financières canadiennes, puisque ces portefeuilles constituent une part importante de leur bilan et que les biens fournis en garantie, étant immobiles, sont sujets aux événements météorologiques extrêmes découlant des changements climatiques.
Nous analysons les chocs attribuables à des catastrophes naturelles sur une période de 40 ans en utilisant un cadre de projection locale pour évaluer leurs répercussions sur les marchés du travail provinciaux au Canada. Nous constatons que les catastrophes ont pour effet de réduire le nombre d’heures travaillées dans la semaine qui les suit et de réduire la croissance des salaires à moyen terme. Notre étude indique que les catastrophes naturelles touchent les travailleurs vulnérables par l’entremise du canal du revenu.
Nous utilisons des données détaillées sur le crédit à la consommation afin de connaître les effets des feux de forêt qui ont ravagé Fort McMurray en 2016 – les plus coûteux de l’histoire du Canada – sur les tensions financières subies par les consommateurs. Nous nous concentrons sur les arriérés de paiement de prêts hypothécaires assurés, en raison de leurs grandes répercussions sur les institutions financières ainsi que sur le risque d’activité et les pratiques de gestion afférentes des assureurs.
À l’aide d’un ensemble de données sur la rapidité de paiement en magasin au Canada, je montre qu’il est plus rapide de payer en argent comptant que par carte de crédit ou de débit. Je me sers de modèles à risques proportionnels de Cox pour modéliser l’efficacité des paiements, compte tenu du mode de paiement choisi par le consommateur.
Nous présentons les principaux résultats d’une étude récente qui évalue le risque de crédit posé par les inondations pour les opérations de crédit hypothécaire des banques et des coopératives de crédit canadiennes. L’étude montre que ce risque semble modéré pour le moment, mais qu’il pourrait s’accentuer en raison des changements climatiques.
Dans les premiers temps de la pandémie de COVID-19, les institutions financières canadiennes ont permis aux ménages de reporter le remboursement de divers prêts. Maintenant que presque tous les reports de paiement sont arrivés à échéance, nous faisons un dernier point sur l’état de ces prêts jusqu’en juillet 2021.
Dans les premiers temps de la pandémie de COVID-19, les institutions financières canadiennes ont permis aux ménages de reporter le remboursement de divers prêts. Nous faisons le point sur l’état de ces prêts jusqu’en mars 2021, maintenant que la plupart de ces reports de paiement sont arrivés à échéance.
Durant la pandémie de COVID-19, les institutions financières canadiennes ont permis aux ménages de reporter le remboursement de divers prêts. Consultez la mise à jour de notre analyse des reports de paiement accordés aux emprunteurs entre le début de la crise et décembre 2020.
Depuis le début de la pandémie de COVID‑19, les institutions financières canadiennes ont permis aux emprunteurs de reporter le remboursement de divers prêts. Au moyen des graphiques, nous nous penchons sur ce que les reports de paiement nous disent de la santé financière des emprunteurs et des risques qui menacent la stabilité financière.