Maria teNyenhuis est économiste au département de la Stabilité financière. Elle a obtenu une maîtrise ès arts en économie de l’Université de la Colombie-Britannique.
Nous évaluons dans quelle mesure le récent cycle de hausse des taux d’intérêt a influé et influera sur la consommation des emprunteurs hypothécaires, compte tenu de l’incidence des hausses de taux sur les paiements hypothécaires. Notre analyse nous renseigne sur les effets des changements apportés à la politique monétaire sur la consommation de ces emprunteurs.
Nous étudions comment les hausses de taux d’intérêt amorcées au début de 2022 se répercutent sur les versements hypothécaires. En novembre 2023, moins de la moitié des détenteurs de prêts hypothécaires avaient commencé à assumer des versements plus élevés. Beaucoup d’emprunteurs subiront toutefois une hausse substantielle au renouvellement, même si la croissance des revenus pourrait atténuer le tout.
Nous estimons la proportion des prêts hypothécaires à taux variable et à versements fixes qui a atteint ce que l’on appelle le taux limite, c’est-à-dire le taux d’intérêt à partir duquel les versements hypothécaires ne couvrent plus le capital. Dans le contexte de hausses de taux d’intérêt, cette proportion avoisinait les 50 % à la fin du mois d’octobre 2022, et elle pourrait atteindre 65 % en 2023.
Could Canadian banks continue to meet their regulatory liquidity requirements after the introduction of a cash-like retail central bank digital currency (CBDC)? We conduct a hypothetical exercise to estimate how a CBDC could affect bank liquidity by increasing the run-off rates of transactional retail deposits under four increasingly severe scenarios.
Des modifications récentes des politiques ont une incidence manifeste sur le marché hypothécaire. Le nombre de nouveaux emprunteurs fortement endettés a chuté et l’activité hypothécaire dans son ensemble a considérablement ralenti.
Les changements apportés aux politiques de financement du logement visant les prêts hypothécaires assurés ont mené à l’expansion des prêts non assurés. Cette croissance robuste a augmenté le volume de créances hypothécaires susceptibles d’être transformées en titres du secteur privé adossés à des créances hypothécaires résidentielles (TACHR).